Lesrégimes totalitaires des années 30 : l’Allemagne nazie. Introduction : En 1918, un régime démocratique, la république de Weimar, est créé en Allemagne et accepte la défaite. 15 ans plus tard, le pays est dirigé par le dictateur Adolf Hitler. 1. Comment peut-on expliquer l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne dans les années 30 ? Une démocratie mal-aimée : Dès 1918, la
1Les termes de stalinisme » et de stalinien » ont été appliqués à des réalités multiples dont le point commun est d’avoir dépendu à divers degrés du pouvoir de Staline installé en URSS du milieu des années 1920 à sa mort le 5 mars 1953. L’URSS, bien entendu, a été stalinienne, avant d’expérimenter la déstalinisation » inaugurée par Khrouchtchev en 1956. Les partis communistes en Occident et ailleurs, les intellectuels qui ont été proches d’eux, les démocraties populaires après la Libération participent aussi à l’histoire du stalinisme. Il y a certainement une idéologie stalinienne, distincte du léninisme, du trotskisme, du maoïsme… et de toutes les variantes des doctrines inspirées par la théorie et la pratique du pouvoir révolutionnaire par Lénine après 1917. Le stalinisme est donc une réalité massive dont les limites sont difficiles à établir, mais où la violence occupe à l’évidence une place URSS, Staline s’est toujours refusé à utiliser officiellement le mot de stalinisme » pour désigner l’idéologie de son régime il s’est au contraire présenté comme un marxiste-léniniste orthodoxe, le meilleur élève de Lénine, qu’il a fait embaumer à sa mort en 1924. Cette filiation lui a permis d’asseoir sa légitimité en tant que guide » de l’URSS et du mouvement communiste international au prix de la persécution de toute forme de dissidence idéologique. Au milieu des années 1920, les polémiques font rage pour déterminer la voie » que l’URSS doit prendre Staline prône le socialisme dans un seul pays » construit au moyen d’une révolution par le haut ». Mais le stalinisme hérite aussi de certaines des caractéristiques de Lénine et du bolchevisme de la guerre civile, comme l’interprétation de l’histoire en termes de lutte des classes, la légitimité indiscutable de la dictature du prolétariat » ou la primauté absolue du Parti au sein duquel les fractions sont interdites. Le stalinisme ressemble donc davantage à une adaptation idéologique du léninisme au programme de transformation sociale et industrielle de l’URSS qu’à une doctrine nouvelle et autonome. 3Le Grand Tournant » lancé par Staline en novembre 1929 inflige une série de chocs politiques et sociaux sans précédent à une société soviétique encore marquée par la Grande Guerre et la guerre civile. Le stalinisme se présente en effet comme un modèle de développement. Il repose sur la primauté de l’industrie lourde, la planification et la centralisation du commandement économique, la nationalisation de l’appareil de production et l’extension de la propriété socialiste », enfin la collectivisation de l’agriculture comme instrument de souveraineté alimentaire. Il vise à faire de l’URSS une grande puissance grâce à la construction d’un imposant complexe militaro-industriel. La Grande Dépression puis la victoire sur le nazisme ont alimenté le mythe de sa supériorité, qui est l’une des obsessions de la propagande stalinienne. Le quotidien est lui aussi l’objet d’un investissement important du pouvoir, résumé dans la notion de kul’turnost’. Elle désigne un ensemble de valeurs et de savoir-vivre à la soviétique », fortement teinté d’hygiénisme et orienté vers le progrès », qui permettrait de sortir l’URSS de son arriération asiatique » supposée. En réalité, ce système industriel centralisé engendre une économie de pénurie dont les traits sont bien connus files d’attente, marché noir, système D », nomenklatura privilégiée, etc. À l’opposé de ses ambitions prométhéennes, le stalinisme est cet habitat terne et triste de l’homo sovieticus réel que les successeurs de Staline n’ont pas réussi à et terreur4L’expérimentation de ce modèle sur la société soviétique révèle un caractère fondamental du stalinisme celui-ci conçoit le social comme un champ d’expérimentation livré à ses projets radicaux de réarrangement impulsé par le centre ». Dans cette perspective, le Parti devient la force majeure du changement, face à une société et à des individus rétifs à ce remodelage contraint. La fabrique de l’ennemi » fonctionne dès lors à plein régime du fait de son origine révolutionnaire, le pouvoir soviétique pourchasse les ennemis du passé » ; son obsession de la production s’accompagne de la criminalisation systématique des atteintes à la propriété socialiste » et des comportements déviants au travail ; en opposant abstraitement le producteur au propriétaire, il érige le paysan en ennemi. L’exportation ultérieure du modèle stalinien dans d’autres aires culturelles – en Asie, en Amérique latine – a provoqué les mêmes effets de la Chine à Cuba en passant par la Corée du Nord ou le Vietnam, l’universalité de sa dimension répressive est un trait particulièrement étonnant de l’histoire globale de sa diffusion. 5La violence stalinienne puise également ses causes dans le système de pouvoir constitué autour de Staline. Le pouvoir stalinien est une dictature dans la dictature », selon l’expression de l’historien américain Stephen Kotkin installé au cœur du régime bolchevique mis en place pendant l’expérience fondatrice de la guerre civile, Staline concentre progressivement tout le pouvoir entre ses mains et celles d’un petit cercle informel de staliniens. Son bureau du Kremlin devient le véritable centre du pouvoir tandis que les réunions des instances nominales de direction Bureau politique, congrès internationaux du Komintern s’espacent ou cessent. Une simple lettre manuscrite de Staline peut prendre valeur de décret. Celui-ci participe personnellement à l’élaboration de l’appareil répressif de l’État soviétique et à la destruction des solidarités qui ne trouvent pas pour origine sa personne ou la politique qu’il met en œuvre. Cette politique répressive culmine avec la Grande Terreur qui aboutit en seize mois août 1937-novembre 1938 à un million et demi d’arrestations et plus de 680 000 exécutions. Les célèbres procès de Moscou 1936-1938, qui ont tant intrigué les opinions publiques occidentales en raison des aveux de figures majeures du bolchevisme qui y sont condamnées à mort, ne sont à cet égard qu’un événement-écran » Nicolas Werth dressé devant les répressions secrètes de masse des années 1930. Mise en œuvre par le NKVD [1], la Grande Terreur démontre la place centrale prise par la police politique dans le système stalinien. 6Cet immense crime d’État n’est pas le seul épisode répressif de masse de l’histoire du stalinisme, mais ses logiques en révèlent bien le fonctionnement. Ordonné par une série d’ordres opérationnels et secrets venue du centre », il s’emballe localement en raison de la logique des quotas qui le régit le zèle des organes répressifs entraîne des dépassements » qui se traduisent, sur le terrain, par un arbitraire complet dans la désignation des catégories » d’ennemis à déporter ou fusiller. À cette logique quasi-comptable, s’ajoute également l’expérience répressive cumulée par le système. La famine en Ukraine en 1932-1933, utilisée par Staline pour briser la résistance des koulaks [2] » à la collectivisation, a été un seuil déterminant dans la pratique de la violence de masse. La Grande Terreur frappe massivement divers groupes nationaux Polonais, Allemands, etc. perçus comme dangereux dans l’éventualité d’un conflit avec l’URSS. Enfin, la guerre d’Espagne nourrit la crainte de cinquièmes colonnes » et la peur obsidionale du trotskisme ». Réfugié au Mexique, Léon Trotski est assassiné sur ordre de Staline en février 1940. 7La dimension nationale de la Grande Terreur révèle un dernier trait du stalinisme sa construction comme un État fermé, contrôlant étroitement la mobilité des individus dans et hors d’URSS. Un système de passeports intérieurs est mis en place, la liberté des voyages » restreinte, l’accueil des visiteurs étrangers strictement encadré. La censure est aggravée par l’étatisation de tous les médias et de l’industrie du livre. Cette enclosure du territoire sous domination soviétique s’accompagne du déni de l’existence des camps, dont le système, connu sous le nom de l’acronyme russe de Goulag, est un véritable État dans l’État » stalinien vingt millions de prisonniers y passent jusqu’à son démantèlement partiel après 1953. Cette fermeture nourrit enfin la peur du complot de l’étranger » et justifie l’extension indéfinie des compétences de la police et histoire8Le stalinisme n’est pas seulement un phénomène soviétique. Ses pratiques et ses mots d’ordre se sont diffusés au-delà des frontières de l’URSS. Les partis communistes occidentaux ont eu ainsi leur période stalinienne. Outre la pratique du secret et des purges régulières comme dans le PCF en 1931 ou la soumission du syndical au politique, qui est un héritage de l’époque de Lénine, le stalinisme s’y reconnaît surtout à la primauté absolue du Parti, à la défense de l’URSS patrie du socialisme » et à l’importance cruciale accordée à la question des cadres ». Pour s’assurer de la conformité idéologique de ces permanents rémunérés, les partis stalinisés s’appuient sur un appareil de formation et de contrôle qui met l’accent sur la discipline volontaire et les techniques de formation de soi, comme l’autocritique ou l’autobiographie – une opération par laquelle un militant se raconte » par écrit au Parti. Pour le PCF, la période stalinienne, d’une grande rigidité idéologique, est aussi marquée par ses plus grands succès historiques, pendant le Front populaire ou à la Libération. Le culte qui entoure Staline, codifié avec soin, s’y est donc manifesté avec une intensité particulière… jusqu’au choc de la déstalinisation en 1956. On sourira de nous pour notre dévouement », devait ainsi écrire le communiste Louis Aragon dans un poème du Roman inachevé en 1956. 9Avec le temps, le stalinisme a aussi fini par désigner la rigidité intellectuelle, l’arbitraire et l’absence de liberté, surtout en matière d’ ce passage dans le langage courant en a simplifié le sens à l’extrême, et le stalinisme y a perdu le sombre attrait qui fut le sien au XXe siècle. Notes [1] Acronyme russe du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures. Dirigé par G. Iagoda, N. Ejov puis L. Beria, il absorbe la police politique lors de sa création en 1934. [2] Ce terme désigne les paysans riches », mais les critères qui définissent cette richesse sont très vagues.
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auniveau de la société – soumise, embrigadée et sur le plan de l’économie - planifiée . Répondez à cette question dans un développement bien organisé de 20 à 25 lignes. (Ou plus si besoin) Sujet relu par le professeur au début du cours en mettant l’accent sur les 3 parties notifiées dans l e devoir. 3 parties notées
Presentation Creator Create stunning presentation online in just 3 steps. Pro Get powerful tools for managing your contents. Login Upload Download Skip this Video Loading SlideShow in 5 Seconds.. L’URSS DE STALINE 1929-1941 un régime totalitaire PowerPoint Presentation L’URSS DE STALINE 1929-1941 un régime totalitaire. Introduction de Lénine à Staline. A. Lénine et la révolution. Affiche pour le 17e congrès du parti communiste, 1934. Elle s’adresse aux membres du parti donc au peuple, et fait le bilan de la politique menée jusqu’en 1934. Uploaded on Feb 12, 2012 Download PresentationL’URSS DE STALINE 1929-1941 un régime totalitaire - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - E N D - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Presentation Transcript L’URSS DE STALINE 1929-1941 un régime totalitaireIntroduction de Lénine à StalineA. Lénine et la révolutionAffiche pour le 17e congrès du parti communiste, 1934 Elle s’adresse aux membres du parti donc au peuple, et fait le bilan de la politique menée jusqu’en affiche de propagande politique cherche à faire passer un message politique. Lequel ici ? 1 Pour le comprendre, il faut décomposer l’affiche en zones. Combien peut-on en distinguer ici ? 2 3Lénine, imposant, qui surplombe le peuple en arme, indique la direction à suivre, celle de l’avenir et du drapeau. Un slogan de Lénine Tout le pouvoir au soviet », c’est-à-dire au peuple révolté. Un épisode de la révolution d’octobre 1917 la prise du Palais d’Hiver à Petrograd. Détail 1 que voit-on ?Dans quel sens lire l’image ? D’après l’affiche, Staline était l’héritier de Lénine, et le continuateur de son œuvre. Mais que pensait Lénine de Staline ? 1. Qui sont les successeurs possibles ? Le testament » de Lénine notes dictées par Lénine en décembre 1922 - janvier 1923 Le camarade Staline, devenu Secrétaire général, a maintenant un énorme pouvoir entre les mains et je ne suis pas certain qu’il sache user de ce pouvoir avec assez de prudence. D’autre part, le camarade Trotski, s’il est bien actuellement l’homme le plus capable, manifeste une trop grande confiance en lui et est trop attiré par le côté administratif des affaires. … Staline est trop brutal et ce défaut, parfaitement tolérable dans notre milieu et dans les relations entre nous les communistes, ne l’est plus dans les fonctions de Secrétaire général. Je propose donc aux camarades d’étudier un moyen pour démettre Staline de ce poste et pour nommer à sa place un autre homme qui serait plus tolérant, plus loyal, plus poli et plus attentif envers les camardes, d ’humeur moins capricieuse, etc. Ces traits peuvent sembler n’être qu’un infime détail. Mais à mon sens, ce n’est pas un détail ou bien c’en est un qui peut prendre une importance décisive. » Staline et Trotski sont les héritiers potentiels de Lénine 2. De qui Lénine se méfie-t-il le plus, et pourquoi ? • qui se méfie de Staline, car • Depuis 1922, il est très puissant Secrétaire général du PCUS; • - il est brutal, intolérant, capricieux, ni loyal ni poli. 3. Conclusion de Lénine ? Pour Lénine, il faut démettre Staline de son posteB. La conquête du pouvoir par StalineComment Staline fait disparaître jusqu'au souvenir de ses ennemis.... En haut à gauche un cliché pris en 1926 avec de gauche à droite Antipov, Staline, Kirov Chvernik et Akoulev. Puis les versions successives du même cliché retouché dates non précisées. Enfin sur la dernière version il ne reste plus que Staline... Les autres disparaissent au fur et à mesure des arrestations ordonnées par StalineLa compétition pour la succession de Lénine aboutit à la victoire de Staline qui élimine tous ses adversaires et notamment Trotski qui est banni de l’URSS en 1929 assassiné au Mexique en 1940 sur ordre de Staline dès 1928, il se retrouve seul à la tête de l’URSS Union des République socialistes soviétiques créée en 1922 .Le prolétariat, qui défile de gauche Lénine à droite Staline, est la base du régime Staline s’appuie sur le peuple porte des bannières soutenant la politique de Staline continuant celle de Lénine Oui, bonjour à la force magnifique du prolétariat révolutionnaire mondial ! Camarade Staline » Oui, bonjour au parti léniniste victorieux ! » Détail 3 que voit-on ? I. Une économie contrôlée par l’EtatA. Faire de l’URSS une puissance industrielle La tâche essentielle du plan quinquennal était de faire passer notre pays de sa technique arriérée à une technique nouvelle, moderne.... de transformer l' de pays agricole et débile... en un pays industriel et puissant, de passer de la petite économie rurale morcelée sur la voie de la grande économie collectivisée, d'éliminer complètement les éléments capitalistes et de créer une base économique pour la construction d'une société socialiste... Quel était le maillon essentiel du plan quinquennal ? C'était l'industrie lourde. Car l'industrie lourde peut reconstruire et mettre sur pied et l'industrie dans son ensemble, et les transports, et l'agriculture. C'est donc par elle qu'il fallait commencer. » J. Staline, Doctrine de l' 1938 Quels sont les objectifs de la politique économique de Staline ? Les objectifs de la politique économique stalinienne sont - transformer l ’URSS en puissance industrielle, - en développant d’abord l’industrie lourde; - en collectivisant et modernisant l’agriculture; Pour cela, il rompt avec la NEP Nouvelle Politique Economique qui est un retour limité au capitalisme de quel moyen atteindre ces objectifs ? Dans ce but, depuis 1928, le PCUS fixe des plans quinquennaux = tous les 5 ans 1. Qu’est-ce que le Plan ? LePlan quinquennal L ’usine de Noguinsk devait fournir une grande partie des cinquante millions de disques des phonographes annoncés au programme de 1935, soit 4 000 000, dont elle n ’a pu fournir que 1 992 000. En 1936, durant le premier trimestre, la production n’a été que de 49,8% du chiffre prévu par le plan; durant le deuxième trimestre, de 32,8% et seulement de 26% pour le troisième. » A. Gide, Retouches à mon retour de l ’URSS, Gallimard, 1937. Le Plan est un texte, établi par le PCUS pour 5 ans, qui fixe les objectifs de production que chaque entreprise nationalisée propriété de l ’État doit obligatoirement atteindre. 2. Les objectifs sont-ils atteints ? Mais les chiffres sont trop difficiles à atteindre. Donc il y a des sanctions pour les ouvriers la déportation, et les résultats de production sont truqués. Malgré cela, l’URSS devient la 2de puissance industrielle La collectivisation de l’agriculture au service de l’industrialisation Je veux parler du tournant radical opéré dans le développement de notre agriculture, allant de la petite économie individuelle arriérée à la grande agriculture collective avancée, au travail de la terre en commun, aux stations de machines et tracteurs, aux kolkhozes basés sur la technique moderne, enfin aux sovkhozes géants pourvus de centaines de tracteurs et de moissonneuses-batteuses. La réalisation du parti, ici, c ’est que, dans nombre de régions, nous avons réussi à détourner les masses paysannes de l’ancienne voie capitaliste de développement vers la voie socialiste de développement, qui évince les richards capitalistes … afin de leur permettre de se tirer de la misère et de leur asservissement au koulak, et de s ’engager sur la voie… du travail collectif de la terre. » Staline, discours du 7 novembre 1929. 1. Qu’est-ce que la collectivisation ? La collectivisation est le passage de la propriété individuelle privée à la propriété collective d’État des terres et du matériel agricole. 2. Sous quelles formes ? L’Etat encourage - la mécanisation avec des stations de matériels agricoles; - la création de kolkhozes et de sovkhozes. Kolkhoze ferme où la terre, les outils, les machines, le bétail sont mis en commun par les paysans. Sovkhoze ferme d’État où les paysans sont salariés. 3. Qui s’oppose à cette politique ? Les richards capitalistes » sont les koulaks paysans riches qui refusent la collectivise les terres afin - que l’Etat possède les terres et donc les récoltes celles-ci sont vendues à l’étranger pour financer son premier plan quinquennal -de nourrir les villes et les ouvriers qui sont le soutien du pouvoir stalinien, - d’assurer son pouvoir politique sur les paysans, jugés trop indépendants et pas assez collectivisation forcée des campagnes Terres appartenant aux nobles Avant 1917 Terres appartenant aux paysans Années 1930 Terres collectivisées par le kolkhoze Prairies communautaires II. La terreur stalinienneA. La mise au pas des campagnesQu’entraîne la collectivisation des terres ? TEXTE 1 PHOTO TEXTE 2 L’Etat mène une DÉKOULAKISATION, c’est-à-dire la déportation au goulag ou la liquidation des koulaks = paysans aisés et en fait de tous les paysans qui résistent à la collectivisation en détruisant récoltes et outils, en abattant le bétail. Cette politique qui entraîne des révoltes et une chute de la production, à l’origine de la grande famine de 1932-33 entre 2 et 5 millions de morts.B. La Grande Terreur4 février 1938 au matin. Visite de M. A. Avinova. N. N. a été arrêté pour la deuxième fois - cela fait deux mois qu ’il est emprisonné. Elle n’arrive pas à savoir où il se trouve. Outre les prisons connues, il y en a de clandestines il y en a plus de vingt par quartier. … 14 février 1938 au matin … Les arrestations se poursuivent - aucune accalmie. Les arrestations ne cessent pas dans les milieux militaires. L’académie militaire pendant un temps n’avait plus ni professeurs, ni auditeurs. » Journal de Vladimir Vernadski, in C. Groussef, Moscou 1918-1941. De l ’homme nouveau » au bonheur totalitaire., Éditions Autrement, 1993. Les procès de Moscou De 1936 à 1938, la police politique Guépéou puis NKVD de Staline purgea le parti et l ’armée se déroulèrent à Moscou 3 procès où furent, après torture, jugés et condamnés 54 personnes. La plupart furent fusillées. Parmi elles des vétérans du parti bolchevik, compagnons de Lénine, des anciens oppositionnels de diverses tendances et des agents provocateurs. Tous avouèrent des crimes impensables et réclamèrent le châtiment le plus sévère qui leur fut généreusement octroyé. Ces procès furent publics et largement couverts par la presse et les diplomates 1936 à 1938, lors des procès de Moscou, d’anciens cadres du Parti communiste compagnons de Lénine, … sont jugés et exécutés pour leur opposition à la toute puissance de Staline. De plus , la population est surveillée en permanence par la police politique NKVD qui encourage même la dénonciation. C. Le GoulagDes millions de personnes furent déportées dans un ensemble de camps de concentration le goulag. Construction du canal mer Baltique - mer Blanche, les opposants sont éliminés. Le Parti organise leur déportation et leur enfermement dans des camps goulag pour les isoler du reste de la population. On y meurt au travail, de malnutrition, de froid, de mauvais traitements. Les droits humains sont bafoués, les libertés individuelles ne sont pas respectées. III. La dictature A. Un chef unique, un seul partiÔ Grand Staline, ô chef des peuples, Toi qui fais naître l ’homme Toi qui fécondes la terre Toi qui rajeunis les siècles Toi qui fais fleurir le printemps Toi qui fais vibrer les cordes musicales Tu es la fleur de mon printemps Un soleil reflété par des millions de cœurs humains. » Rashimov, poème publié dans le quotidien Pravda, 28 août 1936. Un être exceptionnel Le petit père des peuples » on peut lire Grâce à notre bien-aimé Staline, nos enfants grandissent dans la joie et la prospérité » Le chef à la barre du vaisseau URSS, 1939 Le guide dans les rues, 7/11/1937Staline est à la tête du PCUS parti communiste de l’Union Soviétique, parti unique car tous les autres partis politiques sont interdits et éliminés. Il est le véritable maître du pays. Pour asseoir son pouvoir, il organise le culte de sa personnalité. Il apparaît comme - un être exceptionnel - le petit père des peuples » - le chef et le guide de l’URSS Culte de la personnalité adoration d’un chef comme un dieu par les moyens de la propagande affiches, journaux, tableaux, cinéma, radio…B. L’embrigadement de la société Pourquoi sont-ils si enthousiastes ? me demandai-je. Ils sont pauvrement vêtus. Ils ne sont même pas bien nourris. Tous ont l’air affamés … Je songe à la méthode communiste s ’emparer des enfants dès la crèche, les suivre dans les jardins d’enfants puis à l’école, les enrôler ensuite dans les Pionniers et les jeunes komsomols. Toujours les tenir en main par une propagande incessante ! La propagande ! La propagande ! Par la TSF, le film, l ’image, l ’affiche, le manuel, elle les poursuit partout. » Walter Citrine, À la recherche de la vérité en Russie, 1937. Comment la société est-elle encadrée ? Les individus sont modelés dès l’enfance, à l’école et dans des organisations de jeunesse pour en faire de bons communistes. La population est embrigadée. La propagande utilise tous les médias radio, cinéma, affiches, littérature, arts. Propagande Il suffit de voir les foules d ’acheteurs qui entrent dans les magasins et qui en ressortent avec des sacs pleins de produits les plus variés, avec des boites de gâteaux et de friandises ! Notre industrie alimentaire a été organisée de telle manière, grâce à l ’immense et géniale attention du camarade Staline, qu ’elle donne au peuple les produits les plus nourrissants, les plus hygiéniques et les meilleurs. » Pravda, 2 août 1936 25 janvier 1938 au matin. À Moscou, les produits alimentaires manquent. Inquiétude et perplexité. Il n ’y a pas toujours du beurre, du poisson, de la semoule. Le pain noir est de mauvaise qualité. Le hareng a disparu. Les ménagères s ’émeuvent et se plaingnent de plus en plus. » Journal de Vladimir Vernadski Comment la presse est-elle utilisée par l’Etat ? Dans quel but ? La presse est censurée afin de contrôler la vie et les pensées de tous les membres de la société, pour forger un homme nouveau ». D’autres exemples de propagande les parades militaires ou sportives Anniversaire de la Révolution d ’Octobre à Leningrad en 1938 Grande parade de la jeunesse soviétique sur la place Rouge à Moscou, 1935Un exemple de propagande le stakhanovisme le mineur Stakhanov aurait extrait en un jour 14 fois plus de charbon qu’un ouvrier ordinaire afin d’encourager tous les travailleurs à produire davantage pour construire plus vite la société communiste. La propagande est donc l’action menée sur les individus pour les convaincre d’une idée supériorité du communisme.Conclusion Le bilan de la terreur dans l ’URSS de Staline au total 10 à 15 millions de morts de la création de l ’URSS à la mort de Staline en 1953QU’EST-CE QU’UN REGIME TOTALITAIRE? URSS de Staline Un chef Staline 1928-1953, petit père des peuples » Un parti le Parti communiste Un chef concentre les pouvoirs culte de sa personnalité Un parti unique Une dictature pouvoirs concentrés Affiches, cinéma, peinture, sculpture, grandes cérémonies, journaux, livres …pour former le bon communiste Utilisation de la propagande Volonté de former un homme nouveau Une population embrigadée esprits contrôlés -Ennemis = koulaks, opposants à Staline … -NKVD = police politique -Goulag = camps de travail Des ennemis ou opposants poursuivis par la police politique, emprisonnés et éliminés Une population surveillée Collectivisation, kolkhozes, nationalisation des entreprises, planification. Une économie contrôlée L’Etat décide de la politique économiqueLe drapeau rouge avec les symboles de l’URSS née en 1922 - a la faucille = les paysans - b le marteau = les ouvriers - c sur un globe = la révolution universelle, - d des gerbes de blé = la richesse - e un soleil levant = la naissance d’un nouveau monde - f l’étoile = l’Armée Rouge Retour affiche La collectivisation vécue par les paysans en 1932 Chaque nuit, tout le monde devait tout abattre et l’on abattait tout bœufs, moutons, porcs, même les vaches. Celliers et hangars regorgeaient de viande. Il courait des bruits sinistres Il faut abattre, c’est plus à nous ! ». Abattez vite, on va tout nous confisquez! ». Et l’on abattait. On s’empiffrait. Razmiotinov débarqua avec un groupe chez Damaskov au moment du déjeuner. Citoyen, on t’expulse de chez toi, avec confiscation de tes biens et de ton troupeau ». Damaskov se leva, jeta sa cuillère Pourquoi on me fait ça! » On t’anéantit comme classe » Classe des Koulaks paysans aisés Mikhaïl Cholokhov, Terres déchiffrés, 1932 La grande famine organisée en Ukraine en 1932-1933.
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En 1929, Staline est parvenu à éliminer tous ses opposants politiques personnels ou à les faire fuir Trotski. Staline prend la succession officielle de Lénine et engage son pays dans le grand tournant. La réalisation de ce projet mobilise la société soviétique dans son entier de sorte que l'exaltation de la production passe par l'instauration rapide d'un régime de terreur. 1. L'instauration d'une dictature entre révolution et terreur Lénine a contribué à la nomination de Staline au poste-clef de Secrétaire général du parti en 1922, afin de mieux le contrôler. A la mort du premier en 1924, Staline se pose en héritier politique légitime. a. Staline et le pouvoir oLa conquête du pouvoir. Staline, le petit père des peuple, devient le chef absolu du nouveau régime, un chef charismatique et omnipotent. Il s'appuie sur un parti de masse unique, qui assure la diffusion des valeurs sociales et idéologiques. A la différence de Mussolini et d'Hitler, la conquête du pouvoir par Staline ne se pose pas en terme de légalité électorale, mais plutôt en terme de conquête à l'intérieur du Parti communiste. oUne terreur politique et limitée La première expression de la terreur stalinienne est politique et limitée aux personnes qui s'opposent au Secrétaire général. Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique les indésirables », les hypocrites » et les carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate. Staline veut légitimer et conforter son statut, au détriment même de ses alliés et camarades de la veille. Ces mesures débouchent sur un important renouvellement des militants. oUn renouvellement des militants Staline gratifie, privilégie et promeut des hommes, afin qu'ils lui soient redevables et ainsi qu'ils le servent. Une relation fusionnelle s'instaure alors entre un parti et ses apparatchiks dévoués corps et âmes à son chef par les largesses accordées au sein même du corps de l'Etat. Staline s' assure donc, par des avantages, l'emprise de son pouvoir sur la bureaucratie interne au parti. Progressivement le régime de la terreur s'institutionnalise, et vise l'ensemble de la société. b. Les instruments de la terreur Staline s'appuie sur la soumission o D'une police d'Etat d'abord GPU puis NKVD en 1934. La police politique est un instrument absolu de surveillance du parti comme de la société. Totalement dévouée à Staline, qui seul la contrôle , la police d'Etat cumule pouvoirs policiers et judiciaires et reçoit de nombreux privilèges. o De commissaires politiques. o De tribunaux d'exception. 2. La terreur comme mode de gouvernement Progressivement Staline ambitionne de réformer tous les pans de la société civile soviétique en utilisant la terreur. a. La collectivisation En novembre 1929, Staline décide la collectivisation des terres et de l'agriculture afin de briser le pouvoir des koulaks, petits propriétaires terriens. A ce moment précis, la Révolution russe enregistre un nouveau tournant qui oppose désormais les ouvriers aux paysans, dénoncés comme ennemis du régime. En février 1930, des ouvriers soutenus par des commissaires politiques du parti obligent 13 millions de paysans à intégrer les kolkhozes ferme où la terre et les moyens de production sont mis en commun. Ainsi les biens et les terres sont confisqués, tandis que leur administration est confiée à chaque assemblée générale de kolkhoze, en fait à des apparatchiks. Le système agricole s'effondre les paysans font de la résistance passive et ne travaillent plus. Ils fuient vers les villes pour échapper aux conditions de travail dans les kolkhozes. Staline autorise, presque contraint, une décollectivisation contenue, et moins de 20% des terres sont encore collectivisées au mois de juin 1930. Staline profite de ce répit pour encadrer la future campagne de collectivisation par des membres du parti formés aux questions paysannes. Elle reprend en janvier 1931 et concerne 75 % des terres. En 1939, 98 % des terres appartiennent à l'Etat. b. Les victimes de la terreur oLa population rurale Staline en appliquant la collectivisation a supprimé la société rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anéanti les velléités d'opposition d'un monde rural réfractaire au nouveau régime, en le poussant à fuir vers les villes. Pour d'autres, la collectivisation a eu des conséquences plus dramatiques environ 6 millions de paysans sont morts, victimes d'exactions, d'exécutions sommaires, de règlements de compte, des premières déportations, et de la famine qui s'empare de l'URSS dès 1932. 6 millions de morts selon les estimations les plus basses. oLes membres du parti Si l'on n'ose le critiquer officiellement, des voix s'élèvent depuis la tribune du parti. L'assassinat de Kirov, dirigeant du PC de Léningrad, en 1934, sert de prétexte à Staline pour procéder à l'épuration du parti, dans une grande série de procès, dont les procès de Moscou. Les procès de Moscou 1936-38, visent à éliminer la plupart des anciens cadres du parti dont tous les fidèles de Lénine et les hauts fonctionnaires du parti. Ainsi Zinoviev, Boukharine, Trotski et Boukharine sont éliminés tantôt jugés pour complot, trahison ou sabotage. Cette épuration est rendue possible par une modification du code pénal, qui instaure le principe de responsabilité collective. oL'armée Dans l'armée, la même folie de l'épuration sévit - élimination des huit amiraux et de quatorze des seize généraux; - élimination de trois maréchaux sur cinq, dont Toukhatchevski ; - élimination de la moitié des officiers. Ainsi le commandement de l'armée est exsangue. c. Bilan de la terreur Nombreuses sont les estimations quant aux victimes de l'épuration et de la terreur stalinienne. Soljenitsyne, dans l'archipel du goulag, évalue à 10 millions le nombre de victimes. Les recherches les plus récentes estiment en fait qu'il y aurait eu 15 millions de prisonniers en tout en camp de travail entre 1930 et 1953 ; pour un taux moyen de décès annuels de 10 %, c'est à dire quasiment 12 millions de morts dans les goulags pour l'ensemble de la période. Les exécutions quant à elles ont été de 800 000 environ pendant la grande terreur 1937-1939. Et il faut encore ajouter à ces chiffres, les victimes de la famine de 1932-1933, 6 millions de morts selon l'estimation la plus basse. Ainsi le règne de Staline a engendré selon les estimations les plus vraisemblables un total général de décès pour raisons politiques approchant les 20 millions de morts. L'essentiel La terreur stalinienne, motivée à l'origine par une crainte excessive des rivalités dans les sphères du pouvoir s'est rapidement élargie à l'ensemble de la société, traquant chaque opposant ou traître présumé. A la différence de la terreur nazie guidée par une doctrine raciste, la terreur stalinienne s'est appliquée dans le seul but d'étendre le pouvoir personnel de Staline. La terreur de masse a permis à Staline d'asseoir les fondements d'un régime totalitaire en causant la mort d'environ 20 millions de personnes jusqu'en 1941. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? 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Hitlerva développer un fort sentiment de colère, d « Art 42-43- Il est interdit à l’Allemagne de maintenir ou de construire des fortifications sur la rive s armées sur cette zone. Art 51- Les territoires cédés à l’Allemagne en 1871 sont réintégrés dans la souveraineté française. Art 80-81-87 – L’Allemagne reconnait et respectera l’indépendance et les frontières de
CorrigéAnalyse du sujet Points communs et différences » le sujet invite à travailler sur la notion de totalitarisme en comparant différents points qu'il convient de sélectionner. On évitera de suivre un plan simpliste fondé uniquement sur les éléments communs et les différences. Régimes totalitaires » il faut aborder le communisme soviétique à partir de 1917, le fascisme au pouvoir en 1922, le nazisme à partir de 1933. Le sujet commence au moment où ces régimes sont au pouvoir, mais il convient de connaître les éléments idéologiques énoncés le communisme soviétique, le fascisme et le nazisme sont des régimes totalitaires, répondant à la définition de ce terme, ils n'en conservent pas moins des différences essentielles. Comment peut-on caractériser ces régimes, à la fois dans leurs spécificités et dans leur appartenance au modèle totalitaire ?Proposition de planI. Des régimes fondés sur des idéologiesA. Le communisme un humanisme au service d'une dictature au nom du bonheur » se met en place la dictature du prolétariat et le communisme de guerre depuis 1917.B. Le fascisme le culte de la modernité et de la violence. Sources idéologiques du fascisme, associant nationalisme et culte de la Le nazisme une idéologie raciste. L'idéologie nazie s'enracine dans l'association du racialisme et du idéologies sont donc différentes, mais, à l'exception du racialisme jusqu'en 1938, nazisme et fascisme présentent des parallèles et un rapport de Différentes voies d'accession au pouvoirA. La révolution révolution d'octobre 1917 en L'accession légale au pouvoir dans un contexte de violence nazisme et fascisme gardent apparentes les formes de légalité nomination par le Roi pour Mussolini, élection pour Hitler, mais le contexte de brutalité et de rôle des milices faussent le jeu La révolution de palais » Staline renforce le totalitarisme communiste en prenant le pouvoir à la mort de Les pratiques totalitaires du pouvoir formes semblables, contenus opposésA. Culte du chef et État omniprésent dans tous les totalitarismes, on trouve un chef, un parti qui se superpose à l'État, lui-même s'immisçant dans tous les domaines de la vie des Entre répression et propagande deux aspects des régimes, avec les camps nazis et soviétiques, les confinati italiens. Mais les opposants et les personnes persécutées ne sont pas les mêmes le nazisme ajoute la volonté d'extermination des juifs, des homosexuels et des personnes Une volonté de suprématie volonté de répandre la Révolution URSS, de faire dominer le peuple ou la race fascisme et nazisme, les totalitarismes s'affrontent Guerre d'Espagne, mais s'allient en 1939 pour vaincre les régimes ont pour point commun la violence, la répression, le parti unique, la volonté de séduction et d'obéissance dû au chef et à la nation. Toutefois, des différences demeurent, notamment entre l'universalisme communiste d'une part, et le nationalisme et le racialisme du fascisme et du nazisme d'autre part.
Ilsupprime la démocratie, instaure le IIIème Reich et fait basculer rapidement l’Allemagne dans un régime totalitaire. Dès lors, le régime instaure une dictature très autoritaire fondée sur le nationalisme, l’antisémitisme, le racisme. Hitler organise un système policier pour contrôler la société. Les polices politiques : la Gestapo et les SS traquent et éliminent les
1. Le marxisme-léninisme, Staline et les classes sociales Le marxisme-léninisme est une idéologie soviétique associée à l’expression du communisme dont les objectifs sont d’imposer l’égalité sociale par la révolution et mettre fin à la domination des bourgeois sur les idéologie est née de l’interprétation des idées de Marx par Lénine. Staline s’appuie sur l’héritage idéologique de son mentor Lénine pour lutter contre l’ennemi intérieur, c’est-à-dire le bourgeois capitaliste ». Le communisme stalinien vise ainsi à construire une société égalitaire sans classe sociale et à produire l’Homme nouveau que Trotski décrivait comme une version améliorée », nouvelle, de l’homme ». 2. L’encadrement de la société Staline, qui concentre tous les pouvoir en URSS à partir de 1929, installe un régime totalitaire toute la société est contrôlée. Il s’appuie sur la propagande pour renforcer son autorité sur la population. Il est ainsi présenté comme le guide du peuple Vojd » et la presse est acquise à sa cause Pravda. Le parti communiste PCUS, parti politique unique, permet également de contrôler les travailleurs en s’assurant que chacun suit bien la ligne politique et idéologique définie par le chef. Les jeunes ne sont pas épargnés les Komsomols servent ainsi à encadrer la jeunesse soviétique et à la modeler à l’image du nouvel homme communiste chère à Staline. De manière à étouffer les critiques à l’égard du régime et à maintenir la population sous le contrôle du PCUS, le régime stalinien met en place la terreur avec la police politique NKVD et les déportations vers le goulag. Sur le plan économique, le régime Soviétique se caractérise par un contrôle total de l’économie dans le but de faire de l’URSS une grande puissance industrielle et agricole, libre et indépendante nationalisation des entreprises, plans quinquennaux, collectivisation appropriation collective des moyens de production – terres, usines et entreprises.Dans les campagnes, la collectivisation des terres se traduit par la mise en place des Kolkhozes au détriment des propriétaires terriens les koulaks qui sont violemment persécutés arrestations, déportations vers des goulags ou exécutions c’est le processus de dékoulakisation ». 3. La Grande Terreur PPO Entre 1937 et 1938, la Grande Terreur est organisée par Staline etl’État soviétique dans le but d’éradiquer définitivement des éléments jugés nuisibles à la nouvelle société communiste imaginée par Staline. Tous les opposants réels ou supposés de Staline et de sa politique sont ainsi la cible d’une répression sans précédent tout le monde peut être Grande Terreur prend la forme d’opérations secrètes et bureaucratiquement planifiées. Par exemple, les corps des victimes sont camouflés pour limiter la résistance de mettre en œuvre son projet d’homogénéisation et de purification de la société socialiste, le régime stalinien multiplie les jugements arbitraires et les condamnations sans forme de procès donnant lieu à des emprisonnements, des déportations dans les camps du Goulag travail forcé ou même à des assassinats par le NKVD police politique.Le bilan de la Grande Terreur est dramatique 1,6 million d’individu arrêtés et environ personnes 750 000 tuées. Vocabulaire Collectivisation processus de mise en commun des moyens de production terres, usines et entreprises.Communisme idéologie dont le but est de supprimer la propriété privée et d’établir l’égalité sociale entre les camps de travail forcé où sont envoyés les opposants au organisation de la jeunesse communiste. → lieu d’embrigadement.Kolkhoze mise en commun des terres, des outils et du bétail dans une exploitation agricole paysan aisé en URSS et par extension, toute personne opposée à la collectivisation des terres.NKDV police politique du régime stalinien. Schéma Le régime totalitaire de Staline Schéma La Grande Terreur 19378-1938
. 173 383 230 204 252 157 43 82
développement construit sur le régime totalitaire stalinien