Descriptifproduit: Des livrets à manipuler et des illustrations douces et colorées pour découvrir la vie à la ferme et ses habitants. Le petit veau gambade dans le pré auprès de sa mère, pendant que le tracteur laboure le champ. Mais que fait le petit cocon dans la boue ? Ce jeu propose aux tout-petits leurs premiers encastrements simples et leur fait
Anne-Marie Sohn a trouvé l'amour dans les archives judiciaires. Quoi de mieux, pour fouiller l'intimité d'une époque pudique, que le récit des grands déballages dans les prétoires? On s'y exprime vertement, on raconte des détails qu'ailleurs on tait. Pour peindre le paysage amoureux de la fin du XIXe siècle aux années 1960, la professeure d'histoire contemporaine à l'université de Rouen a aussi épluché lettres et journaux intimes. Mais les textes, rappelle-t-elle, ne donnent souvent qu'une vision masculine du sujet, car longtemps il fut difficile pour les femmes d'évoquer leur sexualité. Depuis, elles se sont bien rattrapées. A l'aube du XXe siècle, au sortir d'une période corsetée et, on l'a vu, mal dans sa peau, s'amorce une révolution des moeurs qui va lentement mûrir jusqu'aux années 1960. Il a donc fallu cent ans, marqués de surcroît par les deux guerres mondiales, pour inventer la nouvelle liberté de l'amour ? Anne-Marie Sohn Il a fallu en effet un long cheminement des mentalités pour que les individus osent s'affranchir de l'influence de la religion, de la famille, du village, des solidarités de métier. Comme l'a raconté Alain Corbin, de nouveaux comportements se sont éveillés à la fin du XIXe siècle, en opposition avec la morale officielle, victorienne. Ils vont se développer au XXe siècle, provoquant une rupture éthique dans l'histoire des rapports entre hommes et femmes. Ce sont les gens modestes, et en premier les femmes, qui s'engagent sur cette voie. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement RETROUVEZ >> Notre dossier sur l'amour et le sexe au fil des siècles et l'article sur les moeurs au XIXe, siècle des oies blanches et des bordels" Petit à petit, elles rompent avec le vieux modèle de la virginité à laquelle la religion les soumettait, elles surmontent la peur de l'opinion et la hantise de l'enfant non désiré, elles prennent de plus en plus de risques. Comment se manifeste cette libération? La première grande mutation, c'est la fin du mariage arrangé, effective vers 1920, d'abord dans les milieux populaires, où règne une grande liberté de moeurs et où l'on est moins guidé par les intérêts patrimoniaux. L'exode rural et le salariat rendent les jeunes gens plus autonomes ceux qui "montent" à Paris n'ont plus leur père, ni M. le Curé, ni le maire du village pour les surveiller. Ils cherchent naturellement à être heureux. Le du bonheur n'est-il pas de vivre avec quelqu'un que l'on a choisi et avec qui on s'entend bien? L'idée remonte les classes sociales, jusqu'aux bourgeois on affirme désormais que les relations matrimoniales doivent être d'abord fondées sur un sentiment réciproque. L'amour devient le ciment du couple. Le mariage de convenance paraît alors honteux. Dès lors, on cultive le sentiment amoureux, on en est fier. Les lettres d'amour, abondantes au début du siècle dans les milieux populaires, le montrent à l'évidence elles sont maladroites, bourrées de fautes d'orthographe, mais développent une rhétorique enflammée. Entre 1900 et 1939, les cartes postales amoureuses représentent généralement un couple dans un décor bucolique l'homme tend à sa compagne un bouquet de fleurs. L'image est souvent accompagnée d'une courte poésie "Je suis tout entier à vous. Mon coeur est à vos genoux. Un mot de vos lèvres fera mon bonheur." C'est une véritable soif d'aimer qui s'exprime soudain. Oui. Maintenant, il faut aimer! C'est la règle. On commence à s'en convaincre si on ne connaît pas l'amour, on gâche sa vie. Et on passe petit à petit de l'idée qu'il faut aimer son mari ou sa femme à l'idée, autrefois scandaleuse, qu'il faut vivre ses amours quand elles surviennent. Certaines personnes suivent leurs engouements, se marient en trois mois, divorcent, cherchent ailleurs... D'autres trouvent la tendresse dans l'adultère, se jettent dans les bras d'un jeune homme sans l'assurance du mariage... Celui-ci reste donc toujours à l'horizon ? Bien sûr. L'amour est revendiqué, mais les nécessités sociales ne disparaissent pas. On se rencontre au travail, à l'usine, au champ, au mariage de la cousine -un grand classique- ou dans les fêtes du village, c'est-à-dire dans le même milieu social. Le cancan est une danse exécutée en couple, très populaire dans les Béraud, le Café de Paris, vers 1900/Wikimedia CommonsCertains aiment au-dessus de leur condition, mais s'exposent à l'opposition des parents. Les jeunes filles ont cependant plus de latitude. Un quart des ouvrières parviennent à se marier avec un homme de la petite-bourgeoisie les ouvriers, eux, ne font pas de "beaux" mariages. C'est le résultat de la séduction, qui prend de plus en plus d'importance. Désormais, il faut plaire. Les jeunes gens ont plus de liberté pour se rencontrer et flirter. Oui. Les lieux de loisirs se multiplient. Le dimanche, les cafetiers ouvrent des bals dans leur arrière salle. Au début, il y aura un violoneux. Puis, ce sera le phono, le dancing, le cinéma et, après la Seconde Guerre mondiale, les boîtes et les surprises-parties. Grâce à la bicyclette, puis aux services d'autocar, dès l'entre-deux-guerres, on va de fête en fête. Savoir danser devient le passeport indispensable de l'amour. Les jeunes gens prennent l'habitude de sortir le dimanche, de se revoir. Ils se "fréquentent". On imagine que, dans un tel contexte, la sexualité, elle aussi, se libère. C'est l'autre grande transformation du moment. Dès l'entre-deux-guerres, la morale sexuelle se fait de plus en plus élastique. Certes, l'Eglise n'accepte la sexualité conjugale que mise au service d'une fécondité illimitée. Mais un nombre croissant de catholiques affirment que l'amour et le plaisir sont indissociables. Et les interdits tombent. "Sexe" et "coït" le langage se libèreOn le voit dans le vocabulaire jusque-là, les relations sexuelles étaient évoquées de façon euphémique ou à l'aide d'un lexique renvoyant à la saleté ou au péché. Désormais, on utilise des termes anatomiques, et on dit "sexe", "vagin", "coït"... Le langage se libère. Les consciences aussi. Tout cela déculpabilise les pratiques sexuelles. Mais on ne parle toujours pas de sexualité aux adolescents. Qu'en savent-ils alors? Rien. Excepté dans certains milieux populaires où on est assez franc, notamment sur le chapitre des maladies vénériennes, le silence prévaut dans les familles jusque dans les années 1960. La seule éducation amoureuse est négative "Fais attention, méfie-toi des garçons !" répète-t-on aux filles. "Méfie-toi des filles de mauvaise vie!" dit-on aux garçons. A chacun de glaner des informations là où il peut. Mais les parents veillent. Simone de Beauvoir raconte comment, dans l'entre-deux-guerres, sa mère collait les pages tendancieuses des livres pour qu'elle n'y ait pas accès. Sur ce plan, les filles ne sont pas placées à la même enseigne que les garçons. La notion de la nécessaire initiation du jeune homme subsiste. Dans le monde masculin, on se moque des puceaux. Le jeune homme se déniaise avec des prostituées ou une fille "légère". Mais il trouve rarement une partenaire de son âge. Car, pour traduire son amour en sexualité, la jeune fille veut avoir l'assurance d'être épousée. Dans la bourgeoisie, on reste attaché à la virginité féminine si la future épouse n'a pas été vertueuse avant le mariage, elle risque de ne pas l'être ensuite c'est la vieille hantise de ne pas être le père de son enfant. D'où, en effet, une inégalité complète des comportements sexuels entre filles et garçons. Cela dit, ces derniers ne peuvent pas faire n'importe quoi. Qu'est-ce qui est réprouvé? Il est très mal vu qu'un jeune homme noue une liaison avec une femme mariée ou qu'il engrosse une jeune fille sans l'épouser. Si on fait une "bêtise", comme on disait alors, il faut la réparer on "fête Pâques avant les Rameaux", c'est-à-dire que l'on se marie avec la fille enceinte. Si le garçon prend la fuite, il est unanimement condamné. Dans les milieux libérés, comme chez les ouvriers parisiens, où l'on vit en concubinage, on ne fait pas un drame si un enfant naturel survient. Mais, d'une manière générale, les filles sont prudentes, et très surveillées. Au fil des années, pourtant, se développe l'idée que l'amour et la sexualité vont ensemble, et que, si on est sûr d'aimer, on peut prendre le risque d'aller plus loin. Les liaisons avant le mariage vont se développer de manière impressionnante. Un cinquième des filles ont des relations prénuptiales à la Belle Epoque. Elles sont environ un tiers pendant l'entre-deux-guerres et la moitié dans les années 1950. Plus d'amour dans le couple, cela veut-il dire aussi plus de tendresse? Les relations à l'intérieur du couple sont un peu plus égalitaires, même si les femmes sont toujours chargées des tâches ménagères et éducatives. Pour l'opinion, le mari violent n'est plus le maître, mais un homme brutal, que l'on désapprouve. Mais on peut se demander si l'affirmation du sentiment amoureux n'aboutit pas aussi à des formes de domination masculine plus insidieuses la femme se soumet non plus par pression mais par amour. Toutes les manipulations affectives sont possibles, telle la jalousie tyrannique exercée par certains maris. Le couple s'érotise. L'acte sexuel lui-même, conduit jusque-là de manière assez primitive, va-t-il s'adoucir? Oui. Dans l'entre-deux-guerres, les caresses se généralisent, ainsi que le baiser profond sur la bouche, autrefois jugé scandaleux, même en privé un arrêt de la Cour de cassation de 1881 le jugeait constitutif du crime d'attentat à la pudeur!, qui devient maintenant le symbole de la passion. Au lit, l'accent est mis sur les préliminaires. Même si les femmes refusent catégoriquement la sodomie, qui va jusqu'à une forme de viol exercé dans un esprit de domination, la sexualité buccale se développe. Cela va de pair avec le progrès de l'hygiène intime. L'amour sans plaisir, une situation embarrassanteMais les femmes gardent une ancienne pudeur. Dans les milieux populaires, même si on fait parfois l'amour en plein jour, à l'écurie ou sur la huche, on garde ses vêtements. Et dans la chambre conjugale, on se déshabille, mais on reste dans le noir. S'aimer, ce n'est pas s'abandonner. Cependant, à partir des années 1930, les femmes vont à la plage, elles portent un short, une jupe-culotte, elles montrent leurs jambes. Petit à petit, le corps se dévoile. Et le plaisir féminin, jusque-là nié? Les médecins s'inquiètent de voir des traumatismes subis par ces oies blanches qui arrivent au mariage dans la plus grande ignorance. Les femmes ne parlent pas du plaisir, mais elles y pensent. Certaines trompent leur mari, le plus souvent avec quelqu'un de plus jeune, et se défendent en disant "Il est plus habile que toi." Ce qui veut bien dire qu'elles recherchent le plaisir. L'absence de sexualité heureuse dans le couple, même amoureux, commence à devenir une source de tracas. L'idéal, c'est donc de former un couple non seulement amoureux, mais aussi sexuellement épanoui. Le mariage, le sentiment, le plaisir sont réunis. De toute notre histoire de l'amour, c'est la période la plus idéaliste! L'idéal est en effet de lier les trois. En plus, on veut des enfants, ce qui complique la gageure. Et on travaille, de surcroît! La barre est donc placée très haut. Et rares sont ceux qui l'atteignent. Alors, à partir des années 1930, certaines femmes, notamment catholiques, commencent à vivre dans le leurre, tentant de se persuader que tout va bien; elles restent mariées par devoir, mais se noient dans l'amertume. Autre revers de la médaille les couples fondés sur l'amour se brisent plus facilement qu'avant. De 75 à 80% des demandes de divorce sont formulées par des femmes. Les guerres mondiales modifient-elles cette évolution? La révolution amoureuse n'a pas connu de rupture. Je crois que la sexualité et l'amour ont une chronologie indépendante des événements politiques. Certes, il y a la frustration des soldats, l'homosexualité latente au front, dont on ne sait rien... Certains soldats ont connu de terribles violences. Comment revenir ensuite à un idéal amoureux? De leur côté, les femmes ont mal vécu l'absence; les retours ont donc été difficiles, nombre de divorces ont suivi. Dans les campagnes, les effets de la Première Guerre ont été dévastateurs. Il y avait tellement peu de garçons que les parents ont laissé les filles faire ce qu'elles voulaient. L'émancipation s'est ainsi accélérée. Les années qui ont suivi 1945 sont, comme les Années folles, marquées par une volonté d'émancipation. On songe au film Les Tricheurs, de Marcel Carné, qui montre une jeunesse sexuellement très libérée. Oui. C'est aussi Bonjour Tristesse, de Françoise Sagan, Les Amants, de Louis Malle, Le Blé en herbe, d'Autant-Lara... La jeunesse éprouve un immense appétit de vivre, elle aspire à l'amour. A partir de 1945, l'hédonisme s'introduit dans les couples légitimes. Le baby-boom en sera un effet. On va devenir exigeant en matière sexuelle dans les années 1960, on ne se marie pas sans avoir "testé" sa future. Si ça se passe mal, on rompt. Cette fois, on veut du plaisir. L'amour n'est pas suffisant. Parfois, il n'est même plus nécessaire. La voie vers la libération sexuelle et amoureuse était, selon vous, inéluctable? En amour comme ailleurs, il y a une avant-garde, dont les comportements finissent par se généraliser. Certes, tout au long du XXe siècle, certains moralisateurs tentent de revenir en arrière les femmes doivent rester à la maison, elles ne doivent pas avorter, ne pas vivre en concubinage... Mais leurs discours sont inopérants. Lentement, on va passer de l'amour idyllique à la sexualité obligatoire. La "révolution sexuelle" des années 1960 et 1970 est donc le fruit de toutes ces décennies de transformations. La maîtrise de la reproduction, avec la pilule et la légalisation de l'avortement, va achever cette libération. Désormais, tous les corps-à-corps amoureux sont possibles. >> Du premier baiser à l'alcôve, Aubier; Chrysalides. Femmes dans la vie privée [XIXe- XXe siècles], Publications de la Sorbonne. LIRE AUSSI >> Le sexe à la préhistoire cro-Magnon devait connaître la passion" >> Le sexe au fil des siècles "Les Romains ont inventé le couple puritain" >> Le sexe à l'Ancien Régime "Embrasser une femme mariée est passible de décapitation" >> Le sexe au fil des siècles "L'amour est l'ennemi de la Révolution" >> Extrait du Grand Format numéro 18, L'amour au fil des siècles, juillet-août-septembre 2016, en kiosque actuellement, 6,90 euros. Une du hors-série "L'amour au fil des siècles"L'Express Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
Enzoet Crottine T.1 - la surprise de Mémé ! de Cantin, Marc - Cantin, Isabel - Mosca, Fabrice et d'autres livres, articles d'art et de collection similaires disponibles sur AbeBooks.fr. vie ã la ferme: Bande dessinées - AbeBooks
1. La ferme à cour fermée2. La ferme à cour ouverte3. La ferme à bâtiments dispersés La disposition des bâtiments de service et de l'habitation d'une ferme révèle le système économique qu'elle pratique et une certaine conception technique. En Normandie trois types de fermes se différencient par leur organisation et leur répartition. 1. La ferme à cour fermée Cette ferme dispose ses bâtiments, tous joints autour d'une cour. On y pénètre par un porche en face duquel se trouve habituellement la maison. Autour se suivent grange, écurie, étable, charreterie, pressoir, cellier, remise, etc. Mis à part les volailles, les animaux vivent en stabulation. Les bâtiments réservés aux récoltes et au matériel tiennent une place importante, signes d'un système basé sur les céréales. Ces fermes sont caractéristiques de deux régions - la bande sinueuse des plaines allongées du Plain jusqu'au delà de Sées- les marges de la Picardie et de l'Ile-de-France Plan d'ensemble, état en 1979 1 – Porche d'entrée 9 – Charreterie 2 – Cour fermée 10 – Ecurie 3 – Habitation 11 – Poulailler débarras 4 – Laiterie 12 – Etable à veaux 5 – Fournil 13 – Porcherie 6 – Chapelle 14 – Enclos des porcs 7 – Salle de traite 15 – Ancien pigeonnier 8 – Parc d'attente
LaFerme Bleue. La maison couleur du temps, en réalité surnommée La Cambrousse par l’artiste, est l’atelier du peintre parisien Chop dans lequel il travaille depuis 1960. Il a axé sa réflexion autour du thème du temps. Son œuvre tourne autour des quatre saisons et des quatre âges de la vie. Il a mis 10 ans pour finaliser la
Crédit photo Les fêtes de Pâques arrivent en avril cette année, et un homme, David Latimer, ne peut que se souvenir du dimanche de Pâques de l’année 1960. Comme en 2022, ce dimanche tombait aussi le 17 avril, et ce jour-là, un homme à la main très verte a décidé de planter un jardin dans une bouteille… Une idée qui lui est venue par hasard alors qu’il disposait d’une énorme bouteille dont il n’avait pas l’utilité; il s’est dit qu’il allait tenter l’expérience d’en faire un jardin ! Il ne devait pas s’attendre à ce que celui-ci devienne mondialement connu. Le jardin dans la bouteille de David Latimer n’a pas été arrosé depuis 1972, et pourtant, il est magnifique ! plante peut résister à l’enfermement ? David Latimer a planté dans sa bouteille quelques graines de tradescantia, que nous appelons aussi “misère”. Ces plantes sont connues pour être très robustes, et pour se multiplier comme par magie, ou presque. La misère est une plante un peu envahissante, et le fait d’être enfermée dans une bouteille ne l’empêche absolument pas de pousser, la preuve ! Pendant les douze premières années, l’homme a arrosé ses plantations, et en 1972, il a décidé de sceller hermétiquement sa bouteille. Et en privant la plante d’oxygène, elle aurait pu tout simplement mourir. Mais pas du tout ! Au contraire, Mr Latimer a juste tourné méthodiquement sa bouteille afin de l’exposer à la lumière du soleil pour qu’elle se développe uniformément dans la bouteille. Il explique ne l’avoir jamais taillée et l’avoir laissée évoluer comme bon lui semblait avec comme seule barrière, les parois de la bouteille. Image d’illustration. Crédit photo Mais comment est-ce possible ? Normalement, une plante a besoin d’air, d’eau, de lumière. Mais il semblerait que cette misère ait pu développer son propre microsystème à l’intérieur de la bouteille. En absorbant la lumière du soleil, elle a pu provoquer l’humidité dont elle avait besoin, et surtout la convertir en énergie. Ce cycle bien connu s’appelle la photosynthèse. Concrètement, l’espace étanche crée un écosystème autonome dans lequel la plante utilise la photosynthèse pour se fournir en éléments nutritifs qu’elle utilise, puis recycle. Avec la seule lumière du soleil, la plante peut donc survivre car elle lui fournit l’énergie nécessaire à la création de ses propres nutriments. Quant à l’eau, la plante a également développé un système autonome l’humidité qui se crée dans la bouteille est absorbée par les racines, puis libérée lorsque la plante transpire. Grâce aux parois de verre, elle redescend vers les racines, qui peuvent ainsi être à nouveau irriguées. Quant aux feuilles qui tombent de la plante, elles forment un humus que la plante réutilise pour se nourrir. Image d’illustration. Crédit photo Comment réaliser votre jardin dans une bouteille ? Il faudra d’abord choisir un récipient en verre de grande contenance, avec un col large pour accéder facilement à l’intérieur. Un grand bocal de légumes ou de moutarde sera parfait pour débuter l’expérience. Au fond du pot, il faudra ajouter du terreau de rempotage par exemple, et du gravier pour le drainage. Enfin, une couche de compost sera la bienvenue, toujours pour nourrir votre plante. Quant aux variétés, vous pouvez choisir de la misère comme David Latimer, mais également des fougères, des helxines ou encore des urticaceae. La plupart sont des plantes herbacées qui n’ont pas besoin de soins particuliers. Vous n’aurez plus qu’à arroser en évitant les feuilles, et placez votre pot à la lumière du jour, mais en évitant le plein soleil. Rendez-vous dans soixante ans pour nous faire découvrir votre jardin dans une bouteille peut-être ? Mes sujets de prédilection sont l'écologie, l'environnement, les innovations solidaires et les actualités en général. J'espère que vous prendrez plaisir à me lire. Ma devise "Carpe Diem" parce que la vie est trop courte et qu'il faut en savourer chaque instant.
Lesite de la Ferme des Villes se trouve au lieu-dit La Plesse sur la commune de Trébry, dans les Côtes d’Armor. A gauche, la Ferme des Villes en 1950 et à droite, de nos jours. « C’est entre les années 1960 et les années 1980
La “Generale Maatschappij” a été fondée en 1822 par le roi Guillaume Ier des Pays-Bas. Cette société avait pour mission de stimuler la prospérité des provinces du sud des Pays-Bas à l’époque. Une grande partie de la Forêt de Soignes qui représentait alors une superficie de quelque 10 000 ha était vendue. Au moment de l’indépendance de la Belgique en 1830, les 4 400 ha restants ont été repris par l’état Belge et “conservés intacts” jusqu’à ce jour. Après son indépendance, la Belgique a érigé sa propre société mieux connue sous la “Société Générale de Belgique”. En 1836, cette société vend quelque 185 ha situés le long de la chaussée de Waterloo, au fortuné général Pierre-Joseph Lecharlier, originaire de La collection communale - photo colorisée artificiellement en 2010Lecharlier construisit un imposant complexe agro-industriel à la cour rectangulaire avec de hauts murs en brique, souvent appelé Château. Ce fantasque avait des idées non-conformistes sur les semis. Les moissons qui ont suivi n’étaient pas à la hauteur des espérances. Il ne fallut pas longtemps avant que les problèmes financiers ne voient le jour. Dans la perspective d’une faillite, il démarre en 1841 un abattoir pour extraire d’une manière particulière de la graisse animale, mais avec peu de succès. Le général finit par prendre le large vers le Mexique, dans l’espoir de se refaire une fortune mais périt en 1847, dans une tempête dans le Golfe du collection communale - photo colorisée artificiellement en 2010Le bien est racheté par la veuve Cool et connaît par la suite encore quelques propriétaires. En 1869, Louis Blaret y exploite une distillerie. Une machine à vapeur de 40 chevaux suffisamment puissante pour couper la pierre naturelle se trouvait dans le complexe. On ne sait pas si c’était dû à la qualité de son brandy » mais petit à petit, la ferme a pris la dénomination de ferme Blaret. L’eau résiduelle de la distillerie inquiétait les autorités communales qui craignait une contamination des eaux du Molenbeek. La fin de la première guerre mondiale 1918 correspond également à la fin des distilleries à 1910, la destination du bâtiment a changé en habitation. A partir de 1920, les terres sont converties en un terrain de golf, Club de golf de Waterloo » avec une réputation exceptionnelle dépassant nos frontières. La haute société » d’Europe y venait jouer et faire du lobbying. Le Roi Léopold III et la Princesse Liliane Baels étaient des hôtes réguliers. Le dernier propriétaire était la famille Lambeau de 1922 à 1980. Pendant les années 50-60, le terrain de golf a été Agenstchap Onroerend Erfgoed - 2010L’étang adjacent était celui des Lustige Vissers » littéralement Les plaisants pêcheurs », association fondée en août 1969 par le président Lucien Declercq ainsi que Gilbert Bauwens, Freddy Declercq, Robert Lefaible et Michel Lonbois patron du café voetbal sur la place Winderickx à Alsemberg. Jean Degreef fut président dans les années 80-90, secondé par son épouse Nicole et son frère Victor. Des concours de pêche étaient régulièrement organisés au cours desquels Miel Vercammen actuel président du club de cyclisme de De Hoek a participé, et fut une saison couronné champion du de Freddy Bauwens, gagnant du concoursLa ferme a été classée en 1981. Délaissée elle s'est dégradée pendant plusieurs décennies. A partir de 2015, la ferme Blaret a été reconvertie en une maison de repos de luxe.
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