Accueil > Actualités Abonnés 01/01/2011 à 00h01 Actualités © Fnac Centre - PHOTO - Pour lire l'intégralité de cet article, testez gratuitement AMC - édition Abonné L’exposition Archi & BD » qui s’est tenue de juin à novembre à la Cité de [...] ABONNEZ-VOUS POUR ACCÉDER AU CONTENU DE Pas encore abonné ? Bon été ! 29/07/2022 Actualités 300 La rédaction d’AMC vous souhaite un bel été et vous donne rendez-vous en septembre pour de nouvelles actualités. D’ici là , inscrivez-vous pour recevoir des newsletters thématisées pendant tout le mois d’août expositions estivales, livres, profession, etc.. Découvrez aussi la base de données […] Équerre d'argent 2022 les candidatures sont […] 16/06/2022 Équerre d'argent 300 La 40e édition de l'Équerre d'argent est lancée ! Proposez vos réalisations sur la plateforme dédiée avant le 9 septembre 2022. Le prix organisé par les rédactions du Moniteur et d'AMC a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. […] Annuel AMC 2022 proposez vos réalisations 07/07/2022 Appel à projets 300 La rédaction d'AMC sélectionne les 100 bâtiments qui ont marqué 2022 pour les publier dans son numéro spécial "Une année d'architecture en France". Proposez vos réalisations avant le 21 octobre 2022, en remplissant le formulaire disponible à ce lien. Les dossiers de candidature doivent comporter […] Galerie Abonnés La tragique épopée du plastique - Exposition 28/07/2022 Exposition 300 Longtemps adulé, désormais honni, le plastique n'a pas bonne presse. Pourtant, il fait partie intégrante de notre quotidien, et de notre histoire. Comment en sommes-nous devenus dépendants ? Où le plastique est-il essentiel et où peut-il être réduit ou remplacé ? De quelle manière pouvons-nous […] Galerie Abonnés Refuge pop et recyclé pour chiens, oiseaux et […] 27/07/2022 Réalisations 300 Destiné aux éducateurs canins et aux particuliers, ce centre de formation faut aussi office de refuge pour les oiseaux et les chauve-souris. Sa couleur vert pistache uniformise le travail d'assemblage de matériaux de récupération, mené par les architectes de l'agence Eeestudio. La commune rurale de […] La pensée d'Anni Albers - Livre 27/07/2022 Livres 300 L'exposition Anni et Josef Albers », cet hiver au musée d'art moderne de la ville de Paris, a donné un coup de projecteur sur le splendide travail de tissage d'Anni Albers, laquelle était artiste, enseignante, artisane, designer textile et théoricienne. Pour la première fois traduits en français, […]
Telleétait la gageure à laquelle s'est attelé Jean-Marc Thévenet à la demande de François de Mazières, président du lieu. Le résultat est une réussite, puisque fan de BD ou néophyte,
Cela ne vous aura pas échappé, la bande dessinée envahit les musées depuis quelque temps. Ces expositions mettent l’accent sur un auteur Moebius à la Fondation Cartier, Le voyage imaginaire de Hugo Pratt à la Pinacothèque de Paris, Art Spiegelman à Beaubourg, Robert Crumb au MAM ou sur une thématique Vraoum, bande dessinée et art contemporain à La maison rouge, Architecture et BD, la ville dessinée à la cité de l’architecture, Mangapolis à la cité de la BD. Nous assistons à une véritable légitimation muséale où les œuvres, autrefois consacrées via l’album publié, le sont aujourd’hui par leur genèse… la planche dessinée[[[ Le mariage musées/BD ne va pas sans poser quelques problèmes concernant les buts recherchés, la nature des publics respectifs, la place de la narration dans l’exposition, etc.]]. Nous pouvons enfin nous délecter des magnifiques originaux où la virtuosité des dessinateurs et coloristes enchante les regards et les esprits. Se pose alors la question du lien pédagogique. Qu’est-ce qu’un professeur peut espérer trouver dans ces expositions ? S’adressent-elles à un niveau/public particulier ? Peut-on les aborder comme celles, plus coutumières, de peinture ou de sculpture ? Pour y répondre, nous avons rencontré plusieurs responsables de la gestion public et scolaires » des institutions ayant dernièrement organisé des expositions autour de la bande dessinée. Vraoum ! Quand l’art contemporain rencontre la bande dessinée. La maison rouge, fondation Antoine de Galbert, a organisé une superbe exposition Vraoum ! trésors de la bande dessinée et art contemporain, en 2009. Vue de l’exposition Vraoum ! Trésors de la bande dessinée et art contemporain, 28 mai-27 septembre 2009, La maison rouge, Paris, ©Marc Dommage. Au premier plan Peinture murale de Rivane Neuenschwander. A l’arrière-plan, Lolita d’Alain Séchas. Comme son nom l’indique, celle-ci interrogeait les relations complexes et diverses de ces expressions artistiques. Stéphanie Molinard, chargée des publics et de la programmation, nous indique que l’une des volontés de La maison rouge est de réaliser, trois fois l’an, un focus sur des collections privées. La bande dessinée est quelque chose que l’on ne voyait pas dans les institutions. Et les originaux auraient disparu s’ils n’avaient pas été collectionnés par des privés. La bande dessinée relève d’un domaine qui tombe dans les failles, l’idée était de montrer ces planches issues de collections comme des originaux d’artistes. » Les deux commissaires, David Rosenberg et Pierre Sterckx, ont conçu la présentation des œuvres selon plusieurs sections thématiques et chronologiques Les pionniers de la bande dessinée », Far west », Bestioles et créatures », Walt Disney productions », Hergé et la ligne claire », etc. Entre chaque section BD s’intercalaient des œuvres d’art contemporain en lien avec la thématique de la section. Des enseignants sont venus avec leurs classes, en grande partie des lycées ou des étudiants en écoles d’art. L’exposition était essentiellement destinée aux adultes, car il y avait beaucoup de choses à lire. Aucun aménagement spécifique n’avait été prévu pour s’adapter aux plus jeunes et, la section “l’enfer” s’adressait à un public averti », nous rappelle Stéphanie Molinard. Qui plus est, l’exposition se déroulait peu de temps avant et après les vacances estivales, ce qui ne facilitait guère la venue des classes. Du coup, un autre public s’est approprié l’exposition excepté l’enfer » évidemment !, les enfants des centres de loisirs l’occasion pour la fondation de mettre au point un outil pédagogique apte à guider et intéresser les plus jeunes. Intitulé Livret jeux pour enfants » et créée par deux étudiantes en histoire de l’art sous la direction de Stéphanie Molinard, celui-ci se voulait à la fois ludique et savant. Extrait du livret jeux pour enfants, Vraoum ! Trésors de la bande dessinée et art contemporain, La maison rouge, Paris. Pour chaque section, un petit texte explicatif était donné puis, une devinette visuelle leur permettait de porter un regard informé, doué d’une intention. Globalement, les enfants ont adoré les œuvres d’art contemporain car nul besoin d’une lecture soutenue pour être appréhendées. L’œuvre de Rivane Neuenschwander a obtenu un franc succès grâce à son aspect interactif des craies laissées à disposition invitaient tout un chacun à imaginer son histoire, sa propre narration voir photo ci-dessus. Le Little Nemo de Peter Land a également plu ainsi que la section consacrée à Walt Disney et les super-héros ô combien décrépis de Gilles Barbier. À la maison rouge, comme dans d’autres institutions, il est possible de venir préparer l’exposition gratuitement lorsque l’on s’est inscrit avec un groupe. Archi & BD la ville dessinée En 2010, une grande exposition thématique, consacrée aux liens qu’entretiennent la bande dessinée et l’architecture s’est tenue à la Cité de l’architecture & du patrimoine, à Paris. Fort de son succès, elle a même été prolongée de quelques mois pour le plus grand plaisir des amateurs. Résolument ambitieuse, cette exposition orchestrée par Jean-Marc Thévenet ancien directeur artistique du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême et Francis Rambert directeur de l’Institut français d’architecture — Ifa se déclinait en quatre sections Il était une fois Winsor McCay » du pionnier de la bande dessinée aux villes naissantes en passant par les super-héros des mégalopoles américaines, L’esprit moderne » avancées scientifiques, nouveaux espaces architecturaux et utopies, Itinérances de la bande dessinée » nomadisme et voyages et Regards croisés » quand les architectes s’emparent de la bande dessinée. L’exposition, étalée sur une période pourtant peu propice aux sorties pédagogiques de juin à novembre, a drainé un public scolaire très important. Anne Ruelland, directrice des publics, nous donne les chiffres 32 groupes scolaires ont fréquenté les ateliers soit 862 élèves et 166 groupes sont venus visiter l’exposition soit 4 113 élèves de collège et lycée. Les jeunes enfants du CP à la 6e pour lesquels l’exposition s’avérait trop ardue et complexe avaient droit à un atelier sur mesure Paris-Tokyo, villes en morceaux ». Dans ce bel espace de 150 m2, les enfants inventent une ville à partir du puzzle de Paris d’Armelle Caron et partent à la découverte du Tokyo de Florent Chavouet. Munis d’un carnet de voyage, ils consignent souvenirs architecturaux, observations minutieuses et imaginent à leur tour les quartiers, les bâtiments et les habitant d’une ville idéale » Extrait du livret des activités culturelles de la cité, septembre 2010-juin 2011. Pour les publics scolaires, de préférence à partir de la 6e, des visites guidées étaient proposées. Les scolaires sont particulièrement choyés puisque le musée ouvre le matin, en dehors des heures habituelles réservées au grand public, afin qu’ils puissent découvrir l’exposition dans de bonnes conditions. Au nombre des outils disponibles pour les enseignants, hors visites guidées, le musée avait élaboré un guide en partenariat avec l’équipe du Journal de Mickeycf. Livret de l’exposition coécrit et distribué avec Le journal de Mickey, supplément gratuit du n° 3024, 02/06/2012. © Disney – © F. Chavouet – Ed. Picquier – © CAPA / DR. Construit de manière chronologique et calqué sur les sections auparavant citées, ce livret donnait de très bons repères historiques et thématiques à la fois concis et précis. Des quizz et devinettes émaillaient la lecture, guidant à la fois l’œil et la connaissance. Moebius-Transe-Forme C’est à la Fondation Cartier, à Paris, que nous finissons ce parcours thématique, en nous replongeant dans l’exposition consacrée à Mœbius, immense dessinateur et père de héros aussi connus que Blueberry et John Difool dont la disparition laisse des générations d’auteurs orphelins. Pour ceux qui connaissent l’architecture structurée et épurée de Jean Nouvel, il sera aisé d’imaginer la répartition de la scénographie. Trois espaces pour trois thématiques, idéal pour un roulement avec des petits groupes d’élèves ! En premier, l’espace du rez-de-chaussée s’organisait autour d’un long ruban blanc sur lequel étaient exposés les dessins des principaux personnages imaginés par Mœbius Blueberry, Arzach, le major Grubert, John Difool, Stel et Atan mais également de nombreux autoportraits de l’auteur. À cette première salle, correspondait dans Le guide des enfants » un jeu d’identification à partir duquel ils pouvaient repérer facilement tous les personnages. Dans un second temps, la salle obscure située à droite de l’entrée permettait de voir l’adaptation en 3D d’une histoire courte imaginée par l’auteur La planète encore 2010, Mœbius et Geoffrey Niquet. Enfin, les œuvres exposées au sous-sol révélaient les thèmes chers à l’auteur la métamorphose, la rêverie, la transformation ou encore la monstruosité. L’occasion de découvrir les esquisses préparatoires à de nombreux projets cinématographiques tels Le Cinquième élément de Luc Besson, Abyss de James Cameron ou encore Tron de Steven Lisberger. Cette dimension pouvait être approfondie au cours d’ateliers originaux comme Métamorphoses en mouvement » où les enfants étaient initiés à la technique du stop motion.[[L’animation en volume ou animation image par image stop motion et go motion en anglais est une technique d’animation permettant de créer un mouvement à partir d’objets immobiles. pour produire une séquence animée.]] Les institutions muséales ont saisi tout l’intérêt de proposer aux enseignants des documents pédagogiques, des ateliers et des animations spécifiques afin que les expositions consacrées au 9e art soient abordables pour les plus jeunes. In fine, une exposition, et quelle que soit sa nature, ne peut être abordée sans un cadre structurant » apte à guider le regard tout autant que l’intellect, faute de quoi – et pour paraphraser Daniel Arasse – On n’y voit rien ». Article publié le 18 juin 2013 Lecture 7 min. Par Mélie Jouassin, professeur d’arts plastiques, collège les Ormeaux à Fontenay-aux-Roses Académie de Versailles/
Lexposition "Archi et BD" se tient à Paris jusqu'au 28 novembre, à la cité de l'architecture et du patrimoine. L'occasion d'interroger les relations entre urbanistes et dessinateurs de BD, une
-C'est à nouveau un honneur que d'avoir eu l'occasion de participer à un numéro du magazine Beaux Arts. Dans ce hors-série consacré aux liens qui unissent architecture et bande dessinée à l'occasion de l'exposition Archi et BD, la Ville dessinée à la Cité Chaillot, je signe le premier chapitre intitulé 1900-1958 Il était une fois en Amérique. Ceux qui connaissent ma passion pour les comics et comix américains se doutent que j'ai pris énormément de plaisir à parler de Winsor McCay et de George Herriman mais aussi de l'auteur australien Shaun Tan dans l'article Les Pionniers US à l'assaut des buildings. Même plaisir au moment d'évoquer Daredevil un personnage qui me fascine depuis mes rencontres avec Frank Miller, David Mazzucchelli et Brian Michael Bendis dans l'article Les Superhéros au coeur de Manhattan. Du coup, je n'ai pu m'empêcher de reparler de Daredevil et de Frank Miller et David Mazzucchelli dans l'article La Grosse Pomme croquée où j'évoque aussi Jacques Tardi, André Juillard et bien entendu Art Spiegelman et Will Eisner... Le plaisir est d'autant plus grand que je participe à l'ouvrage en compagnie de Vincent Bernière, Stéphane Beaujean, Bob Stone et Sophie Trelcat. Sans parler de la superbe iconographie qui enlumine ce numéro... Mon seul regret, comme toujours, est de n'avoir pu évoquer plus longuement certains aspects du rapport à la ville comme de parler du travail de Greg Shaw sur Travelling Square District... Mais il en va ainsi du travail d'écriture dans un magazine qui est un exercice sous contrainte qu'il faut aborder comme un véritable défi. J'ai appris tant de choses sur l'histoire des gratte-ciels, de l'architecture de New York et de Chicago en écrivant ces articles que j'espère sincèrement être parvenu à partager tout cela avec les lecteurs et les lectrices. Soit. L'ouvrage est disponible en librairie au prix de 9,00€. Avis aux curieux! Nicolas.
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