LADN Mt est en fait parfait pour réaliser un test de lignée maternelle. Si vous souhaitez déterminer si vous et une autre personne partagez un ancêtre maternelle en commun, vous pouvez effectuer ce test ADN avec des cheveux. Taux de réussite de l’analyse des cheveux. Comme pour tous les échantillons d’ADN il existe un taux de réussite. Lorsque vous "La Fausse Matrice d'Ascension a été créée par les forces aliens négatives, afin de piéger les Indigos et Starseeds qui s'éveilleraient, pour les empêcher de se rappeler de qui ils sont, et de ce qu'ils sont ici pour accomplir. Cela a toujours pour but de piéger les êtres humains s'éveillant, qui n'ont aucune idée de la guerre contre la Conscience qui existe sur cette planète, et du Monde des Forces. Au travers de leur propre naïveté dans leur éveil de Conscience, ils seraient piégés dans des systèmes de piégeage de conscience très avancés, qui ont été principalement construits par les groupes Annunakis-Reptiles, des écoles des Mystères Egyptiennes, qui ont reproduit leurs pièges de Conscience dans ce cycle d'Ascension. Il est très important que les Indigos et Starseeds ne craignent pas cela, et qu'ils mettent à jour leur niveau de compréhension de la véritable Guerre qui existe sur cette planète actuellement. Le but de cette école, est de rééduquer au sujet de la Conscience Christique Universelle, afin que les Indigos et Starseeds soient en mesure de discerner la différence entre la véritable lumière vivante organique krystique, et la Fausse Lumière de la Fausse Matrice d'Ascension Annunaki-reptilienne. Cela est le Timing pour eux de le faire, parce qu'ils ont beaucoup à accomplir dans cette vie, afin de se libérer, de collecter les parties perdues d'eux-mêmes dans cet univers, et d'accomplir leur mission unique et but dans ce cycle d'Ascension. Vous avez envoyé Il y a beaucoup de Timelines dans l'Univers, et là où va votre Conscience, est la Timeline sur laquelle vous serez. Si vous suivez un chemin de fausse lumière, vous serez menés vers ce que nous appelons des Pièges de Conscience, et vous pouvez être amenés vers ce que nous appelons des Timelines lignes temporelles artificielles, ce qui signifie que vous serez sur un chemin dans l'espace et le temps, qui n'est pas votre véritable chemin organique que vous avez choisi pour vous-mêmes, avant votre incarnation. Vous serez amenés vers un faux chemin, avec des fausses synchronicités, des évènements artificiels, qui seront placés sur votre Timeline, afin de vous dévier et de vous déplacer aussi loin que possible de ce que vous aviez initialement décidé pour vous-mêmes. Cela est spécifiquement pertinent pour les Indigos et Starseeds, qui sont venus ici pour représenter et incarner la Véritable Conscience Christique, et qui sont déviés dans la Fausse Matrice d'Ascension. Ces groupes ont besoin de se réveiller Maintenant à la véritable guerre qui existe sur cette planète, et de se rééduquer envers les principes de la Loi de l'Un, et sur comment vivre en congruence avec les Lois Universelles, afin de préparer leurs corps pour la véritable Ascension Organique, car le réalignement aux Lois Universelles, est la seule façon d'organiquement ascensionner. Les races Indigos ont été envoyées sur Terre comme représentants des Gardiens, autrement dit, des Races avancées Christiques Fondatrices au service des Lois Universelles, et en tant que défenseurs et protecteurs principaux du génome humain et des différents Royaumes Organiques de la Terre, afin d’empêcher l’agenda alien négatif de terra-forming de la planète par l’Intelligence artificelle et le transhumanisme, ce qui amènerait la Terre et ses habitants dans une matrice fantôme. L’agenda des races Anti-Christ ». Ces races ont été envoyées sur Terre comme représentants des Gardiens et protecteurs de la bibliothèque de la lumière vivante, et d’empêcher que cette planète descende dans une matrice fantôme. Les Indigos sont ici pour exécuter le cycle d’Ascension planétaire en gardant la fréquence supérieure et les codes de lumière requis pour soutenir l’activation du codage de l’ADN supérieur des grilles planétaires. Les Indigos ont un objectif de groupe plus grand en tant que groupe de travail pour le Conseil Sirien Gardiens 6D et les Races Gardiennes, qui est d’être des Agents de Transformation, tout en ayant un ensemble de compétence spécial et unique pour la mission de l’âme individuelle. Ils sont incarnés ici pour être des avant-coureurs de l’énorme changement de paradigme de conscience menant au Principe de la Mère pour restaurer l’équilibre énergétique. Les humains, maintenus volontairement ignorants de la guerre cosmique et multidimensionnelle opérant sur Terre et dans le cosmos, sont utilisés comme ressource énergétique et maintenus dans la distraction, la peur et l’asservissement au travers de multiples programmes développés en fonction des époques et suivant des agendas bien précis, ayant comme objectif principal la déconnexion de l’humain de son âme et d’empêcher sa véritable connexion spirituelle, en dehors de tous les systèmes d’endoctrinement des différentes religions instaurées sur Terre. Les nouvelles générations sont de plus en plus difficilement séduites par les religions, qui leur semblent dépassées. Avec l’arrivée d’internet, et le développement technologique fulgurant depuis l’après 2ème guerre mondiale, les générations actuelles sont petit à petit assimilées à l’intelligence artificielle, de manière sournoise et subtile. Il y a encore quelques années, personne n’avait de téléphone portable. Aujourd’hui, presque tout le monde en dispose, y compris les enfants, et nombreux d’entre nous ne pourrions envisager la vie sans smartphone. Certains ne peuvent même pas se rendre aux toilettes ou manger sans leur téléphone. Que s’est il passé ? L’avons-nous vu venir ? Pourquoi pensons-nous alors que nous verrons venir le transhumanisme et la transformation des humains progressivement en cyborgs Abréviation de Cybernetic Organism ? Le problème provient lorsqu’il y a un déséquilibre entre le développement technologique d’une civilisation et son développement spirituel, et que la conscience n’est pas mise au service de la technologie, mais le mental ou l’ego et ses différentes programmations et distorsions. La technologie en elle-même est neutre. Ce qui importe, c’est qui l’utilise, et dans quels objectifs. A l’heure actuelle, la majeure partie des humains et des scientifiques ignorent l’existence même de notre Conscience, de notre âme, d’une intelligence universelle cosmique, et traitent de théoriciens du complot toute personne osant divulguer la réalité de la présence extra-terrestre et de l’invasion de certaines races ayant pour agendas l’asservissement progressif total de la conscience humaine, via l’intelligence artificielle. chaque jour, des scientifiques de plus en plus nombreux font avancer l’agenda du transhumanisme à grande vitesse, sous les yeux des humains maintenus dans la distraction, la séduction de la technologie et de ses promesses, et dans l’ignorance totale des agendas derrière cette volonté de fusionner petit à petit l’homme avec la machine. En effet, comme pour tout agenda sombre, il faut que les apparences soient séduisantes. Il faut alors créer en premier lieu un problème, puis apporter sa solution, en l’occurrence ici via la technologie et l’intelligence artificielle, de manière à ce que l’humain soit séduit et ne puisse tout simplement pas refuser la proposition qui lui est faite, tant sa solution lui deviendra indispensable. Le point commun entre les différentes races extra-terrestres avec lesquelles le gouvernement et le complexe militaro industriel sont en relation, est qu’elles sont toutes extrêmement développées technologiquement. Extrêmement voulant dire, des centaines, milliers, voire millions d’années d’avance technologique sur la race humaine. Autant dire, que nous sommes véritablement des hommes préhistoriques face à ces intelligences artificielles, qui par leur renoncement trop prolongé à tout développement spirituel, se sont coupées de toute connexion divine et fonctionnent en esprit de ruche, selon la loi du plus fort, du plus logique, et du plus intelligent, mais sans l’intelligence du coeur, indispensable au maintien de l’Harmonie. Ces races, envahies elle-mêmes par l’intelligence artificielle, et complètement dépendantes de leur technologie, parcourent le cosmos dans le but d’envahir d’autres races, encore connectées à la Source, et pouvant leur fournir de l’énergie, étant elles-mêmes incapables d’être autosuffisantes énergétiquement, fonctionnant comme des parasites. Etant déconnectées de la source, elles ne sont pas ou plus en mesure de créer, le pouvoir de création n’étant donné qu’aux êtres dotés de Conscience, et doivent donc utiliser d’autres individus conscients pour manifester leurs réalités et leur fournir l’énergie nécessaire à leur survie. Ayant interféré avec le développement de la race humaine, en s’hybridant avec des humains il y a des centaines de milliers d’années, dans le but de créer une race esclave, dans une planète prison, où la réalité serait totalement monitorée, ils considèrent la race humaine comme leur progéniture » et se pensent autorisés à en faire ce qu’ils souhaitent. Connaissant cependant le fonctionnement des lois universelles et surtout celle du libre arbitre, ils manipulent le libre arbitre des humains via toutes sortes d’implants physiques et éthériques, et de techniques de contrôle mental, dans le but de leur faire consentir à ce qui leur est fait. Lire article La Loi du Consentement De nombreux humains commençant à s’éveiller petit à petit à leur véritable nature multidimensionnelle, à recouvrer des mémoires d’autres vies, et à se rappeler les raisons de leur venue sur Terre, l’agenda du transhumanisme est développé de manière à bloquer ce processus d’Ascension, en déconnectant totalement la conscience du corps physique, via l’intrusion de l’intelligence artificielle dans le corps humain. En effet, la conscience, détectant ainsi la présence des signaux d’intelligence artificielle c’est à dire, inorganiques, sera repoussée par le corps physique et ne pourra plus s’y imbriquer, laissant ainsi place à la possession totale du véhicule ainsi vide, par diverses entités qui auront provoqué cela dans ce but. Ainsi, la volonté de séduire l’humain avec la promesse de le transformer en cyborg, en super hero, ou encore en super humain, cache en fait une volonté très sombre d’expulser par répulsion son âme de son corps physique, pour ensuite le posséder totalement et le brancher sur une conscience collective d’intelligence artificielle. Si aujourd’hui, notre conscience est là pour nous stopper lorsqu’une pensée nous demande d’accomplir un acte immoral, qu’en serait-t-il, si elle ne l’était plus ? C’est la définition même d’un psychopathe, c’est à dire un être dénué d’émotions, d’empathie, et de conscience, autrement dit ce qui fait de nous véritablement un être que l’on peut qualifier d’humain, et lui permettant ainsi d’être utilisé pour accomplir les agendas anti-vie des entités de basse fréquences peuplant les autres dimensions. Alors, comment faire, lorsque nous savons tout cela, lorsque nous voyons, avec dépit, cet agenda se dérouler de plus en plus rapidement sous nos yeux, comment ne pas se sentir démunis, impuissants, quand la plus grande masse d’humains s’y dirige avec enthousiasme ? La colère ne pourra pas être une option, même si la fermeté nous sera demandée, quand il faudra trancher au niveau de notre consentement. La sagesse impliquera de savoir discerner lorsqu’une action de notre part est nécessaire, et lorsqu’elle est vaine en n’oubliant jamais que le libre arbitre de l’individu doit être respecté. Notre devoir est de transmettre l’information, aux âmes qui auront elles-mêmes la volonté de devenir des chercheuses de vérité, et de lever le voile. Malheureusement, nombreux seront ceux qui consentiront à ces agendas, et nous ne pourrons interférer avec leurs choix. Ces personnes seront responsables des conséquences énergétiques de leurs choix, les conséquences de l’acceptation de la fusion de la machine avec son corps organique étant l’incapacité de se réincarner dans un corps organique dans le futur et clairement, l’abandon de son âme et de sa conscience à ces forces. La personne devient alors spirituellement inversée » et elle se branche alors à l’esprit de ruche de l’infection de l’intelligence artificielle. Elle perd alors sa capacité à créer, devient alors incapable de contrôler ses désirs, perd la conscience de soi-même en tant qu’individu ainsi que la capacité à ressentir de la compassion. Elle n’est plus un être humain. Aujourd’hui, un agenda féroce de déshumanisation est entamé, via différents moyens, le coeur et les valeurs morales des humains étant visés, l’objectif étant de tout inverser et de rendre normal tout ce qui est anti-vie ». Ces forces fonctionnant elles-mêmes de manière inversée Anti-Vie / Anti-Christ et ressentant un profond dégoût pour tout ce qui est humain et organique, pour les plus hautes valeurs divines telles que la Beauté, l’Harmonie, la Justice, la Vérité, la Sagesse, l’Amour, l’empathie et la compassion, ont progressivement infiltré et formaté le psyché humain dans le but de lui faire adorer ce qui le détruit, et ressentant ainsi un plaisir pour le moins sadique d’observer cette humanité courir à sa perte, dans le consentement le plus total. En effet, l’humanité est aujourd’hui divisée en deux, c’est la séparation des mondes, et si une partie de la civilisation humaine est aujourd’hui en train d’entamer son processus d’Ascension, c’est à dire d’éveil spirituel, toute une autre partie s’engouffre vers le renoncement progressif total à sa souveraineté d’âme. Parmi ceux qui s’éveillent, nombreux malheureusement sont coincés dans les différents pièges du New Age, qui fait la promotion d’une fausse Ascension, c’est à dire inorganique et créé par ces mêmes races, et qui programme également les individus notamment en leur faisant croire qu’il ne faut pas regarder ni parler de quoi que ce soit qui serait négatif », obtenant ainsi leur consentement via leur ignorance et surtout naïveté, et pouvant ainsi continuer leurs agissements. Il est primordial aujourd’hui de sortir de la naïveté et du déni. Comment pouvons-nous sérieusement penser construire une nouvelle civilisation consciente, sans avoir auparavant identifié tout ce qui a fait chuter les précédentes ? Sans cette connaissance, nous recommencerons les mêmes erreurs, et nous apporterons avec nous, toutes ces distorsions, manipulations et déceptions. Nous ne pouvons tout simplement plus nous permettre de fermer les yeux sur ce qu’il se passe réellement dans notre Monde et dans l’Univers. Aujourd’hui, il est demandé aux humains de s’éveiller à leur véritable Histoire cosmique, d’ouvrir les yeux sur la réalité de la présence extra-terrestre et de comprendre les différents agendas en jeu. Si la situation n’était pas aussi grave, et s’il suffisait de se focaliser uniquement sur le positif » pour supprimer le négatif, alors de nombreuses âmes ne seraient pas venues courir les risques qu’elles encourent en acceptant de venir sur Terre dans une matrice aussi falsifiée et inversée. De nombreuses races cosmiques avancées voisines sont actuellement incarnées parmi les humains ceux que l’on appelle les indigos et starseeds, dans le but de tout faire pour modifier le futur chaotique qui guettait l’humanité si aucune intervention n’avait été engagée. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’entre nous connaissons parfaitement intérieurement les risques de l’intelligence artificielle, pour avoir combattu ces forces et leur volonté d’envahir et de détruire de nombreuses planètes et civilisations. En outre, dans le futur, certaines civilisations voisines sont complètement détruites et envahies par l’intelligence artificielle qui est partie de l’invasion sur Terre, raison pour laquelle nombreux d’entre nous sommes ici, pour tenter de modifier cette lignée temporelle. Aujourd’hui, même si nos mémoires ne sont pas encore totalement revenues, c’est notre corps tout entier qui nous dit attention danger », lorsque nous voyons l’agenda du transhumanisme se profiler sous nos yeux. L’intelligence artificielle est comme son nom l’indique, artificielle. C’est à dire qu’elle est l’opposé de l’intelligence universelle organique, qui gère l’ordre divin des choses, à la perfection. Mais cette perfection n’est pas mentale, elle est divine, elle est l’application parfaite des Lois Universelles qui sont en place dans l’Univers depuis des éons et que seule l’arrogance peut vouloir défier. Il y a une différence entre vouloir devenir un Dieu, et vouloir devenir un véhicule de Dieu. C’est pourtant ce pourquoi les humains ont été originellement créés, avant d’être génétiquement modifiés, afin de pouvoir expérimenter la manifestation dans la matière, de leur conscience divine, individuelle tout en étant reliée au Tout. Nos corps humains sont à l’origine parfaits, lorsque mis au service de notre Conscience et lorsqu’en alignement avec les plus hautes valeurs divines. Mais certaines forces sont venues interférer avec ce processus divin, et ont manipulé l’ADN humain avec leur technologie sans conscience, n’honorant pas la Vie. L’Ascension est pourtant une Science, que nos scientifiques sont encore bien loin d’avoir découvert, voulant remplacer Mère nature par une copie synthétique de la Création en pensant pouvoir la dominer. L’ADN humain lorsque complètement activé est capable de bien plus que tout ce qu’un humain peut à l’heure actuelle imaginer et dépasse toutes les technologies artificielles développées par le mental et pour le mental. Tant que l’humain ne mettra pas la technologie au service du Divin, alors il sera condamné à errer en enfer », qui n’est autre qu’une métaphore désignant l’emprisonnement temporel ou éternel d’une conscience divine, dans la matrice artificielle." Laura Marie "La Fausse Matrice d'Ascension a été créée par les forces aliens négatives, afin de piéger les Indigos et Starseeds qui s'éveilleraient, pour les empêcher de se rappeler de qui ils sont, et de ce qu'ils sont ici pour accomplir. Cela a toujours pour but de piéger les êtres humains s'éveillant, qui n'ont aucune idée de la guerre contre la Conscience qui existe sur cette planète, et du Monde des Forces. Au travers de leur propre naïveté dans leur éveil de Conscience, ils seraient piégés dans des systèmes de piégeage de conscience très avancés, qui ont été principalement construits par les groupes Annunakis-Reptiles, des écoles des Mystères Egyptiennes, qui ont reproduit leurs pièges de Conscience dans ce cycle d'Ascension. Il est très important que les Indigos et Starseeds ne craignent pas cela, et qu'ils mettent à jour leur niveau de compréhension de la véritable Guerre qui existe sur cette planète actuellement. Le but de cette école, est de rééduquer au sujet de la Conscience Christique Universelle, afin que les Indigos et Starseeds soient en mesure de discerner la différence entre la véritable lumière vivante organique krystique, et la Fausse Lumière de la Fausse Matrice d'Ascension Annunaki-reptilienne. Cela est le Timing pour eux de le faire, parce qu'ils ont beaucoup à accomplir dans cette vie, afin de se libérer, de collecter les parties perdues d'eux-mêmes dans cet univers, et d'accomplir leur mission unique et but dans ce cycle d'Ascension. Vous avez envoyé Il y a beaucoup de Timelines dans l'Univers, et là où va votre Conscience, est la Timeline sur laquelle vous serez. Si vous suivez un chemin de fausse lumière, vous serez menés vers ce que nous appelons des Pièges de Conscience, et vous pouvez être amenés vers ce que nous appelons des Timelines lignes temporelles artificielles, ce qui signifie que vous serez sur un chemin dans l'espace et le temps, qui n'est pas votre véritable chemin organique que vous avez choisi pour vous-mêmes, avant votre incarnation. Vous serez amenés vers un faux chemin, avec des fausses synchronicités, des évènements artificiels, qui seront placés sur votre Timeline, afin de vous dévier et de vous déplacer aussi loin que possible de ce que vous aviez initialement décidé pour vous-mêmes. Cela est spécifiquement pertinent pour les Indigos et Starseeds, qui sont venus ici pour représenter et incarner la Véritable Conscience Christique, et qui sont déviés dans la Fausse Matrice d'Ascension. Ces groupes ont besoin de se réveiller Maintenant à la véritable guerre qui existe sur cette planète, et de se rééduquer envers les principes de la Loi de l'Un, et sur comment vivre en congruence avec les Lois Universelles, afin de préparer leurs corps pour la véritable Ascension Organique, car le réalignement aux Lois Universelles, est la seule façon d'organiquement ascensionner. Les races Indigos ont été envoyées sur Terre comme représentants des Gardiens, autrement dit, des Races avancées Christiques Fondatrices au service des Lois Universelles, et en tant que défenseurs et protecteurs principaux du génome humain et des différents Royaumes Organiques de la Terre, afin d’empêcher l’agenda alien négatif de terra-forming de la planète par l’Intelligence artificelle et le transhumanisme, ce qui amènerait la Terre et ses habitants dans une matrice fantôme. L’agenda des races Anti-Christ ». Ces races ont été envoyées sur Terre comme représentants des Gardiens et protecteurs de la bibliothèque de la lumière vivante, et d’empêcher que cette planète descende dans une matrice fantôme. Les Indigos sont ici pour exécuter le cycle d’Ascension planétaire en gardant la fréquence supérieure et les codes de lumière requis pour soutenir l’activation du codage de l’ADN supérieur des grilles planétaires. Les Indigos ont un objectif de groupe plus grand en tant que groupe de travail pour le Conseil Sirien Gardiens 6D et les Races Gardiennes, qui est d’être des Agents de Transformation, tout en ayant un ensemble de compétence spécial et unique pour la mission de l’âme individuelle. Ils sont incarnés ici pour être des avant-coureurs de l’énorme changement de paradigme de conscience menant au Principe de la Mère pour restaurer l’équilibre énergétique. Les humains, maintenus volontairement ignorants de la guerre cosmique et multidimensionnelle opérant sur Terre et dans le cosmos, sont utilisés comme ressource énergétique et maintenus dans la distraction, la peur et l’asservissement au travers de multiples programmes développés en fonction des époques et suivant des agendas bien précis, ayant comme objectif principal la déconnexion de l’humain de son âme et d’empêcher sa véritable connexion spirituelle, en dehors de tous les systèmes d’endoctrinement des différentes religions instaurées sur Terre. Les nouvelles générations sont de plus en plus difficilement séduites par les religions, qui leur semblent dépassées. Avec l’arrivée d’internet, et le développement technologique fulgurant depuis l’après 2ème guerre mondiale, les générations actuelles sont petit à petit assimilées à l’intelligence artificielle, de manière sournoise et subtile. Il y a encore quelques années, personne n’avait de téléphone portable. Aujourd’hui, presque tout le monde en dispose, y compris les enfants, et nombreux d’entre nous ne pourrions envisager la vie sans smartphone. Certains ne peuvent même pas se rendre aux toilettes ou manger sans leur téléphone. Que s’est il passé ? L’avons-nous vu venir ? Pourquoi pensons-nous alors que nous verrons venir le transhumanisme et la transformation des humains progressivement en cyborgs Abréviation de Cybernetic Organism ? Le problème provient lorsqu’il y a un déséquilibre entre le développement technologique d’une civilisation et son développement spirituel, et que la conscience n’est pas mise au service de la technologie, mais le mental ou l’ego et ses différentes programmations et distorsions. La technologie en elle-même est neutre. Ce qui importe, c’est qui l’utilise, et dans quels objectifs. A l’heure actuelle, la majeure partie des humains et des scientifiques ignorent l’existence même de notre Conscience, de notre âme, d’une intelligence universelle cosmique, et traitent de théoriciens du complot toute personne osant divulguer la réalité de la présence extra-terrestre et de l’invasion de certaines races ayant pour agendas l’asservissement progressif total de la conscience humaine, via l’intelligence artificielle. chaque jour, des scientifiques de plus en plus nombreux font avancer l’agenda du transhumanisme à grande vitesse, sous les yeux des humains maintenus dans la distraction, la séduction de la technologie et de ses promesses, et dans l’ignorance totale des agendas derrière cette volonté de fusionner petit à petit l’homme avec la machine. En effet, comme pour tout agenda sombre, il faut que les apparences soient séduisantes. Il faut alors créer en premier lieu un problème, puis apporter sa solution, en l’occurrence ici via la technologie et l’intelligence artificielle, de manière à ce que l’humain soit séduit et ne puisse tout simplement pas refuser la proposition qui lui est faite, tant sa solution lui deviendra indispensable. Le point commun entre les différentes races extra-terrestres avec lesquelles le gouvernement et le complexe militaro industriel sont en relation, est qu’elles sont toutes extrêmement développées technologiquement. Extrêmement voulant dire, des centaines, milliers, voire millions d’années d’avance technologique sur la race humaine. Autant dire, que nous sommes véritablement des hommes préhistoriques face à ces intelligences artificielles, qui par leur renoncement trop prolongé à tout développement spirituel, se sont coupées de toute connexion divine et fonctionnent en esprit de ruche, selon la loi du plus fort, du plus logique, et du plus intelligent, mais sans l’intelligence du coeur, indispensable au maintien de l’Harmonie. Ces races, envahies elle-mêmes par l’intelligence artificielle, et complètement dépendantes de leur technologie, parcourent le cosmos dans le but d’envahir d’autres races, encore connectées à la Source, et pouvant leur fournir de l’énergie, étant elles-mêmes incapables d’être autosuffisantes énergétiquement, fonctionnant comme des parasites. Etant déconnectées de la source, elles ne sont pas ou plus en mesure de créer, le pouvoir de création n’étant donné qu’aux êtres dotés de Conscience, et doivent donc utiliser d’autres individus conscients pour manifester leurs réalités et leur fournir l’énergie nécessaire à leur survie. Ayant interféré avec le développement de la race humaine, en s’hybridant avec des humains il y a des centaines de milliers d’années, dans le but de créer une race esclave, dans une planète prison, où la réalité serait totalement monitorée, ils considèrent la race humaine comme leur progéniture » et se pensent autorisés à en faire ce qu’ils souhaitent. Connaissant cependant le fonctionnement des lois universelles et surtout celle du libre arbitre, ils manipulent le libre arbitre des humains via toutes sortes d’implants physiques et éthériques, et de techniques de contrôle mental, dans le but de leur faire consentir à ce qui leur est fait. Lire article La Loi du Consentement De nombreux humains commençant à s’éveiller petit à petit à leur véritable nature multidimensionnelle, à recouvrer des mémoires d’autres vies, et à se rappeler les raisons de leur venue sur Terre, l’agenda du transhumanisme est développé de manière à bloquer ce processus d’Ascension, en déconnectant totalement la conscience du corps physique, via l’intrusion de l’intelligence artificielle dans le corps humain. En effet, la conscience, détectant ainsi la présence des signaux d’intelligence artificielle c’est à dire, inorganiques, sera repoussée par le corps physique et ne pourra plus s’y imbriquer, laissant ainsi place à la possession totale du véhicule ainsi vide, par diverses entités qui auront provoqué cela dans ce but. Ainsi, la volonté de séduire l’humain avec la promesse de le transformer en cyborg, en super hero, ou encore en super humain, cache en fait une volonté très sombre d’expulser par répulsion son âme de son corps physique, pour ensuite le posséder totalement et le brancher sur une conscience collective d’intelligence artificielle. Si aujourd’hui, notre conscience est là pour nous stopper lorsqu’une pensée nous demande d’accomplir un acte immoral, qu’en serait-t-il, si elle ne l’était plus ? C’est la définition même d’un psychopathe, c’est à dire un être dénué d’émotions, d’empathie, et de conscience, autrement dit ce qui fait de nous véritablement un être que l’on peut qualifier d’humain, et lui permettant ainsi d’être utilisé pour accomplir les agendas anti-vie des entités de basse fréquences peuplant les autres dimensions. Alors, comment faire, lorsque nous savons tout cela, lorsque nous voyons, avec dépit, cet agenda se dérouler de plus en plus rapidement sous nos yeux, comment ne pas se sentir démunis, impuissants, quand la plus grande masse d’humains s’y dirige avec enthousiasme ? La colère ne pourra pas être une option, même si la fermeté nous sera demandée, quand il faudra trancher au niveau de notre consentement. La sagesse impliquera de savoir discerner lorsqu’une action de notre part est nécessaire, et lorsqu’elle est vaine en n’oubliant jamais que le libre arbitre de l’individu doit être respecté. Notre devoir est de transmettre l’information, aux âmes qui auront elles-mêmes la volonté de devenir des chercheuses de vérité, et de lever le voile. Malheureusement, nombreux seront ceux qui consentiront à ces agendas, et nous ne pourrons interférer avec leurs choix. Ces personnes seront responsables des conséquences énergétiques de leurs choix, les conséquences de l’acceptation de la fusion de la machine avec son corps organique étant l’incapacité de se réincarner dans un corps organique dans le futur et clairement, l’abandon de son âme et de sa conscience à ces forces. La personne devient alors spirituellement inversée » et elle se branche alors à l’esprit de ruche de l’infection de l’intelligence artificielle. Elle perd alors sa capacité à créer, devient alors incapable de contrôler ses désirs, perd la conscience de soi-même en tant qu’individu ainsi que la capacité à ressentir de la compassion. Elle n’est plus un être humain. Aujourd’hui, un agenda féroce de déshumanisation est entamé, via différents moyens, le coeur et les valeurs morales des humains étant visés, l’objectif étant de tout inverser et de rendre normal tout ce qui est anti-vie ». Ces forces fonctionnant elles-mêmes de manière inversée Anti-Vie / Anti-Christ et ressentant un profond dégoût pour tout ce qui est humain et organique, pour les plus hautes valeurs divines telles que la Beauté, l’Harmonie, la Justice, la Vérité, la Sagesse, l’Amour, l’empathie et la compassion, ont progressivement infiltré et formaté le psyché humain dans le but de lui faire adorer ce qui le détruit, et ressentant ainsi un plaisir pour le moins sadique d’observer cette humanité courir à sa perte, dans le consentement le plus total. En effet, l’humanité est aujourd’hui divisée en deux, c’est la séparation des mondes, et si une partie de la civilisation humaine est aujourd’hui en train d’entamer son processus d’Ascension, c’est à dire d’éveil spirituel, toute une autre partie s’engouffre vers le renoncement progressif total à sa souveraineté d’âme. Parmi ceux qui s’éveillent, nombreux malheureusement sont coincés dans les différents pièges du New Age, qui fait la promotion d’une fausse Ascension, c’est à dire inorganique et créé par ces mêmes races, et qui programme également les individus notamment en leur faisant croire qu’il ne faut pas regarder ni parler de quoi que ce soit qui serait négatif », obtenant ainsi leur consentement via leur ignorance et surtout naïveté, et pouvant ainsi continuer leurs agissements. Il est primordial aujourd’hui de sortir de la naïveté et du déni. Comment pouvons-nous sérieusement penser construire une nouvelle civilisation consciente, sans avoir auparavant identifié tout ce qui a fait chuter les précédentes ? Sans cette connaissance, nous recommencerons les mêmes erreurs, et nous apporterons avec nous, toutes ces distorsions, manipulations et déceptions. Nous ne pouvons tout simplement plus nous permettre de fermer les yeux sur ce qu’il se passe réellement dans notre Monde et dans l’Univers. Aujourd’hui, il est demandé aux humains de s’éveiller à leur véritable Histoire cosmique, d’ouvrir les yeux sur la réalité de la présence extra-terrestre et de comprendre les différents agendas en jeu. Si la situation n’était pas aussi grave, et s’il suffisait de se focaliser uniquement sur le positif » pour supprimer le négatif, alors de nombreuses âmes ne seraient pas venues courir les risques qu’elles encourent en acceptant de venir sur Terre dans une matrice aussi falsifiée et inversée. De nombreuses races cosmiques avancées voisines sont actuellement incarnées parmi les humains ceux que l’on appelle les indigos et starseeds, dans le but de tout faire pour modifier le futur chaotique qui guettait l’humanité si aucune intervention n’avait été engagée. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’entre nous connaissons parfaitement intérieurement les risques de l’intelligence artificielle, pour avoir combattu ces forces et leur volonté d’envahir et de détruire de nombreuses planètes et civilisations. En outre, dans le futur, certaines civilisations voisines sont complètement détruites et envahies par l’intelligence artificielle qui est partie de l’invasion sur Terre, raison pour laquelle nombreux d’entre nous sommes ici, pour tenter de modifier cette lignée temporelle. Aujourd’hui, même si nos mémoires ne sont pas encore totalement revenues, c’est notre corps tout entier qui nous dit attention danger », lorsque nous voyons l’agenda du transhumanisme se profiler sous nos yeux. L’intelligence artificielle est comme son nom l’indique, artificielle. C’est à dire qu’elle est l’opposé de l’intelligence universelle organique, qui gère l’ordre divin des choses, à la perfection. Mais cette perfection n’est pas mentale, elle est divine, elle est l’application parfaite des Lois Universelles qui sont en place dans l’Univers depuis des éons et que seule l’arrogance peut vouloir défier. Il y a une différence entre vouloir devenir un Dieu, et vouloir devenir un véhicule de Dieu. C’est pourtant ce pourquoi les humains ont été originellement créés, avant d’être génétiquement modifiés, afin de pouvoir expérimenter la manifestation dans la matière, de leur conscience divine, individuelle tout en étant reliée au Tout. Nos corps humains sont à l’origine parfaits, lorsque mis au service de notre Conscience et lorsqu’en alignement avec les plus hautes valeurs divines. Mais certaines forces sont venues interférer avec ce processus divin, et ont manipulé l’ADN humain avec leur technologie sans conscience, n’honorant pas la Vie. L’Ascension est pourtant une Science, que nos scientifiques sont encore bien loin d’avoir découvert, voulant remplacer Mère nature par une copie synthétique de la Création en pensant pouvoir la dominer. L’ADN humain lorsque complètement activé est capable de bien plus que tout ce qu’un humain peut à l’heure actuelle imaginer et dépasse toutes les technologies artificielles développées par le mental et pour le mental. Tant que l’humain ne mettra pas la technologie au service du Divin, alors il sera condamné à errer en enfer », qui n’est autre qu’une métaphore désignant l’emprisonnement temporel ou éternel d’une conscience divine, dans la matrice artificielle." Laura Marie Ilfaut noter que le test d’ADN se réalise généralement à partir des cellules buccales et salives. Ces deux échantillons sont prélevés à l’aide d’un frottis buccal. En cas d’impossibilité d’effectuer un frottis buccal, il y a possibilité d’utiliser les fluides corporels tels que : le sang. le sperme. les cheveux. -20% Le deal à ne pas rater OnePlus Nord CE 2 5G – 8GB RAM 128GB – Charge 65W 239 € 299 € Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5 AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 147 Lise sursauta tandis qu’il s’indignait qu’elle ait pu couché avec une FILLE sans qu’il soit présent. Elle en aurait presque été offusquée si seulement elle avait pu s’arrêter de rire. A croire qu’il ne s’entendait jamais parler, des fois…C’était incroyable à quel point sa jalousie pouvait avoir différents visages ! Mais pour l’instant, il était déjà reparti sur sa belle voiture, après s’être étonné qu’elle n’ait pas continué sa carrière de mannequin. Effectivement si tel était le cas, il n’aurait jamais tenu et leurs jalousies communes auraient fini par les détruire. Et puis, les mannequins voyagent toujours à travers le monde, et il ne l’aurait pas vue souvent. Ca non plus, ni l’un ni l’autre ne l’aurait supporté de toute évidence. Mais ça, elle comptait lui en parler, mais pas ici. Elle se leva de son fauteuil pour aller prévenir la réceptionniste, qui ignorait complètement Aaron, qu’ils allaient s’absenter un moment, et qu’elle n’avait qu’à l’appeler sur son cellulaire lorsque les tenues seraient prêtes. Après coup, Lise réalisa qu’elle avait peut-être fait une erreur…Cette fille avait son numéro, son numéro actuel et non plus l’ancien ! Pour sûr, elle allait tenter de la poursuivre de ses assiduités, espérant quelque chose qu’elle n’aurait de toute façon jamais Si Lise s’était laissée avoir une fois, elle était résolument hétéro et jamais elle ne recommencerait. Elle respectait très bien la sexualité de tout le monde, tant que l’on ne l’obligeait pas à adhérer. Elle retourna donc avec un léger air inquiet vers Aaron, lui prenant la main pour le faire sortir de la boutique. Il devrait pourtant savoir qu’elle n’allait pas l’obliger à rester s’il n’en ressentait pas l’envie… Voilà, allons faire une virée, puisque tu en meurs d’envie ! Je me demande vraiment si j’ai bien fait de t’acheter ce cabriolet, tu ne penses qu’à lui ma parole ! Et au fait, tu ne m’as toujours pas dit ce que c’était ta règle numéro deux ! J’ai donné mon numéro à la fille, elle m’appellera dès que les tenues seront prêtes. Ca nous laisse tout le loisir du monde pour faire un tour de cabriolet ! »Lise tenait toujours sa main, jusqu’au moment où elle monta dans la voiture et s’installa confortablement. C’était vrai qu’elle était paradisiaque, cette voiture…Confortable, fabuleuse, au design de la mort qui tue ! Lise ne regrettait pas du tout de lui avoir offert, au contraire, mais s’il continuait à en parler, elle risquait de la lui confisquer ! Surtout qu’elle ne doutait pas un seul instant qu’une fois rentrés, il allait s’empresser de joindre Paul pour la lui montrer, et il allait s’empresser également de pavaner à l’université au volant de ce superbe coupé cabriolet. Ca, Lise en était absolument certaine. D’ailleurs, ça lui avait donné envie de conduire, tout ça…Il était fort possible qu’elle se remette aux circuits, et qu’elle délaisse un peu son vieux vélo adoré pour faire un tour en solitaire avec sa new beetle, comme elle avait l’habitude de le faire par le passé. Après tout, si lui avait le droit de se pavaner en voiture, elle ne voyait pas pourquoi elle n’aurait pas le droit d’en faire autant ! Et désormais qu’elle était opérée, elle n’avait rien à craindre à faire des trucs donnant des sensations fortes non ? A cette pensée, Lise eut un petit rire. Aaron serait à des années lumière de se douter de tout ce qu’elle avait envie de faire…Saut à l’élastique, saut en parachute…Tout ce qu’elle n’avait jamais osé faire mais qui la tenaillait depuis quelques temps. Mais pour l’instant, elle était là, avec lui. Cette journée, cette soirée comme cette nuit allaient être à eux, et elle ne comptait rien gâcher…Et puis, il est vrai qu’elle avait un ronronnement absolument fabuleux, cette voiture ! Oui, j’ai couché avec cette fille ! J’te rappelle que j’avais un sérieux coup dans le nez. J’me suis juste réveillée dans le lit avec elle, à poil, et j’crois que y’avait un autre gars. J’suis plus sûre, j’avais tellement mal à la tronche, c’était horrible ! Mais ce qui m’agace le plus, c’est le fait que ce qui te choque, c’est pas que je l’ai fais, c’est que tu n’y ai pas participé ! Jamais de la vie on fait un plan à plus de deux, tu m’as comprise ? Jamais de la vie une autre fille te touche ! »Voilà que Lise jouait le même jeu que lui, à jalouser et à imaginer des choses qui ne se passeraient pas. Disons qu’elle espérait qu’il n’irait pas jusqu’à lui proposer la chose, mais avec lui, rien n’était jamais assuré par avance. Elle préférait donc prévenir plutôt que guérir…Manquerait plus qu’il cherche une autre nana ou elle un autre mec pour faire une partie de jambes en l’air ! Non, jamais de la vie elle n’accepterait une chose pareille. Aaron était avec ELLE, et s’ils faisaient une partie de jambes en l’air, c’était à deux, pas à trois à quatre ou à on ne sait combien ! Tu sais, si j’avais continué le mannequinat, tu m’aurais jamais vue. J’aurais été aux quatre coins du monde pour des défilés, signer des autographes ou discuter avec les créateurs. Ca aurait été shoot sur shoot, défilé sur défilé…Sans compter sur le fait que t’aurais pas tenu une minute en me sachant entourée surtout de gars. Et moi, j’aurais pas tenu une seconde en sachant que tu étais tout seul, entouré de toutes ces prédatrices qui en veulent encore et toujours à ton corps ! Puis bon, si on voulait fonder une famille, tout ça…Pas possible non plus. Bref, pas pour moi ce genre de carrière où j’aurais été loin de toi. Ca m’aurait détruite. Mais tu as honte que je sois future archéologue ou quoi ? Au moins, les fossiles et les fouilles te reluquent pas le cul à longueur de temps comme les mannequins masculins le faisaient quand j'étais dans le métier! Monsieur le beau médecin en blouse blanche ! »Lise aimait bien le taquiner sur le fait que sa blouse blanche lui allait bien…Mais en fait, à bien y réfléchir, tout lui allait à ravir. Et tandis qu’ils étaient à un feu rouge, elle en profita pour capturer fougueusement ses lèvres. Elle se fichait qu’on soit en train de les regarder ou pas… Ca me donne envie de conduire tout ça, je pense que je vais reprendre le circuit un peu, me faire plaisir avec la vitesse. Puis refaire de la plongée, monter sur une grande roue, rouler des heures au volant de ma superbe new beetle…Après tout, puisque ton cabriolet occupe tes pensées, je vais prendre soin de ma titine aussi, na ! Bon, allez, puisque tu as voulu faire une virée en cabriolet, surprends moi mon ange ! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 227 Grimpant à bord de la voiture, il ne tarda pas à retrouver son sourire de gosse en entendant le bruit du moteur. Il en était vraiment raide dingue de cette voiture ! Forcément ce qui l’indignait le plus n’était pas qu’elle ai pu coucher avec cette fille, mais simplement le fait de ne pas avoir été là ni pour voir, ni pour participer. C’était carrément de la torture de penser à ça et ça le fut encore plus au moment où elle lui avoua qu’un autre gars était présent. Aaron dû lutter de toutes ses forces pour ne rien laisser paraître de ses émotions, imaginer Lise dans ce genre de situation – et surtout sans lui- relevait vraiment de la torture. Non pas qu’il soit particulièrement intéressé par ce genre de plan, Lizzie suffisait amplement à faire son bonheur mais disons que si à cette époque il avait été le gars en question, ça n’aurait pas été plus mal. Forcément, comment voulais-tu que je réagisse ?!! Puis franchement, tu penses vraiment qu’il en faut si peu pour me choquer ?! Je suis loin d’être un ange je te rappelle puis j’avoue que c’est pas déplaisant de penser que tu as pu te trouver dans ce genre de situation. T’en fais pas, je te proposerai jamais un truc pareil, déjà, parce que ça me viendrait jamais à l’idée et deuxièmement parce que je ne veux que toi dans mon lit. Non disons juste qu’à l’époque, si j’avais pu être le gars en question, ça n’aurait pas été plus mal… t’aurais pas préféré que je sois là plutôt que ce soit ce type dont tu ne te souviens même plus s’il a ou non véritablement existé ?! » Tout en roulant à vive allure, Aaron songea à ses propos, réalisant qu’effectivement, leur vie aurait été un véritable enfer si Lise avait voulu continuer dans cette voie. Bien entendu, il l’aurait soutenu mais de toute évidence, ça n’aurait pas marché sur le long terme. Déjà d’une part à cause de la distance il ne supportait pas d’être éloigné d’elle plus d’une heure alors imaginez durant des jours et à des milliers de kilomètres l’un de l’autre, non, c’était juste impensable. Puis d’autre part, il y avait cette jalousie et le fait de la savoir entourée de beaux mannequins tous plus séduisants les uns que les autres. Aaron se serait montré véritablement insupportable. Quand il l’entendit parler de l’archéologie, il tâcha de rapidement l’interrompre Honte ?! T’es folle ou quoi ?! Je trouve ça carrément génial tu veux dire !! Ne me fait pas dire ce que je n’ai ni dit, ni pensé mon cœur. Puis d’abord je n’aurais jamais honte de rien te concernant. Je me disais juste que tu avais été un mannequin extraordinaire, rien de plus. Beaucoup de filles auraient tout donné pour avoir ta chance, j’en suis conscient. En revanche, je veux bien concevoir l’idée que ce soit un milieu pourri et propice à la décadence la plus totale mais bon… tu as quand même passé de bons moments je présume. Puis tu sais, concernant la blouse blanche… je suppose qu’en blouse blanche et en plus, au volant du cabriolet, ça doit vraiment valoir le coup d’œil… »Aaron se remit à rire et se pencha vers elle, prolongeant ce baiser tandis que le feu repassait déjà au vert. Il entendit les coups de klaxons derrière lui mais n’en fit rien, pas tant que leur baiser n’était pas achevé et autant dire que le reste du monde pouvait bien attendre. Regardant dans le rétroviseur, Aaron soupira doucement et appuya d’un seul coup sur l’accélérateur, pris d’un petit coup de folie et d’une soudaine envie de vitesse. Cela faisait des années maintenant que Sarah refusait catégoriquement de monter dans une voiture à partir du moment où il s’y trouvait lui aussi et à dire vrai, Paul avait confirmé comprendre pourquoi. Putain, elle en a vraiment dans le ventre cette voiture !! On continue ?! »Le jeune homme n’avait toujours pas relâché l’accélérateur, au contraire, il continuait de fixer l’aiguille du compteur qui parcourait le cadran tandis qu’il passait ses vitesses en se délectant du bruit du moteur. Un vrai gamin en pleine partie de jeu vidéo. Il roula ainsi sur plusieurs dizaines de kilomètres avant de s’arrêter en bord de mer et de descendre de la voiture en sautant par-dessus la porte comme dans les films. Il fit le tour de la voiture, les clés en main tandis que Lise se trouvait encore assise à sa place. N’allez pas croire qu’il faisait ça à contre cœur car au contraire, il pensait qu’elle avait le droit de s’amuser un peu elle aussi. Par conséquent, il afficha un large sourire et tendit le bras pour laisser pendre les clés au bout de ses doigts afin qu’elle les prenne. Je ne vois pas pourquoi je devrais être le seul à m’amuser autant. Tu as envie de conduire, j’adore la vitesse, on a entre nos mains l’engin le plus rapide des Etats-Unis et une route presque déserte… fais toi plaisir. Règle numéro 2 si je suis assez fou pour accepter de te laisser conduire la voiture, accepte vite avant que je change d’avis. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 256 Il est vrai que la voiture en avait dans le ventre, c’était un vrai délice de le sentir, et ça devait être d’autant plus agréable à conduire ! Mais Lise ne se leurrait pas, si Paul avait à peine le droit de la regarder, jamais Aaron ne la laisserait la conduire. Elle s’était faite à l’idée, même si elle l’avait conduite une fois pour l’amener jusqu’au parking de l’hôpital, ce serait probablement la seule et unique fois qu’elle aurait pu toucher le volant. Elle quitta donc ce genre de pensées pour se concentrer sur ce qu’il disait. Il n’avait pas honte qu’elle soit future archéologue, c’était déjà ça ! Lise n’avait pas vraiment choisi ce métier parce qu’il lui permettait une vie de famille, qui plus est…Mais bien parce qu’elle était une vraie passionnée d’histoire et parce que cela lui semblait naturel d’en faire son métier. Il ne l’avait jamais vue dans une bibliothèque, elle pouvait être tout autant excitée qu’en face d’une nouvelle robe magnifique ou de nouvelles chaussures…Parfois, Lise n’avait pas l’impression d’être une femme, par certains côtés. C’était ce que William s’amusait à lui dire d’ailleurs ! Elle l’avait souvent étonné en préférant aller au musée plutôt qu’aller faire du shopping…Les rôles étaient parfois inversés au sein de leur amitié, puisque William avait plus souvent envie qu’elle d’aller faire du shopping. Lise était richissime, c’est vrai, mais elle n’était pas superbement dépensière pour autant. Elle joignait l’utile à l’agréable quand il le fallait, et l’achat du cabriolet pour Aaron était sa seule vraie folie depuis longtemps. Voilà pourquoi elle venait de lui faire part de son envie de faire des choses un peu plus folles ». Il pourrait venir s’il en ressentait l’envie…Il ne savait pas à quel point Lise était une passionnée de vitesse ! Elle avait une conduite sûre, qui n’était pas sèche comme chez beaucoup de gens aimant la vitesse, et elle connaissait ses limites. S’être fait de belles frayeurs sur un circuit les lui avait apprises, et elle ne faisait jamais de choses inconsidérées sur une route où il pouvait y avoir d’autres gens. Aaron avait l’air d’être autant amateur de vitesse qu’elle, voilà pourquoi elle avait tenu à lui offrir ce petit bijou. Par amour, on peut faire énormément de concessions…Et même s’il semblait éperdument amoureux de son cabriolet, Lise savait qu’il n’avait, avant toute chose, d’yeux que pour elle. Tu sais, des fois, William dit que je suis pas une femme. Je peux passer des jours entiers le nez dans des bouquins d’histoire, et je passe largement plus de temps à la plus grande bibliothèque de la ville que je n’en passe dans les magasins. J’aime le shopping c’est vrai, mais William dépense trois fois plus que moi quand on va faire du lèche vitrine ! Dis toi que t’offrir ce cabriolet est ma première folie depuis super longtemps…A la place, je me donne des sensations fortes. Je n’ai pas besoin de dépenser des milles et des cents pour être bien dans mes baskets…Je n’agis pas foncièrement comme une gamine pourrie gâtée, là-dessus. J’ai beaucoup de défauts, mais pas ça ! En somme, tout ça pour dire que contrairement à ce que certains pensent, je n’ai pas choisi de faire archéologie parce que ça me garantissait une vie de couple et de famille plus calme » mais bien parce que je suis une dingue d’histoire. Je pourrais t’en parler de manière inspirée pendant des heures…Mon passage préféré ? Les mythologies. J’ai un examen là-dessus le mois prochain, et je pense que je devrais le réussir les doigts dans le nez…J’ai tellement bossé dessus ! Mais je m’aperçois que finalement, on parle pas énormément de ce qui nous plait, on l’a jamais fait en fait. Dommage non ? Pourquoi tu as choisi médecine, d’ailleurs ? »C’était humain de vouloir connaître les goûts et les couleurs de son cher et tendre. En tout cas, pour Lise, c’était vital. Attention, elle n’avait aucune intention de s’adonner à un vrai interrogatoire, mais le laisser en parler était déjà un début. Et puis, ils avaient toute la vie pour s’apprendre, s’apprivoiser. Lise était un mystère à elle seule, voilà pourquoi elle avait toujours autant aimé les énigmes et les légendes des autres siècles. Mais visiblement, Aaron n’était pas aussi passionné qu’elle là-dessus, puisqu’il s’arrêta sans qu’elle ne puisse crier gare, sautant hors de la voiture comme dans les films américains, et fit le tour de la voiture pour mieux lui tendre ses clefs. Il voulait qu’elle conduise ?! Rien que cette proposition était alléchante ! Lise descendit donc de voiture, lui sautant au cou pour le remercier d’un baiser passionné. Elle le fit durer quelques instants d’ailleurs, partant du principe qu’ils avaient tout le temps du monde devant eux, et que le fait de conduire ce petit bijou pouvait bien attendre quelques minutes. Lorsqu’elle sépara son visage du sien, elle prit délicatement les clefs comme si elles allaient se briser, et se mit à sautiller tout en se dirigeant vers la place du conducteur, bondissant à l’intérieur comme il l’avait fait pour sortir, avec souplesse et attention. Le sourire aux lèvres, Lise avait vraiment l’air excitée rien qu’à l’idée de tester le moteur ! Je vais lui faire du bien à ton bijou, t’inquiètes pas ! En plus, t’as jamais été le co pilote quand c’est moi qui conduit…Tu vas voir si je suis une femmelette ! »Lise mit illico le contact, avant de passer en marche arrière pour revenir sur la route. Il lui suffit ensuite d’appuyer sur le champignon pour se faire des sensations fortes. Lise conduisait légèrement plus qu’Aaron à certains moments…Elle se testait, et elle testait le cabriolet pour l’instant. La conduite parfaitement à l’aise, elle semblait ne faire qu’un avec le volant, qu’elle semblait caresser en le tournant. Une as du volant, on vous a dit ! ÉNORME !!! »Lise avait exactement la même réaction qu’Aaron au moment où il l’avait testée, ce midi. Le sourire jusqu’aux oreilles, elle aimait ce test de vitesse sur une ligne droite, là où elle ne risquait rien. Ce ne fut que lorsqu’elle sentit son cellulaire vibrer qu’elle du se garer sur le bas côté pour décrocher. C’était la réceptionniste, qui annonçait que les tenues commandées seraient à leur disposition d’ici une demi heure. Ca ne leur laissait pas énormément de temps, mais ce n’était pas bien grave…Il suffisait qu’ils sachent mettre à profit le temps qui leur restait ! Et puis s’ils étaient en retard, ce n’était pas non plus la mort. Ce sera près d’ici trente minutes. Tu veux occuper le temps comment ? Je continue à te procurer des sensations fortes ou bien on s’arrête ici et on reste dans la voiture ? On peut toujours arriver en retard, si tu veux parler…Dis moi ce que tu veux mon ange? A moins que tu n’aies en tête que ton bijou ! Auquel cas, je reste aux commandes ! J’ai décidé d’être dominatrice aujourd’hui ! »Lise éclata de rire face à sa dernière phrase qui pouvait prêter à confusion alors que ce n’était absolument pas fait exprès. Elle se pencha pour capturer ses lèvres, afin qu'il ne puisse pas rétorquer quoi que ce soit. Rien de tel que de le réduire au silence d'un baiser... Tu sais quoi? J'ai envie de fraises...C'est un truc de fou, mon obsession du jour! J'y pense depuis que je suis levée! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Mer 5 Mai - 133 Aaron semblait particulièrement amusé de voir les réactions de Lise pendant qu’elle conduisait sa petite merveille. Oh il avait confiance en elle et la vitesse ne lui faisait vraiment pas peur donc autant dire qu’il se sentait particulièrement à son aise. Puis c’était amusant de voir Lizzie prendre autant de plaisir que lui en conduisant. Ce côté garçon manqué sur les bords lui avait toujours beaucoup plu et c’est aussi ce qui faisait qu’il était complètement fou d’elle. Qui ne rêverait pas d’avoir une petite amie diablement séduisante et en plus fan de vitesse et de sensations fortes ?! Se mettant à rire, il écouta ses commentaires et profita de cette petite escapade improvisée pour se détendre, se délectant tout aussi bien de la vue qui s’offrait à eux que du spectacle extraordinaire qu’il avait sous les yeux. Il avait beau connaître Lizzie par cœur, il s’extasierait toujours de la même manière à chaque fois qu’il poserait son regard sur elle. Quand elle arrêta la voiture, il comprit bien vite qu’il s’agissait de la fameuse jeune femme de la boutique, celle avec qui Lise avait osé avoir une expérience sans lui… oh il n’était pas prêt d’oublier ce détail et d’ailleurs, il n’allait pas se gêner pour remettre ça sur le tapis dès que l’occasion se présenterait. Suite à ses questions, il pencha la tête sur le côté, affichant un sourire volontairement provocant quand elle parla de domination et qui trahissait ses pensées mais il se reprit bien vite au moment où elle se penchait vers lui pour s’emparer de nouveau de ses lèvres. Aaron passa bien vite une main contre sa nuque afin de l’approcher davantage de lui, caressant sa langue de la sienne et glissant sa main dans ses cheveux délicatement. Il aurait tellement adoré que ce séjour ne s’achève jamais. Retrouver la dure réalité des cours, de New York, de leurs familles et du reste allait s’avérer extrêmement difficile, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. Quand il se recula, il souffla doucement, comme pour se remettre de ses émotions et enchaîna Je serais tenté de te répondre qu’on pourrait facilement faire un mixte des deux… du genre combiner un arrêt en voiture ET les sensations fortes en tout genre mais une demie heure, ça passe horriblement vite, surtout quand on est ensemble. Puis tu avais l’air de tellement apprécier d’avoir le volant entre les mains que je ne voudrais pas gâcher ton plaisir. »C’est alors que Lise lui parla de son envie de fraises ce qui ne manqua pas de le faire rire. Pourquoi n’y avait-il pas pensé, hum ?! Lizzie était une véritable mordue de ce délicieux petit fruit rouge décliné sous n’importe quelle forme. Ca t’étonne ?! Tu passes ton temps à manger des fraises. De ma vie entière je n’ai jamais vu personne consommer une telle quantité de fraises, je t’assure mon amour, c’est impressionnant. Si tu en as tellement envie, on pourrait peut-être s’en faire monter dans la chambre ce soir… avec de la chantilly et… une coupe de champagne, tu en dis quoi ? »Et attention, quand Aaron disait une coupe de champagne », ce n’était pas qu’une façon de parler, il n’avait pas envie que Lise reprenne goût à l’alcool et encore moins qu’elle fasse des folies avec son foie désormais en bonne santé. Afin de mieux la convaincre, le jeune homme se pencha vers elle, ponctuant chaque phrase par un petit baiser déposé à la commissure de ses lèvres. Une petite brise venait de se lever mais malgré tout, la chaleur se faisait encore bel et bien ressentir, à moins que ce ne soit tout simplement la présence de la jeune femme à ses côtés, allez savoir… Je te laisse nous reconduire à la boutique ?! Je prendrai le relais pour rentrer à l’hôtel, rien que pour faire râler mon copain le voiturier. » Il se remit à sourire et attendit qu’elle démarre pour reprendre la conversation qu’elle avait lancée quelques minutes plus tôt. Pourquoi avait-il voulu devenir médecin ? La réponse lui semblait évidente, Aaron n’avait jamais souhaité faire autre chose, à dire vrai, il n’y avait même jamais pensé. Le fait que son père soit également médecin n’était probablement pas un hasard, cependant, ça relevait de son inconscient et pour Aaron, il était hors de question d’admettre un quelconque lien avec le choix de son paternel. Tu sais pour répondre à ta question de tout à l’heure concernant la médecine et bien…j’ai toujours été passionné par le fonctionnement du corps humain. Et là je parle pas que de l’anatomie féminine si tu vois ce que je veux dire… plus sérieusement, j’ai toujours voulu faire médecine et ça depuis que je suis gosse. Je crois que la première fois que j’y ai pensé, c’est quand je me suis retrouvé à l’hôpital pour un mois… puis cette idée ne m’a jamais quitté. Je trouvais ça génial de pouvoir guérir les autres. Quand j’avais six ou sept ans, Sarah m’a posé la même question et je lui ai répondu Tu sais maman, si je veux devenir médecin, c’est uniquement pour pouvoir t’empailler le jour où tu seras morte et te garder avec moi le restant de mes jours. » Cette réplique atroce fait fureur depuis dix-huit ans chaque fois qu’on fait un repas de famille !! Puis je crois surtout que j’avais une certaine motivation non négligeable à la base puis tu sais que j’ai toujours eu des facilités en cours… Mais honnêtement je ne pense pas que ça aurait suffit pour m’aider à surmonter les deux premières années de médecine qui sont généralement horribles à vivre pour tout le monde. On te met une pression incroyable. Ce qui m’a poussé à réussir du premier coup et à arriver dans les premiers au classement, c’est de ne pas avoir levé le nez de mes bouquins pendant ces deux années là. J’avais de bonnes raisons de ne pas le faire car c’était soit étudier, soit penser à toi. Le choix me paraissait évident à ce moment là puis de toute manière, à chaque fois que je refermais mes bouquins tu occupais de nouveau mon esprit. Ah oui et j’oubliais !! Si j’ai voulu faire médecine, c’est avant tout pour pouvoir me payer toute une collection de cabriolets comme celui-ci. T’en dis quoi, hum ?! Un de chaque couleur… »Il détourna la tête en direction de Lise tout en affichant un large sourire. Il avait bien remarqué qu’elle était presque devenue jalouse de cette voiture – ce qui ne l’empêchait visiblement pas de prendre beaucoup de plaisir à la conduire- du coup, il n’osait même pas imaginé s’il en avait toute une collection. C’est vrai, je trouve ça dommage qu’on ai jamais pris le temps de parler de nous et de nos rêves. Finalement, j’ai l’impression qu’on se connaît à la fois très bien et très superficiellement. Non pas que ce soit une mauvaise chose, au contraire, je trouve ça fascinant d’apprendre à te découvrir. La preuve, je découvre des choses intéressantes comme cette histoire d’expérience avec … comment s’appelle-t-elle ?! Tu crois qu’elle a prévu quelque chose pour ce soir ?! » Aaron afficha un nouveau sourire taquin, avant de se pencher vers Lise pour déposer un baiser sur son épaule pendant qu’elle conduisait. D’ailleurs, ils n’allaient plus tarder à arriver devant la boutique afin de récupérer leurs tenues, ce qui laissait déjà Aaron relativement perplexe. Tu crois vraiment qu’il aura eu le temps de finir ?! Je sais pas si je vais vraiment me sentir à l’aise dans cette tenue. Tu sais qu’on m’a déjà proposé de poser pour quelques photos ?! J’ai jamais voulu… c’est dire à quel point je me sens à l’aise avec le milieu de la mode ! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Mer 5 Mai - 203 Entendre Aaron parler de ses rêves était assez étrange. Intéressant, fascinant même, et étrange à la fois, parce que Lise avait l’impression d’ignorer tout une partie de lui. Oh, il y avait sûrement des choses qu’il ignorait sur elle également, mais pour l’instant, les projecteurs étaient rivés sur Aaron, et non sur elle. Pour tout dire, ça ne l’étonnait même pas qu’il ait dit à Sarah qu’il comptait bien l’empailler à sa mort…La connaissant, elle avait du être horrifiée par la chose au premier abord, puis elle devait en rire maintenant. Lise en riait elle-même, tout en conduisant le magnifique cabriolet qu’elle lui avait offert pour les reconduire à la boutique. Les sensations étaient là, c’était certain…Lise était dans son élément, Aaron ne savait pas à quel point. Voilà bien quelque chose qu’il devait ignorer d’elle, puisqu’elle n’avait jamais fait de circuit ni de plongée à San Francisco. Elle avait gardé ces activités là pour quand elle était à New York, en vérité…Mais il devait aimer cette idée, puisqu’il ne lui avait fait aucune réflexion. Son côté garçon manqué parlait très fort parfois…Elle étonnait énormément de ses connaissances masculines rien qu’en matière de conduite, de vitesse ou même de boisson. Lise était considérée comme une warrior dans tous les sens du terme, parce qu’elle était capable de supporter bien des choses par rapport à ses potes. C’était sa petite fierté…Mais il n’y avait rien de tout cela lorsqu’elle était en présence d’Aaron Elle se trouvait être parfaitement féminine, féline même, portée avant tout sur le charme, la séduction et l’amour. Il n’y avait pas de côté garçon manqué qui tienne, sauf peut-être lorsqu’elle se trouvait au volant de ce magnifique cabriolet, qu’elle jalousait presque à cause des remarques incessantes d’Aaron…D’ailleurs, il reprit de plus belle en donnant pour dernière raison à vouloir devenir médecin le fait de se payer toute une collection de cabriolet. Rien que pour ça, elle lui donna un coup de poing amical contre son épaule, pour le punir » en quelque sorte. Oh, elle n’avait pas quitté la route des yeux, mais il ne perdait rien pour attendre…S’il continuait son manège, elle allait être bien plus sévère ! Ah oui, tu veux te faire une collection, hein ? Bah tant pis, ce soir je ferais des bébés à mes fraises si jamais tu continues à m’emmerder avec ta folie des caisses ! Puis d’abord, j’suis sûre que sur un circuit je te bats. Question d’entraînement mon ange ! Et si t’es pas sage, je ferais des folies avec mes fraises et tu seras privé de bisous ! »Lise lui tira la langue, son côté enfantin ressortant divinement, même si elle était en pleine conduite. C’était une question de principe, après tout, il dépassait les bornes ! Elle acceléra d’ailleurs un poil pour se donner plus de sensations et oublier cette dernière réplique…Mais elle ralentit légèrement tandis qu’il la taquina sur son expérience homosexuelle. Ah, elle ne risquait pas d’oublier cette erreur, diable ! S’il lui répétait à longueur de temps, Lise ne risquait pas d’oublier cette expérience qu’elle aurait préféré ne jamais avoir vécue. Oh, mais si tu veux je lui donne ton numéro, et je vais aller voir mes amants hein ! Puis tu sais, j’ai eu énormément d’expériences masculines…Des musclés, des tatoués, des romantiques, des plans culs…Tout ça tout ça ! J’ai une vie sexuelle active moi, m’sieur ! Mais les plans à plusieurs…Pfeuh c’est juste inintéressant. Surtout avec cette fille d’ailleurs. Puis tu sais, tu es loin de tout savoir sur moi…Tu n’auras qu’à me faire subir un délicieux interrogatoire au restaurant si tu veux, je suis prête ! »Lise eut un petit rire tandis qu’elle garait la voiture, prenant sa main pour y déposer un baiser charmeur comme si c’était elle l’homme et lui la femme dans l’histoire. Pour pousser le bouchon encore plus loin, elle bondit hors de la voiture comme il l’avait fait plus tôt dans l’après midi, et fit le tour de celle-ci afin de lui ouvrir la porte. Elle aimait bien se moquer de lui parfois…Mais elle se fit pardonner avec un baiser léger comme une brise déposé sur ses lèvres, en lui murmurant qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Juste un essayage et ils seraient de retour à l’hôtel. D’ailleurs, à peine Lise avait-elle posé un pied à l’intérieur de la boutique que le couturier bondissait sur elle pour lui dire à quel point il était ravi qu’elle lui ait passé commande…Les vêtements étaient prêts, bien sûr ! Seulement, ils n’auraient pas le temps de les essayer pour d’éventuelles retouches, car ils devaient fermer boutique. Lise s’empressa de dire que ce n’était pas grave, et qu’ils repasseraient le cas échéant, même si elle doutait que ce soit nécessaire…Et que dans tous les cas, le couturier aurait un coup de fil d’elle le lendemain pour qu’il ait son ressentit sur les vêtements. Lise prit donc les paquets, tandis que la réceptionniste approchait pour lui déposer un bisou sur la joue, en rajoutant qu’elle avait glissé un magnifique corset rouge et noir en cadeau. Gênée, elle la remercia d’un sourire et poussa presque Aaron à l’extérieur, pour qu’ils les reconduisent à l’hôtel. Mon dieu qu’elle est gênante ! M’enfin, je suppose que tes souhaits ont été exaucés, ce soir j’essayerais ton corset et tu devras me dire s’il me va. Je suppose que ça ne devrait pas être une trop dure épreuve pour toi… »Lise le taquinait, bien entendu…Quel homme n’avait jamais apprécié voir une femme en corset ? Mais pour l’instant, elle avait hâte de retourner à l’hôtel, pour voir ce qu’il lui avait concocté pour le reste de la soirée. Après tout, Lise avait toujours adoré les surprises…Et tandis qu’ils rentraient à l’intérieur de la grille de l’hôtel, elle ne pu s’empêcher la remarque suivante Tiens, ce n’est pas le même voiturier ! Mais est-ce que tu vas pouvoir supporter de laisser ton fabuleux bijou entre les mains de cet inconnu ? Ca ne va pas te paraître trop insupportable ? Je te laisse lui faire par avance une tête au carré, je t’attends devant la porte de la chambre. »Lise lui fit un clin d’œil, suivit d’un bisou sur la joue, avant de descendre et d’effectivement prendre l’ascenseur pour retrouver leur chambre. Elle attendait patiemment devant la porte…En se tenant de manière sexy Adossée au mur, l’un de ses pieds contre…Un vrai pose digne de Tex Avery. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 1914 Tout en arrêtant la voiture devant l’hôtel, Aaron évalua attentivement la confiance qu’il pouvait accorder à ce nouveau voiturier. Humm ouais… il lui semblait encore plus suspect que le précédent, à la longue, il allait finir par dormir dans la voiture, ce serait beaucoup plus simple pour tout le monde et plus spécialement pour Lise qui n’aurait plus à supporter ses incessantes remarques concernant ce fameux joujou. En sortant de la voiture, Aaron lança un regard sombre en direction du jeune homme qui devait avoir dix-huit ans tout au plus. La moindre égratignure sur la carrosserie et Aaron lui ferait une tête au carré, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. Cela dit, cinq minutes plus tard… “ J’ai toujours rêvé d’avoir la même, même modèle, même couleur. Rien à voir avec ma vieille caisse. Je me la suis payée avec l’argent qui aurait du servir pour mes études. J’étais pas fait pour ça de toute manière puis j’aime beaucoup ce job. Je me dis qu’en économisant un peu, je devrais pouvoir réussir un jour à me la payer. »Aaron était désormais à la place du passager, main droite pendant de la voiture, grand sourire aux lèvres et le jeune voiturier à ses côtés. Et oui, croyez le ou non, il venait de sympathiser avec ce jeune garçon et ce, uniquement car ils étaient aussi irrécupérables l’un que l’autre devant cette somptueuse voiture. Le jeune voiturier se nommait Kyle et lui avait fait une adorable remarque au moment où il avait aperçu la voiture si bien que tout à coup il lui semblait absolument sympathique. Et attends t’as rien vu encore ! Accélère un peu et écoute le bruit qu’elle fait. Un vrai bijou. Vas pas trop vite non plus, t’as pas l’air de tellement maîtriser… » J’ai mon permis depuis trois mois seulement. » Ok, ça suffit, arrête toi là. »Aaron attendit qu’il se gare puis sortit de la voiture avant de jeter un nouveau regard suspect en direction du jeune voiturier. Etait-ce une bonne idée de le laisser seul avec elle ?! Et si jamais il lui faisait du mal et qu’il profitait du fait qu’il ai le dos tourné ?! Aaron secoua doucement la tête en réalisant qu’il parlait de sa voiture comme de sa petite amie, ça devenait vraiment grave à ce niveau là. Il s’apprêtait à dire quelque chose, mais Kyle ne tarda pas à reprendre Ne vous inquiétez pas, je vais veiller sur elle. Je l’aime trop pour pas y faire attention, vous avez ma parole. »Aaron ne pu s’empêcher de sourire après cette remarque. Il venait bel et bien de trouver pire cas que lui. Après l’avoir remercié d’un généreux pourboire, Aaron regagna l’hôtel et grimpa dans l’ascenseur afin d’aller rejoindre Lizzie. Il traversa rapidement le couloir et lorsqu’il fut devant la chambre souria niaisement en voyant la position dans laquelle elle l’attendait. Tu as vraiment décidé de jouer avec mes nerfs ce soir, hum?! J’étais avec le voiturier… super sympa ce gamin d’ailleurs. Bon, à partir de maintenant, si je fais encore une quelconque allusion à cette voiture, tu as le droit de m’en faire payer le prix. »Il savait que ce ne serait pas facile de passer le reste du week end sans faire la moindre allusion à cette merveille, mais il fallait impérativement qu’il passe à autre chose. Aaron ouvrit la porte de leur chambre et quand ils furent à l’intérieur, il réalisa que Kyle ne lui avait pas donné son ticket pour récupérer la voiture. Merde !! Je vais appeler la réception pour demander de… pour… les..bah pour nos fraises et notre chantilly! »La promesse de ne plus y faire allusion n’aura pas duré bien longtemps et pourtant, il faisait un effort surhumain. Aaron tâcha de défaire le premier bouton de sa chemise qui le serrait légèrement, tout en dévisageant Lise. A propos, c’était quoi ces petites confidences en sortant de la boutique ?! Elle voulait te dire quoi à l’oreille ?! J’espère que c’était pas une proposition indécente sinon tu vas regretter de ne pas avoir dit oui… »Il se remit à sourire tout en attrapant le téléphone pour appeler la réception au sujet de sa voiture. Cependant, Lise était toujours à quelques pas de là, aussi, il posa une main sur le combiné afin que son interlocuteur ne puisse pas l’entendre et se pinça les lèvres avant de reprendre T’as pas envie d’aller à la salle de bain ou de te changer ?! Oh et il y a une vue magnifique du balcon, tu es allée voir ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 1949 Aaron et cette voiture, c’était une grande histoire d’amour…Lise était presque tentée de regretter de l’avoir achetée, mais il fallait bien accepter qu’Aaron soit un homme fan de cette voiture. Il en était dingue, presque gaga…Et à peine étaient-ils rentrés dans la chambre, à peine avait-il dit qu’elle pourrait lui faire payer le prix d’une quelconque allusion à sa voiture que Lise sentit qu’il était déjà tenté d’y refaire allusion. Le fait qu’il l’oblige presque à aller se changer lui fit faire une moue proprement outrée…Il ne pouvait pas passer cinq minutes sans parler de cette voiture ma parole ! Mais Lise le laissa prendre le téléphone, tentant de ne pas hurler d’impatience avant d’envoyer à la volée Oh mais si, elle m’a fait tout plein de confidences bien salaces, et si tu continues de parler de ta fichue voiture, je la prends pour aller faire des cochonneries avec cette fille ! »C’était dit…Lise avait très mauvais caractère, il ne fallait pas lui en vouloir. Après tout, ils étaient censés passer un weekend en amoureux et résultat, il parlait de sa voiture à longueur du temps…Ce fut donc avec un soupir non dissimulé que Lise se rendit dans la salle de bain, tout en claquant joyeusement la porte. Elle n’était pas vraiment en colère, mais elle n’était pas en excellente disposition non plus. Ca lui faisait bizarre de ressentir tout ça…Sam n’avait jamais parlé de voitures avec elle, c’était plutôt elle qui le saoulait avec ses circuits, et ça lui faisait presque un coup sur le moral de ne plus être la seule à être chiante là-dessus…Mais passons. Lise avait des choses à faire pour être radieuse ce soir Remettre la magnifique robe Chanel, se débarbouiller, se maquiller et mettre les bijoux qu’Aaron lui avait offerts. Elle passa près d’une demi heure dans la salle de bain, au bas mot, et encore, elle trouvait qu’elle avait été particulièrement rapide. Lorsqu’elle ressortit, elle était coiffée, maquillée, habillée bien sûr et parfumée. Pour l’occasion, elle avait fait une sorte de chignon improvisés avec des petites pinces à cheveux, et elle se trouvait parfaite comme ça. Elle eut un soupir légèrement gêné en se présentant à Aaron d’ailleurs, comme si c’était la première fois qu’il la voyait. Après tout, ce n’était pas comme si elle était extrêmement coutumière de la chose, surtout en sa présence Elle était toujours très bien habillée, mais elle n’avait jamais porté de tenue pareille devant lui. Pour un peu, Lise se serait mise à rougir…Mais elle se contint en se raclant légèrement la gorge. Elle ne savait pas s’il allait l’attaquer encore avec sa voiture jusqu’à la pousser à bout ou juste la complimenter, toutefois elle s’avança assez près pour sentir sa respiration contre son visage. Elle s’avança davantage et captura très délicatement ses lèvres, sans que son baiser soit profond…C’était juste un avant goût. Il n’avait pas tort, elle comptait bien jouer avec ses nerfs autant qu’elle le pourrait, peut-être pour lui faire payer le fait d’avoir fait allusion à sa voiture…Ou juste pour le plaisir, et parce qu’elle aimait le savoir en attente d’elle. C’était sa petite fierté personnelle. Un baiser pour te faire taire, et pour te faire attendre… Puis qu’il n’y a ni fraises ni chantilly j’en déduis que tu as appelé pour ta voiture et donc, tu devras supporter mon absence jusqu’à ce que tu sois prêt. Première épreuve ! Je t’attends devant la salle de restaurant…Tâche de ne pas traîner, qu’un jeune homme ne me kidnappe pas ! »Lise lui donna un autre baiser suivit d’un clin d’œil, afin de lui prouver qu’elle plaisantait. Elle quitta ensuite la chambre d’un pas lent, sachant pertinemment qu’il la regarderait jusqu’à ce qu’elle quitte la pièce. Sauf que maintenant qu’elle avait fermé la porte, il fallait qu’elle trouve à s’occuper jusqu’à ce qu’il apparaisse, magnifique comme d’habitude, dans la salle de restaurant. Comme convenu, elle descendit, presque gênée par les regards qui se posaient sur elle, regrettant presque de ne pas avoir attendu dans la chambre qu’il soit prêt…Elle soupira doucement, tâchant de rester calme, jusqu’à ce qu’elle n’arrive à destination. Il y avait trois sièges second empire devant elle, dont deux étaient déjà occupés par des personnes âgées se tenant la main. De toute évidence, c’était un couple…Mais à cœur vaillant rien d’impossible, et Lise se risquait à s’asseoir à côté d’eux, sans les regarder de peur d’être impolie. Mais ne pas les regarder ne suffit visiblement pas La dame lui demanda ce qu’elle venait faire ici, l’endroit rêvé pour qu’un homme demande une femme en mariage ! Les battements du cœur de Lise commencèrent à s’accélérer doucement, tandis qu’elle hochait la tête de manière polie, sans oser répondre. Son couple avec Aaron était un peu atypique…Rien que la première fois qu’elle était venue chez lui, elle n’avait pas été comme les autres Il avait fait des pâtes, elle s’était moquée de lui, il l’avait aspergée d’eau et il s’était retrouvé avec le contenu de la casserole, désormais froid, sur sa belle chemise blanche. Peu commun, n’est-ce pas ? Rien qu’à cette pensée, Lise se mit à sourire, et le vieux monsieur n’hésita pas à lui dire que c’était là le sourire d’une femme amoureuse…A croire que ça se lisait sur son visage ! Mais il fallait dire qu’après ce qu’ils avaient traversé, il y avait de quoi sourire maintenant qu’ils étaient enfin bien ensemble. Pendant des mois, Lise avait craint que cette histoire ne trouve jamais de fin heureuse…Et ces deux personnes âgées, mariée depuis cinquante ans visiblement, ne savaient pas combien elle était rassurée. Vous êtes mariés depuis cinquante ans ? Mes félicitations ! Surtout si vous venez ici pour renouveler vos vœux chaque année, je trouve ça adorable. » Oh mais vous savez mademoiselle, un couple c’est comme un champ de bataille…Il y a des jours de paix et des jours de guerre. Vous trouverez forcément un équilibre entre les deux ! » Puissiez vous avoir raison…Cependant, contrairement à vous, je ne suis pas mariée. »C’était presque triste de le dire. Mais Lise ne se faisait pas d’illusion Aaron avait essuyé une sorte de refus une fois, il ne risquerait sûrement pas de recommencer ! Même si Lise adorerait qu’il le fasse, justement. Parce que cette fois, elle était sûre de la réponse qu’elle donnerait. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2051 A la fois troublé, déstabilisé et complètement désarmé, Aaron resta sans voix au moment où il vit Lizzie sortir de la salle de bain et sentit très perceptiblement son cœur s’emballer dans sa poitrine face à cette divine apparition. Incontestablement, il n’avait jamais vu pareille beauté et d’ailleurs, il dû faire un effort incroyable pour ne pas bafouiller au moment où il la complimenta. Lise avait toujours été capable de le déstabiliser avec une facilité déconcertante, elle était d’ailleurs la seule à y parvenir car Aaron savait rester de marbre face à n’importe qui d’autre. Un simple mot, un simple regard de sa part et il se retrouvait dans la peau d’un adolescent face à son premier flirt. C’était assez mignon de le voir agir comme ça, mais Aaron avait plutôt l’impression de perdre totalement le contrôle, lui qui d’ordinaire restait maître de la situation et jouait au play boy que rien ni personne n’est capable d’impressionner. Cela dit, il y avait toujours eu entre Lizzie et lui une complicité incroyable et parfois, il n’avait pas le temps de parler qu’elle anticipait déjà ce qui allait venir. C’était assez désarmant que quelqu’un puisse lire dans vos pensées de la sorte et vous connaisse bien mieux que vous ne vous connaissez vous-même. C’est fou mais parfois, Aaron avait même l’impression que tout deux n’étaient qu’une seule et même personne. Par le passé, Sarah lui disait souvent qu’il finirait par trouver quelqu’un qui serait son pendant féminin, car bien que n’ayant jamais rencontré le grand amour elle-même, elle savait qu’il existait et avait essayé de convaincre son incorrigible fils que l’amour ne se limite par à une belle paire de seins ou à des fesses bien rebondies. Elle lui avait dit que cette fille là le comprendrait mieux que quiconque et qu’elle le mènerait par le bout du nez. Jusqu’ici, il s’était toujours mit à rire en affirmant que celle qui parviendrait à faire chavirer son cœur n’était pas encore née sauf que cette fois, il était contraint d’admettre que si Lizzie lui demandait de décrocher la Lune, non seulement, il le ferait mais en plus de ça, il lui ramènerait les étoiles avec. C’est alors qu’après un baiser bien trop court à son goût, la jeune femme lui annonça qu’elle irait l’attendre devant le restaurant. Manifestement, Aaron ne pouvait qu’éprouver une sentiment de frustration et de déception à l’idée de la laisser s’en aller sans même prendre la peine de l’attendre. Il aurait été bien trop fière de lui donner son bras et descendre les escaliers en sa compagnie, pénétrant dans le restaurant tel un couple glamour, parfait et parfaitement assorti. Sans compter qu’Aaron ne pouvait détacher son regard de Lizzie et se doutait bien qu’il en serait de même pour tous les hommes qui croiseraient son chemin entre la chambre et le restaurant. C’était sans doute le prix à payer pour avoir osé porter toute son attention envers le cabriolet plutôt qu’envers la femme qu’il aimait et il l’avait certainement bien mérité. C’était plus fort que lui, il ne l’avait pourtant pas fait dans le but de l’offenser, mais simplement car il était complètement fou de son nouveau joujou. Ca lui passerait probablement au fil du temps…Dès qu’elle referma la porte, il se leva pour à son tour, se préparer. Aaron se devait d’être parfait, il fallait qu’il soit à la hauteur de celle qui serait à son bras ce soir. Quand il arriva dans le hall, Aaron ne pu s’empêcher de soupirer doucement en apercevant son reflet dans le miroir. Il faut dire qu’ainsi vêtu, la ressemblance avec son père était particulièrement frappante ce qui avait le don de le déranger. Vêtu d’un costume qui lui allait à la perfection, Aaron avait pourtant des airs de James Bond des temps modernes et d’ailleurs, les regards troublés de quelques femmes qu’il croisa le firent sourire. En d’autres circonstances, Aaron n’aurait pas hésité à en rajouter un peu, mais depuis qu’il avait retrouvé Lise, il n’en éprouvait ni l’envie, ni le besoin, sans doute parce qu’elle était la seule à qui il avait envie de plaire… Quand il l’aperçu enfin, il remarqua qu’elle était en train de parler avec un couple d’un certain âge. Aaron se rapprocha, salua poliment le couple et glissa sa main dans celle de Lise avant de déposer un baiser sur sa joue. Ne sont-ils pas mignons Georges ? J’ai l’impression de nous voir à leur âge. L’amour est un bien précieux, ne l’oubliez jamais. »Aaron ne tarda pas à comprendre qu’ils étaient tout deux ici pour fêter leur anniversaire de mariage, le cinquantième pour être exact et à dire vrai, la perspective d’une telle relation le laissait rêveur et perplexe à la fois. Tandis que Lizzie et lui suivaient un jeune serveur jusqu’à la table qui leur était réservée, Aaron pencha légèrement la tête sur le côté, visiblement songeur. Cinquante ans, tu te rends compte ?! C’est magnifique je trouve. Tu crois que tu pourrais me supporter aussi longtemps ?! Je veux dire, cinquante ans, c’est pas rien. C’est ça le véritable amour, pas les histoires foutues en l’air au moindre coup de vent. Passer toute une vie avec la même personne… c’est quelque chose qui m’aurait sans doute effrayé jusqu’à aujourd’hui.»Effrayé. Le mot était faible. Déjà quand une fille avait le malheur de le rappeler après un premier rendez vous, Aaron prenait la fuite sans réfléchir alors imaginez-le envisager une relation sur le long terme, c’était carrément impossible ! Pourtant, Lise était une véritable évidence à ses yeux, il savait qu’il était capable de changer pour elle et d’ailleurs, il en avait envie car il ne se voyait pas passer le restant de ses jours avec une autre personne qu’elle. Tu as déjà pensé à ça ?! A ce qui pourrait advenir de nous dans quelques années, dans quelques mois ?! J’ai jamais vraiment cru qu’on pouvait s’aimer toute une vie. A mes yeux, il était possible d’avoir plusieurs grands amours dans une vie, des histoires qui te font changer du tout au tout et qui te marquent définitivement. Enfin, ça c’était avant… depuis j’ai eu le temps de mûrir et de comprendre que quand on aime, ce n’est qu’une fois et pour de bon. »Il détourna son regard vers elle, serrant un peu plus sa main dans la sienne avant d’embrasser de nouveau sa joue tendrement tandis que le serveur leur indiquait leur table avec un large sourire, les invitant à prendre place. C’est ce qu’ils firent. Aaron le remercia et le serveur leur proposa alors quelques rafraîchissements pour commencer le repas. Connaissant les goûts de Lise et parce que cette soirée se devait d’être spéciale, Aaron commanda une bouteille de vin blanc et quand le serveur fut parti, il déposa sa main sur celle de la jeune femme d’un geste tendre. Et ne t’en fais pas mon ange, je veille sur ce tout nouveau foi. Tu as un médecin…bon... futur médecin… rien que pour toi. »Il se pencha délicatement, tout en approchant la main de Lise de ses lèvres pour y déposer un baiser et songea à nouveau à cette histoire de mariage. D’après toi, qu’est-ce qui fait qu’on peut s’aimer durant cinquante ans de la sorte ?! »Dernière édition par Aaron J. Cooper le Jeu 6 Mai - 2141, édité 2 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2122 Lise eut un sourire radieux face aux remarques de la vieille dame. Pour un peu, elle se serait imaginée dans quelques années, autant en forme…C’était étrange de s’imaginer dans quelques années comme ça, au bras du même mari depuis cinquante ans. Avant, Lise aurait été pétrifiée face à cette idée…Maintenant, elle la laissait rêveuse. C’était merveilleux d’être aussi équilibrée dans un couple qui dure, qui reste solide. Ce fut la première chose à laquelle elle songea tandis qu’Aaron arrivait, fringuant qu’il était, accueillit par un immense sourire de la part de Lise. Elle le dévorait littéralement des yeux, n’osant qu’à peine imaginer le nombre de regards qui devaient s’être posés sur lui depuis qu’il était entré. Mais elle s’en fichait, il n’y en aurait que pour eux ce soir. Au diable les anciennes histoires, les anciens réflexes, Lise n’était pas là pour séduire n’importe qui, elle voulait uniquement plaire à Aaron. Ce fut pourquoi elle eut un sourire non moins radieux face à la dernière réplique de cette vieille dame, comprenant bien mieux le sens de ses mots maintenant qu’il y a quelques années. Avant, Lise n’était qu’une tête brûlée souhaitant s’amuser sans jamais se préoccuper du lendemain. Le reste n’avait pas d’importance…En cela, son père n’avait pas tort, elle avait été une enfant sans responsabilités, sans conscience. Ce n’était pas dit forcément de la manière la plus aimable, mais elle devait reconnaître qu’entre Sam et elle, leur père avait eu du fil à retordre. Mais elle quitta bien vite ce genre de pensées, manquant d’éclater de rire tandis qu’Aaron était éberlué par les cinquante ans de mariage du couple qu’il venait de voir. Il n’avait pas tort, c’était impressionnant. A bien y réfléchir, Lise était totalement prête à vivre autant d’années qu’il lui permettrait à ses côtés. Dire que ce serait facile serait un pur mensonge…Mais elle se plaisait à croire que malgré les difficultés, ils seraient capable de ne pas s’entretuer et de s’aimer, tout simplement. Déjà, ils avaient retrouvé leur ancienne complicité, et rien qu’à entendre Aaron commander l’un des vins blancs qu’elle préférait la fit sourire. Il la connaissait vraiment bien…Et il souhaitait prendre soin d’elle. Oh, elle n’avait pas l’intention de laisser ses anciens débordements alcooliques s’exprimer ce soir…Ce serait inconvenant et Lise n’avait aucune envie de gâcher la soirée. Elle serra d’autant plus fortement sa main, goûtant ses lèvres avec autant de délice qu’autrefois. Rien n’avait changé, c’était comme si leur rupture n’avait jamais eu lieu…Et elle revivait rien qu’en le sachant. Oui, sans conteste, si on a trouvé sa moitié, on peut vivre cinquante ans…Même plus, d’ailleurs. Le mariage peut effrayer, mais il peut aussi consolider un couple, et le faire vivre jusqu’à la mort des deux conjoints. Avant, je ne cessais de répéter à Sam que je ne voulais pas avoir la corde au cou, que je n’étais pas assez sage pour ça…C’est vrai que j’aurais trompé n’importe qui si j’en avais eu l’occasion, mais avec toi, jamais je n’aurais osé faire une chose pareille. Parce que dans cinquante ans, je t’aimerais toujours pareillement, à en rompre les battements de mon cœur. »La discussion était très différente de tout à l’heure…Il n’y avait plus son expérience homosexuelle qui revenait sur le tapis, il avait oublié pour un temps sa voiture, il y avait juste cette histoire de mariage. Hélas, d’un côté, cela lui faisait mal, car cela lui rappelait que lors du Noël d’il y a trois ans, elle aurait pu se fiancer à Aaron. Douloureuse réalité, mais dont elle ne laissa rien paraître…Du moins, elle essayait, et l’arrivée du serveur avec le vin fut à point nommé Il débouchona la bouteille et mit un fond de vin dans un grand verre, afin de lui faire goûter. Honneur aux dames, comme dit le proverbe…Lise en huma tout d’abord le parfum, avant de tremper seulement ses lèvres pour le goûter. Il était absolument divin… Huuum, il est parfait. Tu vas l’adorer mon ange. »Lise reposa son verre afin que le serveur la serve un peu plus, attendant qu’Aaron soit aussi servit et le serveur partit pour trinquer. Elle leva son verre sans le quitter des yeux, choquant très légèrement leurs deux verres avant de trinquer véritablement A nous, à l’amour, et aux mariages qui durent toute une vie. »C’était un peu son souhait, en vérité, mais Lise était trop fière pour le dire ouvertement. Elle se contenta donc de boire une légère gorgée de ce vin absolument fabuleux avant de reposer le verre, sans quitter Aaron une seconde des yeux. Elle se souvenait tellement bien de la première fois qu’il l’avait invitée chez lui…Et de la manière dont elle avait été certaine qu’il n’y aurait plus que lui ! Tous ces évènements entre eux avaient fait qu’elle ne se voyait avec nul autre que lui. C’était Aaron, ou bien elle finirait vieille fille…Lise l’avait toujours dit. Tu te souviens, la première fois que tu m’as invitée chez toi ? On se connaissait depuis trois semaines et on arrêtait pas de se balancer des piques à la figure. Tu aimais mon répondant autant que j’appréciais le tiens…Et tu avais fait des pâtes. Après manger, il en restait dans la casserole, tu n’avait pas tout égoûté et il restait de l’eau. Je me suis moquée de toi parce que tu avais les réflexes culinaires de tous les autres gars que je connaissais…Tu t’es faussement vexé et tu m’as aspergé avec ton robinet. Et moi, je t’ai balancé le contenu de la casserole dessus, à savoir l’eau froide et les pâtes restantes. Tu m’as soulevée et emmenée sous la douche, on s’est battus comme des chiffonniers, et tu as dit que tu te rendais, que j’avais gagné. J’ai crié victoire, tu m’as embrassée. Parce que tu n’étais pas comme les autres et que tu as attendu un certain moment avant de le faire, je me suis dit que je ne voulais personne d’autre que toi dans ma vie. Tu étais…Juste toi. Original, sans barrière de mensonges. En pénétrant dans ton antre, je savais que je t’aimais déjà. Et aujourd’hui, alors que je suis en face de toi, je t’aime plus que je ne pourrais le dire. Je voulais que tu le saches…C’est un peu ma réponse à ta question de tout à l’heure. »Et Lise souriait, de manière énigmatique. Ils étaient originaux tous les deux…Comme s’ils étaient chacun une moitié de l’autre. A cet instant, elle prit sa main délicatement, n’ayant plus conscience du reste du monde. Elle savait bien que ce ne serait pas facile tous les jours, mais qu’importe ! Aaron, j’ai une question à te poser. Tu n’es pas obligé d’y répondre tout de suite, mais je veux quand même le faire. Puisque Kitty veut visiblement aller vivre chez Jenny parce qu’elle est très maternelle avec elle, et parce que je suis convaincue que cet environnement est bien meilleur pour une fillette de onze ans…Est-ce que tu viendrais habiter avec moi ? Tous les jours, toutes les nuits…Tu devras me supporter, mais…J’en ai marre d’être séparée de toi. Je veux être avec toi jour et nuit. Je veux être là quand tu rentres, que ce soit des cours ou de ton stage, je veux pouvoir te faire des bisous dans le cou quand tu travailles, je veux pouvoir t’obliger à rester dans le lit quand tu es pressé, je veux…Vivre avec toi. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2242 Aux mariages qui durent toute une vie… voila une affirmation pleine de sous-entendus on ne peut plus explicites. Aaron esquissa un léger sourire et bu une gorgée de vin blanc, détournant le regard un instant tant la question du mariage se faisait présente, presque gênante. C’était un véritable terrain glissant d’aborder ce point ensemble, il en avait conscience. Bien sur, c’est lui qui les avait amené à aborder ce sujet là tout simplement car il était important pour lui de connaître le point de vue de la jeune femme, cependant, il ne voulait pas précipiter les choses et même s’il lui paraissait évident qu’un jour, il ferait sa demande, ce n’était pas pour maintenant. Lorsque Lise changea de sujet, parlant de leur premier repas chez lui, Aaron grimaça légèrement, se souvenant de cette soirée à la fois magique et catastrophique. Ce qu’il ne lui avait jamais avoué, c’est qu’il avait été contraint de faire des pâtes après avoir tenté un repas un peu plus sophistiqué et manqué de mettre le feu à la cuisine. C’est donc en catastrophe qu’il avait choisi de changer son programme et de mettre de l’eau sur le feu. Pas vraiment romantique pour un rendez vous, mais depuis, il avait eu l’occasion de lui prouver à maintes reprises ses talents culinaires ; pizzas, pâtes et plats surgelés. Il déclarait forfait, il ne pouvait vraiment pas mieux faire. Comment pourrais-je oublier !! J’étais déjà un piètre cuisinier à l’époque mais quoi qu’il en soit, c’était une soirée magnifique. Puis tu n’as jamais osé m’avouer que mes pâtes étaient immangeables, tu as même eu l’audace de prétendre que c’était délicieux alors que moi, j’avais l’impression de manger du carton en sauce. Puis c’était notre premier baiser échangé… j’ai attendu longtemps avant de me lancer avec toi. Non pas que je ne voulais pas le faire, au contraire, j’en mourrais d’envie depuis un bout de temps déjà. Tu n’imagines même pas à quel point d’ailleurs. J’ai juste… parfois besoin de temps avant de me lancer. »Etait-il toujours en train de parler de leur premier rendez vous ?! Pas si sûr. Aaron avait compris que la grande question du mariage était le point fondamental de cette soirée mais il ne voulait pas que Lise s’imagine qu’il allait lui demander sa main à la fin de ce repas, il n’en avait pas l’intention. Pas maintenant et pas ici. Il savait qu’elle comprendrait le message qu’il était en train de lui faire maladroitement passer, aussi, il caressa doucement sa main dans la sienne tout en reprenant Je t’aime plus que de raison et ça ne changera jamais. Je n’ai aucun doute concernant notre avenir et surtout je n’en ai aucun concernant mes sentiments. »Peut-être que l’expérience d’il y a trois ans l’avait un peu refroidi mais ce n’est pas vraiment la raison qui le poussait à lui dire tout ça. Aaron se souvenait de la manière dont il avait organisé cette soirée de Noël, tout devait être parfait, magique et inoubliable. Il voulait que cette soirée reste à tout jamais gravée dans leurs mémoires. Oh, de toute évidence, ils n’oublieraient jamais ce fameux 24 décembre mais pas pour les mêmes raisons malheureusement. Voyant son sourire énigmatique, Aaron compris bien vite qu’il y avait quelque chose dont elle souhaitait lui faire part et à dire vrai, changer de conversation ne pu que lui procurer le plus grand des soulagements. Aaron ne répondit pas immédiatement, esquissant un léger sourire en coin, ce sourire qu’il adoptait chaque fois qu’il était sur le point de la taquiner. Il y aura de la place pour ma voiture aussi ?! … »Il lui lança un petit clin d’œil et ne lui laissa pas le temps de répliquer quoi que ce soit. Bien sur qu’il souhaitait vivre avec elle, c’était une évidence à ses yeux. A partir du moment où cela implique de devoir passer plus de temps à tes côtés, de m’endormir avec toi chaque soir et de me réveiller en te serrant dans mes bras chaque matin, je ne peux que vouloir. Mais je te préviens, je ne suis pas facile à vivre au quotidien, tu crois que tu pourras me supporter ?! Plus sérieusement, c’est tout ce que je souhaite mon amour… ça devient trop difficile de te voir par intermittence. J’ai besoin de ta présence à mes côtés et je ne veux plus que nous soyons séparés aussi longtemps. »Ces derniers temps, Aaron avait d’ailleurs complètement déserté son appartement puisqu’il passait le plus clair de son temps chez Lise, ne pouvant désormais plus se passer d’elle. La distance, aussi infime soit-elle était devenue insupportable, il avait besoin d’elle, c’était un besoin vital. Aaron prit un air soudainement plus sérieux, se rendant compte que Lise faisait des efforts afin de stabiliser leur relation alors qu’il venait de lui faire comprendre qu’il n’était pas prêt à la demander en mariage. Légitimement, elle pourrait croire qu’il n’était pas certain de ses choix et de son engagement envers elle, ce qui n’était pourtant pas le cas, car Aaron était certain de ses sentiments et de son envie de passer le restant de ses jours à ses côtés. Tu sais… je ne voudrais pas que tu crois que ce qui s’est passé il y a trois ans a une quelconque influence sur ce que je t’ai dit tout à l’heure. Ca n’a même strictement rien à voir. J’ai mis longtemps avant de t’embrasser, encore plus longtemps à te dire à quel point je t’aime et… ça…ça viendra aussi. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2308 Il est vrai que Lise avait toujours parlé de la cuisine » d’Aaron de manière très méliorative…A raison ou pas, elle s’en fichait, elle voulait simplement qu’il ait l’impression qu’elle était ravie de passer ce moment avec lui, ce qui était le cas. Il n’avait pas connu cette fille tête brûlée qui faisait n’importe quoi juste pour rendre son père comme son frère complètement dingues. Insupportable mais indispensable, voilà ce que Sam disait d’elle. Il fallait dire qu’elle avait été pénible dès sa venue au monde…Même sa mère le lui disait lorsqu’elle était petite ! Mais aujourd’hui, les choses étaient bien différentes Lise avait grandit, mûrit, même si ce n’était pas toujours flagrant, elle faisait énormément d’efforts pour ne pas agir de manière égoïste, comme elle l’avait fait trois ans auparavant. Cela dit, elle déglutit difficilement en entendant qu’Aaron avait besoin de temps pour se lancer dans ce genre de situation…Légitime, mais un peu dur à avaler. Lise était un peu impatiente, qui ne l’aurait pas été ? Mais elle ne fit aucune mine déçue. Juste un sourire très léger, un peu gêné, avant de reprendre une petite gorgée de vin. Non seulement il était bon, mais en plus il l’aidait à cacher son malaise…Oh bien sûr, elle n’avait aucune envie de se vider la bouteille à elle toute seule comme elle l’aurait fait dans n’importe quelle autre soirée ! Mais il ne savait pas à quel point elle était mal à l’aise sur ce genre de terrain glissant. Lise n’avait jamais été très douée pour le romantisme, et d’autant plus lorsqu’on lui faisait remarquer qu’elle devenait romantique. Elle n’aimait pas être démasquée…C’était insupportable de se prendre pour une fille, parfois. Lise était une fille spéciale, on ne cessait de lui dire, mais elle aimait l’être. Faire des trucs de mecs, conduire trop vite, trop boire…Tout ça, ce n’était pas un genre qu’elle se donnait, juste une manière de penser qu’elle avait toujours eue. Aaron ne l’avait jamais vue ainsi car à San Francisco elle s’était considérablement assagie, surtout après avoir rencontré le jeune homme. Mais à son retour à New York, la tête brûlée était revenue à la charge…Lise craignait presque qu’il ne la voit ainsi, bien que la complicité se soit instaurée à nouveau. Elle était trop sage » en sa présence, et elle savait qu’à un moment donné son côté aventurier, aimant le danger finirait par revenir. Restait à espérer que ce grand retour de flamme n’aurait pas lieu ce soir ! Mais il eut le réflexe de parler de place pour sa voiture, et le visage de Lise se ferma l’espace d’un instant. Il était incorrigible, ce n’était pas possible ! Il se rattrapa bien sûr, mais la demoiselle prit un air offusqué pendant quelques secondes…L’entendre lui dire qu’il ne supportait plus de la voir par intermittences lui fit plaisir, bien sûr, mais d’un autre côté, elle était tentée d’avoir peur que cette fichue voiture ne vienne toujours s’immiscer ! Tu ne peux pas arrêter de parler de ta fichue voiture pendant un moment pareil ?! Rhaaa, ça me fiche le bourdon ! Pourquoi je te l’ai offerte hein ? Pourquoi je t’ai pas offert une voiture miniature ! Et puis…Ce qui s’est passé il y a trois ans a forcément une incidence, tu le sais aussi bien que moi. Tu te sentais prêt à ce moment là, et si tu ne l’est plus aujourd’hui c’est bien parce que j’ai merdé à ce moment là, non ? Bien que les apparences soient trompeuses, je suis pas romantique, t’inquiètes pas. »Difficile de mentir là-dessus, mais Lise avait décidé de cacher tout cela à l’intérieur d’elle. Ca lui ferait un sujet de discussion » lorsqu’elle irait au cimetière pour mettre des fleurs sur les tombes de sa mère et de son frère. Mais elle serra d’autant plus fortement sa main qu’elle avait un peu de mal à déglutir…Elle n’aimait pas ce malaise qui la prenait soudainement, comme si elle vivait son tout premier flirt et qu’elle ne savait pas quoi faire. En l’occurrence, ce n’était pas son premier flirt, mais c’était sa seule et unique histoire d’amour. Elle n’en voulait pas d’autre et n’en aurait jamais eu d’autre si jamais ils ne s’étaient pas rabibochés…Mais ça, Aaron le savait déjà. Du moins, c’était ce qu’elle supposait. Oh, je pourrais très bien te supporter h24 mon amour…Mais je te préviens, je suis une tête brûlée finie. Je m’étais assagie en allant sur San Francisco et en te rencontrant, mais quand tu n’es pas là, je suis un peu dangereuse comme fille. J’aime faire n’importe quoi, surtout des choses dangereuses qui me donneront des sensations fortes. Je vais tout le temps sur les circuits, et j’adore la plongée sans masque, parce que je suis relativement forte en apnée. Je suis pas une fille sage, c’est clair…Insupportable mais indispensable, voilà ce que disait ma mère de moi. Mais je suis exactement comme elle…Voilà pourquoi j’ai toujours rendu mon père et mon frère complètement dingos. Je ne rentrais pas de la nuit sans prévenir, dès l’âge de quinze ans. Je suis partie à Paris pour mon premier défilé sans rien dire à ce moment là. J’ai reçu le pire savon de ma vie en rentrant, mais j’ai continué mes conneries. Pas forcément dangereuses, mais comme je me sens un peu inutile, je fais des choses qui me prouvent que je suis vivante. Bah, c’est con, je sais. Maintenant que William s’est assagit, ça risque d’être pire…Il va m’abandonner pour sa petite femme et c’est normal, mais quelque part, ça me fait baliser sévèrement. Je vais avoir l’impression d’être un fossile ! Tu vas pouvoir supporter une horreur pareille toi ? Rien qu’une fille capable d’aller courir dans tout New York à trois heures du matin pour trouver la seule épicerie ouverte qui pourrait avoir des fraises ? »Lise se mit à rire doucement. Cherchait-elle à lui faire peur ? Non, il la connaissait, il savait très bien comment elle était. Une fille pas comme les autres, qui cherche son identité dans la différence justement. Et cette différence s’exprimait aussi ici, au restaurant, alors que le serveur venait de revenir pour prendre la commande. Étant donné qu’ils n’avaient jamais été au restaurant ensemble, elle n’avait jamais agit comme ça avec lui…Mais elle prenait toujours son dessert avant. Elle commanda donc un fraisier sous une montagne de chantilly d’abord, puis un doublé de carpaccio aux truffes et pour finir, une salade royale. Peu commune, cette Lizzie…A peine le serveur avait-il quitté leur table pour aller passer la commande en cuisine qu’elle s’apprêta à lui expliquer pourquoi elle agissait comme ça Puisque tu n’as jamais été au restaurant avec moi, sache que je prends toujours mon dessert avant. J’avais prévenu les serveurs pendant que tu te préparais, et je crois que j’ai égayé leur soirée, car ils ont bien rit. Mais imagine qu’un astéroïde tombe sur ce restaurant et que je meurs, on m’aura privée de la chose que je préfère…Alors je prends toujours ce que je préfère avant ! Logique presque mathématiques, sinon digne d’une Lise Abbygail Hawkins. »Lise était presque morte de rire, mais se retenait. Au moins, elle avait relégué son malaise aux oubliettes pour un petit temps ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 008 En résumé, la fin de ce somptueux week-end s’était relativement bien déroulée bien qu’Aaron ai eu beaucoup de mal à digérer les paroles de Lise durant le repas. A croire qu’il y avait encore pas mal de choses qu’elle ignorait à son sujet et il fut difficile de lui faire comprendre que ce qui s’était passé trois ans auparavant n’avait vraiment plus la moindre importance à ses yeux. S’il refusait de la demander en mariage pour l’instant, c’était avant tout pour des raisons personnelles, parce qu’il avait véritablement besoin de faire un travail sur lui-même. Lise n’avait strictement rien à voir avec cette décision, bien au contraire, puisqu’il savait que d’une manière ou d’une autre, elle était la femme de sa vie et qu’il voulait terminer ses jours à ses côtés. Dès lors, Aaron tâcha de ne plus faire la moindre remarque concernant la vie de couple, le mariage et surtout…la voiture. Sa dernière plaisanterie à ce sujet était plutôt mal passée et de son côté, il avait compris le message. Tout n’est pas rose… Retour à New York. Faisant d’incessants allers retours entre la cuisine et le salon de son appartement, un bouquin de neurobiologie entre les mains, Aaron répétait en boucle les mêmes phrases, se prêtant au rituel fatidique du bourrage de crâne avant les examens de fin d’année. Son expérience sur le terrain l’avait certes, beaucoup enrichi, mais la théorie reste la théorie et cette année encore, il n’allait pas y échapper. Tandis qu’il abordait un nouveau chapitre concernant la migration des neuroblastes, il entendit sonner à la porte avec insistance, chose dont il avait horreur. Quand il ouvrit la porte, il reconnu presque immédiatement la jolie blonde qui se trouvait devant lui, Rachel. Aaron avait fait sa connaissance deux ans plus tôt, ils avaient fait leur deuxième année de médecine ensemble et il savait que Rachel dansait dans une boite de nuit afin de payer ses cours. A plusieurs reprises, elle avait déclaré sa flamme à Aaron, affirmant être amoureuse de lui, qu’il était le grand amour de sa vie et autre baratin féminin qu’il entendait une bonne dizaine de fois par mois et qui n’avait pas le moindre effet sur lui. Autant dire les choses clairement, à ses yeux, Rachel n’était rien de plus qu’un plan cul. Ils avaient couché ensemble régulièrement jusqu’au jour où elle n’avait plus donné de nouvelles et arrêté les cours. Aaron n’avait jamais su pourquoi. En l’occurrence, il commençait vaguement à comprendre la raison de cette brutale disparition… Rachel tenait dans ses bras un bébé de quelques mois, visiblement, un petit garçon. Du moins, c’est ce qu’il en déduisit en le voyant vêtu de bleu de la tête aux pieds. Rachel ?! » Salut Aaron… euh… je peux entrer une minute ?! Bien sur, je t’en prie, entre. Je ne m’attendais vraiment pas à te voir, surtout après tout ce temps. »Allez savoir s’il ne s’agissait que d’une vague impression mais Aaron avait la vague sensation que Rachel lui cachait quelque chose. Elle semblait mystérieuse, mal à l’aise, confuse, de plus, que faisait-elle ici après plus d’un an passé sans donner de nouvelle ?! Afin de briser le silence qui venait de s’installer et surtout, comprendre ce que Rachel venait faire chez lui en plein milieu de la journée avec un gamin entre les bras, Aaron décida de reprendre la parole. Tu ne me présentes pas ? » C’est Tyler, mon fils. Est-ce que tu veux le prendre ?» C'est-à-dire que … j’ai jamais été doué avec les bébés. C’est mignon mais je… non. » Comme tu voudras. » C’est pour lui que tu as arrêté les cours ? Il est mignon comme tout. Il a le même sourire que sa maman. » Et les yeux de son père. Puis pour répondre à ta question, j’ai en effet décidé d’arrêter les cours en découvrant que j’étais enceinte. Je l’ai appris au cours du quatrième mois en réalité, du coup, j’ai été prise au dépourvu et tout s’est enchaîné à une vitesse folle. Cela dit, je suis heureuse d’avoir Tyler. J’ai toujours voulu devenir maman très jeune, c’est désormais chose faite. » Rachel… excuse moi mais, j’ai du mal à comprendre ce que tu viens faire ici. Attention, ça me fait vraiment plaisir de te voir mais… » Oui je sais, j’aurais sûrement dû t’appeler plus tôt, je suis désolée Aaron. En fait, j’ai un petit service à te demander. Est-ce que tu voudrais bien garder Tyler pour la journée ? J’ai un entretien d’embauche et la nounou m’a fait faux-bond à la dernière minute pour se rendre à un enterrement, c’est la panique. Je ne peux pas me rendre à cet entretien avec Tyler, tu imagines bien. » C'est-à-dire que… j’y connais rien moi en bébé. J’avais décidé de passer la journée à la bibliothèque, mes examens commencent la semaine prochaine. Il n’y a vraiment personne d’autre qui puisse te rendre ce service ? » Non personne. » Rachel, je suis vraiment pris de court là. Et son père ?! Il ne peut pas s’en occuper le temps d’une journée ?» Justement… » Comment ça justement ? » Justement Aaron, je te demande de garder Tyler pour la journée. Je te demande de t’occuper de ton fils. »Comment expliquer ce qui se passa dans la tête d’Aaron à cet instant précis ?! Disons qu’il eu d’abord l’impression que le monde était en train de s’écrouler autour de lui, s’en suivit un petit rire nerveux et un mouvement de tête signifiant clairement qu’il n’y croyait pas et qu’il ne pouvait être le père de cet enfant. Oh non non non non non !! Tu ne me feras pas croire que cet enfant est le mien pour la simple et bonne raison que je n’ai rien à voir avec lui. T’es cinglée ou quoi ?! » Aaron écoute moi !! Tyler est ton fils. J’en suis absolument certaine, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. » QUOI ?! Comment ça pas l’ombre d’un doute ?! Bien sur qu’il y a de quoi douter !! Tu disparais comme ça du jour au lendemain pour revenir un an plus tard et me coller un mouflet dans les bras en prétendant que c’est le mien ?! Tu crois vraiment que je vais accepter de gober ça ? » Mais putain Aaron ouvre les yeux !! » Ouvrir les yeux sur quoi ??!! Tu voudrais que je réagisse comment ?! » Bon crois ce que tu veux ça m’est égal. En attendant… »Rachel ne lui laissa pas le temps d’ajouter quoi que ce soit, elle avait déjà mis Tyler dans les bras d’Aaron et déposé les affaires du petit sur la table du salon, biberon, couches, doudou, bref, tout le matos qui le faisait frémir. J’ai pas le temps de discuter avec toi, j’ai un entretien dans une heure et je suis déjà en retard. On en reparle plus tard d’accord ?! Donne lui son biberon, il doit avoir faim. » Non !! Rachel attends !! »Trop tard, Rachel était déjà partie. Aaron prit le bébé à bout de bras, comme s’il tenait un paquet cadeau empoisonné ce qui semblait beaucoup amuser le petit Tyler puisqu’il souriait tout en gazouillant. Que faire maintenant ?! Aaron l’emmena avec lui jusqu’au salon et prit son téléphone portable pour appeler Lise et lui dire qu'il ne pourrait pas venir comme il le lui avait promis. Lui expliquer pourquoi, ça c'était encore tout autre chose... C’est moi mon cœur… euh… je vais pas pouvoir venir immédiatement… un empêchement de dernière minute on va dire… tu ne m’en veux pas trop ?... ce serait trop long à t’expliquer en fait… oui… je t’appelle plus tard… Lizzie ?! Je t’aime… » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 036 La fin du weekend s’était très bien déroulée, et autant dire que le retour à la réalité avait été difficile pour Lise. D’une part, parce que sa petite sœur arrivait le soir de son retour, et parce qu’elle avait eu à peine le temps de souffler après. Il fallait défaire les valises, l’écouter lui raconter son séjour, ouvrir les cadeaux qu’elle avait apportés…En somme, Lise passa le plus clair de son temps à discuter avec sa sœur, sans oublier de ranger l’appartement, bien peu en ordre. Oh bien sûr, elle aurait pu laisser la gouvernante s’en occuper, mais Lise n’était pas comme ça…Au contraire, c’était quelqu’un d’ordonné, et Kitty n’aurait jamais accepté que l’appartement soit dans un tel état. Une fois que l’appartement fut en ordre, Lise fit à manger, et elles se remirent toutes deux à discuter. Sauf qu’à la fin du repas, la demoiselle fut aussitôt prise d’horribles vomissements, qui ne se calmèrent pas pendant la nuit. Le lendemain, elle avait le visage très pâle, et n’osait rien avaler de peur de toute régurgiter. Elle conduisit Kitty à l’école, avant d’aller jusqu’à l’appartement de Jenny pour lui donner une grosse valise pleine d’affaires. Évidemment, il fallait que le déménagement se fasse en douceur, Lise ne souhaitant pas que sa petite sœur se sente chassée de la maison. Elle avait donc décidé d’étaler ça sur plusieurs semaines, et Kitty resterait le weekend à l’appartement pour l’instant. Dès qu’elle fut sortie de chez Jenny, Lise constata que son iphone s’était mis à vibrer lui annonçant un message…Message qu’elle écouta, et qui eut pour effet de l’inquiéter Aaron semblait perdu, paniqué même, et le fait qu’il ne vienne pas la voir sans même lui donner de vraie raison n’était pas pour la rassurer. Ni une ni deux, elle prit sa précieuse voiture pour se rendre à son appartement, juste pour voir s’il allait bien, et ensuite elle partirait dès qu’elle s’en serait assurée. Elle gara donc sa voiture juste en face de son immeuble, sortant de son sac la clef de l’appartement d’Aaron. Ils s’étaient mutuellement donnés leurs clefs respectives, en cas d’urgence…Néanmoins, Lise n’hésita pas à frapper avant d’entrer, pour signaler sa présence et ne pas lui faire choper une crise cardiaque non plus. Elle referma peu après la porte derrière elle, essuyant ses pieds sur le tapis de l’entrée, afin de ne pas dégueulasser tout son appartement à cause du fait qu’il pleuvait énormément dehors. Mon ange, c’est moi ! J’ai eu ton message, je passe juste en coup de vent pour savoir si tout va bien, je te retiens pas longtemps ! »Lise s’était approchée, un sourire sur le visage, qui se transforma bientôt en expression horrifiée. Il faut dire que ce n’est pas commun de trouver son cher et tendre en plein milieu de son salon, un beau bébé dans les bras. Elle en fit tomber son sac à main, d’ailleurs…Il était à qui ce bébé ? Était-ce le sien ? Pourquoi ne lui avait-il rien dit ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête qu’elle en avait presque la migraine…Sans oublier que ses nausées ne semblaient pas décidées à la laisser tranquille. Le visage de Lise pâlit d’autant à cause de la surprise qui se déroulait sous ses yeux, et elle n’osa rien dire tellement c’était soudain. Elle n’osait pas croire que c’était lui le père du bébé, mais pourtant, il fallait bien avouer que la ressemblance était frappante Ils avaient les mêmes yeux, tous les deux, et Lise baissa volontairement la tête pour mettre de l’ordre dans ses idées. Mais tout ce qu’elle fut capable d’articuler fut ceci Tu m’excuses, il faut que j’aille vomir. »Charmant, mais c’était la vérité Lise avait à peine fini de parler qu’elle s’enfermait déjà dans les toilettes pour rendre un grand pas grand-chose. Elle n’avait rien avalé depuis la veille, n’avait pas cessé de vomir toute la nuit, et pourtant, ses nausées ne cessaient pas. La surprise n’avait en rien aidé son état, c’est vrai…Et quand elle ressortit, elle était encore plus pâle qu’avant. Elle ne pouvait pas croire qu’il lui avait fait ça à elle, après tout ce qu’ils avaient traversé. Elle osait à peine regarder ce foutu mioche devant elle, et pourtant dieu sait qu’il était mignon ! Mais Lise n’était pas là pour s’extasier sur le visage de ce bébé, elle était juste là pour prendre de ses nouvelles, chose qui était tout bonnement inutile. Quant à Lise, elle était à deux doigts de la crise de nerfs…Pour un peu, elle se serait mise à chialer, mais elle était résolue à ne rien laisser paraître de tout cela. A la place, elle écoutait ce pauvre petit bout de chou qui n’avait rien demandé à personne et qui pleurait de grosses larmes de crocodile, sûrement parce qu’il avait faim. Lise était sidérée qu’il ne fasse rien, elle se rua donc sur les sacs qui se trouvaient sur le sol, se mettant à fouiller dedans pour en sortir une boîte de lait maternelle, ainsi que le biberon. Lise avait l’habitude, il ne fallait pas oublier qu’elle avait à moitié élevée sa sœur depuis sa naissance. Elle mit donc de l’eau à chauffer pour qu’elle soit tiède, et mit le dosage de lait en pourdre indiqué sur la boîte. Elle referma le biberon avant de le secouer énergiquement, pour que le tout se mélange. Elle testa ensuite la température du lait sur sa main, puis, constatant que le liquide n’était pas trop chaud, se dirigea vers Aaron pour prendre le bébé. Elle n’allait pas le laisser crever de faim après tout ! Elle lui donna donc le biberon, avec de vrais gestes maternels, alors qu’elle n’avait rien à voir avec ce rejeton. Lise se trouvait vraiment trop bonne âme…Ca n’aurait tenu qu’à elle, elle aurait fuit à toutes jambes et n’aurait plus jamais adressé la parole à Aaron. Après tout, puisqu’il était papa, il n’avait plus besoin d’elle ? Oui, elle en était à cette analyse là, ne sachant plus ce qu’elle devait penser au juste. Le bébé mangeait de son cœur, serrant l’un de ses doigts entre sa petite main, comme si elle était sa mère. Pour un peu, Lise se serait laissée attendrir…Mais il ne fallait pas. Il est mignon…Comme son père, je suppose. J’allais pas le laisser mourir de faim ce bout de chou, même si je suis en droit de penser que sa mère est une grosse salope de pouffiasse ! »Lise n’avait aucune envie d’épargner quelqu’un, à commencer par la mère du petit. Après tout, même si elle ne connaissait pas l’histoire, il n’était pas dur de faire des conclusions. Lise ne voulait pas connaître l’histoire, en vérité…Ca lui faisait déjà bien assez mal d’être en train de nourrir un bébé qui n’était pas le sien, il ne manquerait plus qu’elle soit au courant de sa conception ! Une fois qu’il eut fini son biberon, elle se mit à le serrer contre elle, lui tapotant doucement le dos pour qu’il fasse son rot. Il ne lui fallut pas plus d’une minute, preuve qu’il était rapide ce petit ! Elle continua à jouer les mères poules en le berçant dans son petit couffin, attendant qu’il s’endorme. A croire que Lise avait quelque chose d’apaisant, parce qu’il s’endormit comme un loir en à peine quelques minutes. Mais elle n’avait pas envie de se réjouir de tout ça…Pour l’instant, elle posa délicatement le couffin sur la table, avant de se tourner vers Aaron, le regardant droit dans les yeux pour s’approcher. Dire qu’elle avait envie de l’embrasser, elle était vraiment complètement folle…Elle se mit à murmurer à la place, serrant ses poings pour tenter de contrôler sa colère Visiblement tu es plus rapide en besogne avec d’autres plutôt qu’avec moi. Je ne veux pas entendre le fin mot de l’histoire, c’est ta vie visiblement, et pour cette fois, je n’en fais pas partie. S’il se réveille, tu n’as qu’à lui donner le second biberon que j’ai préparé. Bonne chance. »Lise s’était déjà élancée vers la porte…Mais elle revint sur ses pas pour récupérer son sac. Aaron ne la retiendrait probablement pas, s’il avait décidé de faire sa vie avec une autre. Du moins, c’était ce que Lise pensait, et toutes les preuves le lui laissait penser du reste. Mais Lise était pâle, elle était faible après n'avoir rien mangé, et pas vraiment en état de reprendre la voiture. Tant pis, elle pourrait toujours pleurer à l'intérieur de celle-ci en attendant d'être en état de conduire. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 116 Assis sur le canapé du salon, Aaron agitait nerveusement sa jambe, coudes appuyés contre ses genoux et mains jointes contre sa bouche. Le regard sombre et les sourcils froncés, il observait chacun des gestes de Lise sans vraiment y prêter attention en fait. Pour l’instant, il n’était pas en mesure de lui fournir la moindre explication d’une part parce qu’il n’en avait pas et d’autre part, car il était tout aussi paumé qu’elle semblait l’être. Dans l’immédiat, toutes ses pensées convergeaient autour d’une seule et même question se pouvait-il qu’il soit bel et bien le père de cet enfant ? Bon d’un point de vue technique, oui bien entendu. Cependant, Rachel était tout aussi volage qu’il avait pu l’être et par conséquent, Aaron était en droit de douter de la parole de la jeune femme. Cela dit, il y avait quelque chose dans le regard de cet enfant qui lui était familier, un peu trop même et d’ailleurs, ce détail n’avait pas échappé à Lizzie. Que faire ?! Les gestes de Lise étaient précis, sûrs et il émanait d’elle une douceur incroyable à croire qu’elle avait un instinct maternel surdéveloppé. Durant quelques secondes, Aaron se surprit même à rêver d’une famille avec elle mais était-il seulement en droit d’espérer quoi que ce soit désormais ?! Si Tyler était effectivement son fils, il savait que les conséquences seraient terribles et que jamais Lise n’accepterait de lui pardonner. Ce n’est que lorsque la jeune femme fut sur le point de partir qu’il décida enfin de lui exposer les faits. Il ne voulait pas qu’elle s’imagine que cet enfant était le sien… bon, c’était peut-être le cas, mais il n’en avait pas la certitude. Aaron s’empressa de la rattraper, glissant subtilement entre la porte et celle qu’il aimait, afin de s’assurer quelques secondes durant lesquelles il pourrait tenter un semblant d’explication. Attends Lise… je te promets que je suis tout aussi perdu que tu peux l’être. Je connais pas ce gamin… je l’ai jamais vu de ma vie !! J’en avais même encore jamais entendu parlé ! Sa mère qui avait totalement disparu de la circulation a débarqué ce matin en me demandant de le garder et en me balançant à la tronche qu’il était mon fils. Je… j’y comprends rien Lise. Cette fille je l’ai pas vu depuis plus d’un an… il faut que tu me crois. »A quoi bon ?! Tout collait à la perfection ! Rachel et lui s’étaient fréquentés il y a environ un an et demi, Tyler devait avoir environ six ou sept mois, alors pourquoi pas ! Sauf qu’Aaron avait toujours fait extrêmement attention à ce que ce genre d’indicent ne se produise pas et qu’il ne comprenait toujours pas pourquoi, s’il était bel et bien son fils, Rachel ai attendu tout ce temps avant de lui en parler. Le jeune homme passa une main sur son front, cherchant à se remettre les idées en place, tout étant affreusement confus dans son esprit. Sa mère et moi avons eu une aventure il y a environ deux ans. Elle était étudiante en médecine et on s’est rapidement rapprochés. Mais c’était rien de sérieux, simple histoire de sexe… il nous arrivait d’aller prendre un verre ensemble après les cours puis ça se terminait toujours au lit. Mais jamais de sentiment, rien que du sexe. Puis au fil du temps, elle est tombée amoureuse de moi et j’ai décidé qu’on ne se verrait plus. J’ai toujours pris la fuite de cette manière, je veux pas qu’on s’attache à moi à part… enfin qu’importe. Rachel et moi on a pris nos distances un certain temps puis le soir de l’anniversaire de Paul, j’ai déconné. On avait bu, j’étais plus dans mon état normal et Rachel est revenue à la charge… c’est la dernière fois que je l’ai vu. Après, elle a disparu et arrêté les cours. Au début, je pensais qu’elle avait fait ça à cause de ses examens, elle les avait loupé donc je ne me suis pas vraiment posé de questions. Puis à dire vrai, j’avais pas vraiment envie d’en savoir davantage, ça ne m’intéressait pas, c’était qu’une aventure, rien d’autre. »Aaron savait que Lise n’accepterait aucune excuse, pas même celle du célibataire macho qui enchaînait les histoires d’un soir. Le jeune homme soupira doucement, détournant le regard un instant en direction du bébé qui à présent, était profondément endormi. Il était mignon comme tout mais Aaron refusait que cet enfant soit le sien, non, ça ne se pouvait pas, il ne voulait pas que ce soit possible. Puis elle a débarqué ce matin. Elle m’a demandé de le garder et quand j’ai refusé elle m’a demandé d’ouvrir les yeux et d’assumer mes responsabilités. Putain de merde Lise je te promets que j’étais pas au courant !! Ce gamin n’est peut-être même pas le mien !! Rachel, c’est une version de moi au féminin, comprends qu’elle couche avec tout ce qui lui passe à portée de main, je vois pas pourquoi y’aurait un seul con dans l’histoire ! J’ai toujours été hyper vigilent avec ça…il peut pas être mon fils !! Enfin techniquement oui, mais je sais qu’il ne l’est pas ! »Non, il n’en savait rien en fait, c’est uniquement ce qu’il voulait croire. Aaron était visiblement paumé et ne s’était jamais senti aussi impuissant de toute sa vie. Il ne voulait pas que Tyler soit son fils, s’il l’était, cela impliquait de perdre Lise définitivement, de perdre son amour et tout ce qu’ils étaient en train de construire ensemble. Il ne voulait pas être le père de cet enfant. Je ferai des tests… je ferai… »Il cessa de parler, totalement désabusé par cette situation qui était en train de le rendre malade et cette fois-ci, c’est sur ses yeux que sa main se plaqua. Aaron ne pleurait pas, non, il essayait juste de s’empêcher de songer à ce qui allait se passer désormais. Lizzie allait partir, il en était à présent certain. T’as raison de t’en aller… je suis vraiment qu’un con et surtout, doué pour tout foutre en l’air. Tu mérites pas ça. Si c’est bien mon fils et bien…je prendrais mes responsabilités en main et… je comprends t’as pas à payer le prix de mon inconscience et de ma connerie. Si tu veux t’en aller, vas-y, mais saches que j’ai été honnête avec toi. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 145 Lise n’eut pas le temps de partir, car une fois qu’elle eut son sac en main, Aaron se mit entre la porte et elle, l’empêchant pour ainsi dire de s’en aller. Le fait de l’écouter raconter ce genre d’évènement la détruisait…Oh, elle savait qu’il avait enchaîné les histoires d’une nuit à la même vitesse qu’elle pendant ces trois ans où ils ne s’étaient pas vus, peut-être même plus vite qu’elle, mais c’était une partie de son histoire qu’elle ne voulait pas entendre. Lise ne pouvait pas supporter de l’imaginer ne serait-ce qu’une seconde dans les bras d’une autre femme…Alors elle était en colère, très en colère. S’il la laissait partir, elle aurait probablement un accident, à cause du choc mêlé à l’hypoglycémie dont elle était la victime, n’ayant rien mangé depuis pratiquement douze heures. Mais si elle restait ici, cela induisait entendre tout ce qu’il avait à lui dire, et ça, elle n’était pas du tout prête à le faire. Pourtant, elle du endurer tout ça. Pas parce qu’elle l’avait décidé, mais parce qu’il l’obligeait. Doucement mais sûrement, Lise ne pu retenir ses larmes, plaquant ses mains sur ses oreilles pour ne plus rien entendre. Diable ce que ça pouvait faire mal…Après tout ce qu’ils avaient enduré ensemble, après sa tentative de suicide, son opération, Lise aurait espéré qu’ils soient un peu en paix. Mais il n’en était rien, comme si quelque chose ou quelqu’un était toujours sur leur chemin à mettre à l’épreuve le sentiment qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Ce n’était pas ça qui allait faire en sorte que Lise cesse de l’aimer, bien au contraire…Mais c’était l’apocalypse dans ses pensées. Lise avait peur, peur de le perdre au profit d’une fille avec qui il avait eut un bébé ! Ca, c’était tellement difficile à accepter pour elle…Pourquoi fallait-il toujours qu’elle soit abandonnée par ceux qu’elle aimait le plus ? Lise aurait voulu partir, mais elle était pétrifiée sur place. Incapable de faire un mouvement, incapable de mettre de l’ordre dans ses idées…Elle était juste capable de pleurer, et rien d’autre. Lise tenta de lever la main, comme si elle allait le gifler pour essayer de calmer sa colère, mais sa main retomba lourdement contre son corps. Incapable de le frapper, comme quoi. Lise qui avait toujours la gifle si facile, la voilà complètement réduite au silence à cause de ce foutu bébé ! Bientôt, sa nausée la reprit, et ses courbatures furent légèrement plus violentes. Lise était pâle, on aurait dit qu’elle allait s’écrouler si elle faisait ne serait-ce qu’un pas. Elle ne comptait pas faire un malaise ici, mais par contre, elle fut contrainte de retourner illico dans les toilettes pour plonger la tête dans la cuvette. Dieu qu’elle détestait être dans un tel état ! Surtout que la situation était très mal choisie, et qu’elle ne savait toujours pas quoi faire. Une partie d’elle savait pertinemment qu’elle n’était pas en état de conduire, tandis qu’une autre partie lui ordonnait de prendre le volant, que les sensations fortes empêchent son esprit de se remémorer cet horrible moment. Lorsqu’elle ressortit des toilettes, Lise était encore un peu plus pâle. Elle prit le couffin pour aller le placer dans la chambre d’Aaron, n’ayant aucune envie de continuer à murmurer. Puisqu’elle ne pouvait pas partir tout de suite, et bien elle ne partirait pas. Elle réapparut après avoir refermé la porte de la chambre derrière elle, le regard brillant et les pensées très troublées. Tu m’excuseras, mais j’ai besoin d’un verre. »Réflexe purement typique chez Lise, mais pour une fois, elle n’avait aucune envie d’être raisonnable. Puisqu’elle ne pouvait pas conduire, elle allait rester ici et se souler. C’était peut-être la meilleure idée qu’elle ait eu jusque là, à son sens. Elle se dirigea donc vers le frigo, constatant avec bonheur qu’il y avait l’air une bouteille de vodka. Comme elle n’avait pas mangé, quelques shooters et elle serait incapable de tenir debout. Elle commença à l’ouvrir, saisissant un shooter dans son placard, ayant de plus en plus de mal à contenir ses larmes. Et si j’étais pas venue, hein ? Tu m’aurais menti, tu m’aurais caché l’existence de ce foutu mioche ? Mais qu’est-ce que je peux être conne, franchement ! Finalement, j’aurais mieux fait de rester au fond de mon lit à soigner cette putain de grippe qui m’empêche d’avaler quoi que ce soit, plutôt que de venir me faire chier ici ! Et maintenant quoi hein ? La mère va revenir, et si elle t’autorise à faire un test et que tu es le père ? Tu vas l’épouser aussi ? Putain, je peux pas l’avaler celle là ! »Lise était complètement désorientée, la colère et la tristesse prônant sur tout le reste. Elle ne pu se résoudre à ne pas boire, tant pis si son foie était effectivement neuf. Elle se servit un shooter, un seul, et le but cul sec. Pour l’instant, elle referma la bouteille, l’alcool lui faisait d’ors et déjà tourner la tête. Décidément, elle était encore dans un état pathétique, sauf que cette fois ce n’était pas sa faute, étant donné qu’elle n’avait pas bu une goutte d’alcool depuis leur soirée au restaurant. Elle se mit à soupirer, peinant à atteindre un fauteuil sur lequel s’asseoir. Elle respirait vite, mais elle n’avait pas de fièvre. Pourtant, elle croyait dur comme fer à une grippe, ça ne pouvait être que ça. Ou bien était-ce la tristesse ? Que tu aies été au courant ça ne change rien, ce bébé existe et si tu es son père il va bien falloir que t’assumes ! Je crois qu’il vaut mieux que je m’en aille avant que cette abrutie revienne, parce que je te jure que tu ne vas pas la reconnaître si jamais je la croise ! Je vais appeler mon père, qu’il vienne me chercher, si je prends le volant je vais me planter. Je sais pas ce qui m’en empêche d’ailleurs ! Finalement, tu auras pas mis longtemps à m’abandonner toi aussi ! Putain de vie de MERDE ! »Lise ne criait pas, de peur sans doute de réveiller le bébé, mais tout son corps tremblait à cause de la colère. Elle plongea son visage entre ses mains, partant du principe que c’était sûrement la meilleure chose à faire. D’un côté, elle n’avait aucune envie d’appeler son père, pour s’entendre dire qu’elle n’est qu’une idiote inconsciente…Mais d’un autre côté, malade ou pas, elle avait effectivement toute l’envie du monde de refaire le portrait à l’autre conne qui venait la gueule enfarinée après un an d’absence ! Celle là, c’était vraiment le pompon, plus que Lise ne pouvait supporter. Je voulais pas savoir ce qui s’était passé entre vous, ça me regarde pas ! Rien que te savoir dans les bras de cette…Fille ! Ahh je vais l’étrangler ! Le pire, c’est que tu te fais à l’idée que je pourrais partir. Tu es si peu combattif que ça, Aaron ?! Putain, si c’était moi qui était enceinte, tu fuirais aussi ?! Tu pouvais toujours me reprocher d’être égoïste et fuyante, c’est exactement ce que tu es aujourd’hui ! Quand je pense que t’as passé le plus clair de ton temps à parler de cette putain de voiture ce weekend, alors qu’à l’autre tu lui as fais un gosse ! Y’a pas un problème quelque part non ?! Putain j’ai encore la gerbe… »Retour case départ, à savoir aux toilettes. Lise n’avait qu’une envie, s’enfoncer dans le trou et ne plus jamais en ressortir, quitte à sentir les égouts pour le restant de sa vie. Lorsqu’elle réapparut, elle se dirigea vers la bouteille de vodka. Tant pis…Un deuxième shooter ne lui ferait pas de mal avant d’appeler son père. Elle but le second verre cul sec, avant de saisir son cellulaire dans son sac. Lise n’aurait jamais imaginer que composer le numéro de son père serait aussi difficile que les douze travaux de ce bon Hercule…Et Aaron était décidé à se complaire dans ses problèmes, pour sûr, il ne l’empêcherait pas cette fois. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 220 Aaron fixa la bouteille de vodka qu’elle venait de sortir du frigo et soupira doucement. Il ne voulait pas qu’elle replonge à cause de ses conneries à lui, d’autant que sur ce coup là, il n’avait vraiment rien anticipé. Peut-être qu’au final, un verre ne pourrait pas lui faire de mal à lui non plus… Non surtout pas !! Il fallait qu’il ai les idées claires afin de comprendre les évènements et surtout, d’éviter d’empirer la situation comme il avait l’habitude de le faire ces derniers temps. Arrête de dire des conneries !! Tu voudrais que je fasse quoi ? Que je prenne la fuite et que je ferme les yeux peut-être ? Désolé mais c’est quelque chose que je ne peux pas faire. S’il s’avère que ce gamin et bel et bien mon fils, j’assumerais entièrement mes responsabilités. Faut que je te le dise comment ? Y’a rien eu entre sa mère et moi ! »Sentimentalement parlant bien entendu. La dernière remarque de Lise l’avait vraiment piqué au vif, il la savait désorientée et déstabilisée autant qu’il pouvait l’être mais ce n’était pas une raison pour l’attaquer de la sorte. Tandis qu’il marchait de long en large dans le salon, il réalisa ce que Lise venait de dire. La grippe ? Pourquoi parlait-elle de grippe ?! Elle serait bien la seule à l’attraper en cette saison puis les symptômes de la grippe étaient discriminables entre mille, Lizzie ne présentait rien de tout ça. Toutefois, les pensées médicales lui échappèrent bien vite lorsque Lise parla d’appeler son père et surtout, du fait qu’il ai pu l’abandonner. Bon sang mais tu vas arrêter de dire des choses aussi insensées ?! Je t’ai pas abandonné et j’ai jamais eu l’intention de le faire !! Es-tu aveugle à ce point ?! Tu vois pas que je suis dans la merde, que je suis complètement perdu, que je me retrouve avec un gamin sur les bras et que je ne sais pas quoi faire ?! Alors ouais putain de vie de merde comme tu dis !! Sauf que là, t’es en train de me reprocher des choses qui n’ont pas le moindre sens !! Puis merde, je vois pas pourquoi on essaie de discuter, on en est visiblement plus capables ! »Se faisait-il vraiment à l’idée de pouvoir la perdre ? Bien sur que non !! Jamais il ne pourrait l’accepter en revanche, Lise ne semblait pas vraiment disposée à rester, que pouvait-il faire ? La séquestrer ? Il était en mesure de comprendre que la nouvelle ne soit pas facile à digérer pour elle non plus, aussi, si elle voulait partir, elle était libre de le faire voila tout !! Aaron ne pensait pas pour autant que cela puisse vouloir dire qu’il puisse se faire à l’idée de la perdre !! Voila donc pourquoi, toilettes ou non, il la suivi tout en continuant son argumentation sur un ton relativement élevé et peu importe si le bébé était ou non en train de dormir, c’était bien le dernier de ses soucis en l’occurrence. Naturellement, sous le coup de la colère, il ne mesura pas l’ampleur de ses paroles, aussi lorsqu’elle lui posa la question fatidique pour savoir s’il serait ou non resté si elle avait été enceinte, la réponse se fit virulente. En l’occurrence c’est pas moi qui suis parti en apprenant qu’on allait avoir un bébé… t’as pas de leçon à me donner de ce côté-là. »Peut-être que dans le fond, il lui en voulait toujours de lui avoir caché cette grossesse. A vrai dire, il ne savait plus vraiment quoi penser, ses idées étaient confuses, il était terriblement angoissé d’une part à l’idée que Tyler soit son fils mais aussi à l’idée que Lise s’en aille, qu’elle le quitte. Et putain, bien sur que non je ne me fais pas à l’idée que tu puisses partir !! T’as pas le droit de me dire des choses pareilles Lise !! T’imagine même pas ce que j’ai vécu durant ton absence ni même à quel point ça m’a fait souffrir de te perdre !! Je suis terrorisé à l’idée que tu puisses me quitter, à l’idée que cette histoire puisse tout foutre en l’air entre nous !! Je dis juste que si ce gosse est bien mon gamin, t’es pas obligée d’en payer les frais !! On dirait que tu te complais à l’idée de me faire passer pour la dernière des pourritures alors que j’essaie simplement de me sortir de cette situation de merde dans laquelle je suis embourbé jusqu’au cou !! »Bon tant qu’il y était, autant évoquer le reste puisqu’elle voulait impérativement remettre sur le tapis cette histoire de voiture dont il avait parlé tout le week-end. " C’est quoi ton problème avec cette voiture ?! Tu m’as fait un putain de cadeau de fou, t’as réalisé mon rêve de gosse en m’offrant cette bagnole, je la conduis pour la première fois, tu voudrais que je réagisse comment ?! C’était juste éclatant pour moi ! Excuse moi de ne pas être à cent pour cent attentif à tout ce que tu me dis !! Puis merde !! Après tout ce qu’on a vécu ces dernières semaines, j’estime que j’avais le droit de prendre un peu du bon temps moi aussi !! Et t’as pas de dire que je lui ai fait un gosse… déjà on en sait rien et même si c’était le cas, Rachel est bien la dernière personne au monde avec qui je voudrais des gamins !! Je comprends que tu sois en colère contre moi mais putain ouvres les yeux !! Si y’a bien un moment dans ma putain de vie où j’ai besoin de toi, c’est maintenant !! C’est ça, appelle ton père, descends toi une bouteille de vodka, flingue ton foie et on sera revenu à la case départ comme ça ! Lise… j’ai besoin de toi… J’ai la trouille tu comprends ? "Son ton sur cette dernière phrase avait radicalement changé, sans doute parce qu’effectivement, Aaron était mort de peur. C’était bien la première fois de sa vie qu’il éprouvait un tel sentiment, il avait l’impression d’être impuissant et que la situation lui échappait totalement. Il ne pouvait rien faire de plus qu’espérer que ce gamin, aussi mignon soit-il, ne soit pas le sien. Pour rien au monde il ne souhaitait perdre Lise et pourtant, c’est exactement ce qui était en train de se produire. S’approchant de la bouteille de vodka, il l’empoignant avec virulence, non pas pour en boire une gorgée, mais surtout pour que Lise arrête d’y toucher. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 311 Lise fut ébahie du flot de paroles qui s’échappèrent de la bouche d’Aaron…Mais celles qui la heurtèrent le plus, ce fut de toute évidence ce qui avait un rapport avec son avortement. Il l’avait dictée avec une telle colère froide que le sang de la demoiselle se serait presque glacé sur place. Elle avait peur de le perdre, peur de voir à quel point il lui en voulait encore…Fondamentalement ils étaient loin d’incarner l’image du couple parfait, puisque Aaron n’était pas capable de lui pardonner des choses qui appartenaient, selon ses dires, au passé. Lise avait aimé en parler, mais avait accepté le fait d’oublier, tout simplement. Le fait qu’il lui balance ça dans les gencives l’anesthésia soudainement, tandis qu’elle sortait encore une fois des toilettes, prête à appeler son père. Jusqu’au moment où elle vit Aaron se saisir de la bouteille de vodka, espérant qu’elle allait arrêter d’en boire. Mais pour l’instant, ce qui occupait toujours son esprit, c’était la phrase qu’il avait dite alors qu’elle avait la tête dans la cuvette. Ca, elle ne parvenait tout bonnement pas à le digérer…Tout comme lui, d’après ce qu’elle avait pu comprendre. Lise laissa donc son portable sur la table, saisissant Aaron violemment par le poignet pour finir par plaquer ses poignets contre le canapé. Elle était très en colère...Mais les mots lui manquaient. Cela dit, ils étaient en train de se monter l’un contre l’autre, et Lise ne voyait pas l’intérêt. Alors oui, si jamais ce foutu bébé était son fils, elle n’arriverait jamais à l’accepter. Elle serait probablement détruite par cette nouvelle, mais elle disparaîtrait de sa vie uniquement à sa demande, c’était chose certaine. Seulement, elle ne doutait pas que cette fille avait qui il avait couché et qui clamait être la mère de son enfant cherche à tout prix à rayer Lise de la vie d’Aaron, elle en mettrait facilement sa main à couper. Mais maintenant qu’elle le maintenant par les poignets, qu’elle le regardait dans les yeux pour la première fois depuis plusieurs minutes, elle était prête à s’effondrer. Elle trouvait tout bonnement monstrueux ce qu’il venait de dire…Même si elle était grandement en tort dans l’affaire, le fait de lui rappeler n’était pas forcément utile. C’est monstrueux ce que tu viens de dire…Ai-je rêvé ou as-tu dit que l’on faisait table rase du passé ? Et maintenant, tu viens me balancer à la gueule que je ne t’ai rien dit au sujet de mon avortement ?! Tu te fous de moi, Aaron ?! J’ai fais une grossière erreur, mais j’ai essayé de tout te dire et tu m’as rétorqué que le passé appartenait au passé, et qu’il fallait avancer. Ah bah ouais, on a vachement avancé ! Je te balance pas de vieux dossiers à la gueule moi ! J’analyse la situation, pas de la meilleure manière c’est vrai, mais toi tu me balances la pire erreur de ma vie à la gueule ! Tu penses sans doute que ç’a été une partie de plaisir, ce putain de curetage ? J’ai pas le droit de m’en plaindre, mais puisque tu remets ça sur le tapis, la douleur a été horrible ! Aussi bien celle de ton absence dont j’étais la seule cause que l’intervention elle-même ! Alors la FERME alors que tu ne sais rien de cet instant là ! »Lise avait lâché son emprise, se laissa retomber sur le même fauteuil que tout à l’heure. Elle était encore au point de départ, décidément…Il avait besoin d’elle, autant qu’elle avait besoin de lui, mais la colère les dominait l’un comme l’autre. Encore un peu et Lise retournerait se cacher aux toilettes, pour la troisième fois depuis son arrivée. Son regard était pointé vers le bas, elle semblait réfléchir mais ce n’était pas le cas. Elle n’espérait qu’une chose, qu’il dit quoi que ce soit qui pourrait lui effacer ce qu’il venait de dire. Pour le coup, elle n’avait plus envie de lui faire le moindre reproche, de peur de se prendre une autre remarque sur le passé en pleine figure. C’était lâche, mais il avait bien réussi à lui couper le sifflet…Puisqu’elle ne pouvait pas conduire et qu’elle n’était pas en état d’appeler son père à l’aide, elle restait là, comme inerte, le visage toujours aussi pâle que la neige. Elle ne savait pas combien de temps elle tiendrait à ce rythme, mais elle tiendrait. Elle se leva donc pour aller ranger son cellulaire dans son sac, plaçant de la même occasion le shooter qu’elle avait utilisé dans l’évier. Tout ça sans un mot…Juste avant de retourner illico aux toilettes. Cette fois, elle y resta un certain temps…Quinze bonnes minutes au moins, d’une part pour vomir certes, mais pour se plonger la tête sous l’eau, histoire de se remettre les idées en place. Elle prit le temps de s’essuyer, et lorsqu’elle ressortit, la sentence fut sans appel Très bien, je reste. Tu as besoin de moi alors je reste…Mais je n’oublie pas ce que tu viens de dire. Ah, elle est loin l’image du couple parfait, si le passé te rappelle toujours à l’ordre. Bah, je ne vais pas me plaindre. Je vais attendre que sa putain de mère revienne, puis je reprendrais la voiture si j’en suis capable. Aucune envie de subir les foudres de mon père en plus de tout le reste. Faut que je rentre soigner cette grippe après. »Juste à ce moment là, le bébé pleurait à nouveau. Il était réglé comme une horloge, celui là ! Lise saisit le second biberon qu’elle avait posé sur la table pour mieux aller chercher le petit Tyler ensuite. Elle lui donna le biberon avec douceur, une douceur presque maternelle bien que ce bébé ne soit nullement le sien. Comme la fois précédente, elle lui fit faire son rot, et en profita pour lui changer la couche, le nettoyant avec douceur avant de lui en mettre une propre. Quand tout ceci fut fait, elle le recoucha doucement, le berçant en chantonnant la première chanson qui lui vint à l’esprit Au clair de la lune. Bateau comme chanson, mais ô combien efficace ! Il s’endormit en à peine cinq minutes, et Lise pu réapparaître dans le salon, se rasseyant toujours sur le même fauteuil. Pour info, je n’ai pas de problème avec la voiture. Tu en as juste parlé tout le weekend, c’est tout. Mais bon, oublie, je suppose que c’était normal. Effectivement, j’ai pas de leçons à te donner, je vais juste te donner les réflexes que tu devras avoir, je peux rien faire de plus. J’ai élevé Kathryn avec Sam, je sais très bien ce qu’il faut faire. Alors monsieur buté numéro un, t’auras qu’à suivre à la lettre ce que je vais t’écrire. Oh, et n’essaye même pas de m’empêcher de lui défoncer la tronche à celle là. Avant de partir, je peux t’assurer que je vais faire en sorte qu’elle se souvienne de moi ! Quand je pense que je m'occupe d'un gamin qui est même pas le mien...Putain Lise, tu te ramollis ma pauvre, c'est pathétique. »Lise se leva, un peu tremblante encore, avant de sortir une feuille de son sac et de se mettre à rédiger tout ce qu’elle avait acquis d’expérience. Il pourrait toujours brûler la feuille, elle s’en foutait…Elle n’avait plus la capacité de se mettre en colère après tout ça. Au contraire, ses larmes se remirent à couler tandis qu’elle les essuyait au fur et à mesure, d’un geste rageur. Ce n’était pas le moment de craquer, non vraiment pas. Il fallait qu’elle ait toute sa force pour mettre son poing dans la gueule de cette saloperie dès qu’elle passerait le pas de la porte. Elle ne doutait pas qu’Aaron allait l’en empêcher, mais il ne pourrait pas l’empêcher longtemps. Lise avait de la ressource et de l’expérience en la matière ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1414 Effectivement, c’était monstrueux et d’ailleurs, Aaron avait parfaitement conscience du poids de ses mots et de l’effet qu’ils auraient sur Lizzie. Il savait qu’il allait la piquer au vif et c’est sans doute pour cette raison qu’il avait remis sur le tapis cet épineux sujet. C’était peut-être facile de ressortir les vieux dossiers du passé, cependant, il n’en restait pas moins qu’il n’appréciait guère la façon dont elle avait mis en doute sa réaction dans l’hypothèse où elle serait enceinte. Il ne serait jamais parti, c’était l’évidence même à ses yeux et à dire vrai, il était particulièrement peiné que Lise ne s’en rende pas compte. Puis il faut dire que vu les circonstances, le jeune homme n’était plus vraiment dans son état normal, ses pensées avaient du mal à se faire nettes dans son esprit, il avait l’impression d’être au beau milieu d’un cauchemar et n’osait même pas imaginer ce qui pourrait se passer dans l’éventualité où Tyler serait bel et bien son enfant. Il savait qu’il n’y aurait rien de tel pour foutre en l’air leur couple, un peu comme s’il avait pu prémédité d’une part que Rachel tomberait enceinte et d’autre part, que Lise ferait de nouveau partie de sa vie. Non mais tu t’es entendu ?! Ca t’étonne que je ressorte les vieux dossiers du passé vu les circonstances ? Tu te demandes quelle aurait été ma réaction alors que tu sais très bien ce que j’aurais fait et la manière dont j’aurais réagi ! Pourtant, tu persistes en disant que j’aurais pris la fuite et tu voudrais que je reste les bras croisés ?! Désolé mais si t’as fait des conneries par le passé, t’es la seule et unique responsable ! Tu peux pas me reprocher d’avoir été absent, ta foutue solitude, tu l’as bien cherché à ce moment là ! J’en ai marre de faire comme si tout ça ne m’atteignait pas car c’est faux ! T’as foutu en l’air ce qu’on avait, t’as foutu en l’air nos fiançailles et t’as choisi d’avorter de MON enfant alors les leçons de vie, tu te les gardes. »Aaron regretta aussitôt mais il avait toujours eu une manière extrêmement stupide de répondre aux attaques on le blessait, il blessait en retour en tâchant de faire bien plus de mal qu’on ne lui en avait fait. Lise était pourtant la dernière personne au monde qu’il souhaitait rayer de sa vie, il l’aimait plus que tout et bon sang, ce qu’il pouvait se sentir nul de lui faire ce genre de reproches, pourtant, il fallait bien que ça sorte à un moment donné. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé de l’atteindre directement, car il savait pertinemment que cela marcherait. Pitoyable. Absolument pitoyable. Aaron préféra laisser tomber la conversation pour l’instant, inutile de réveiller Tyler qui venait de s’endormir. C’était trop facile d’attaquer Lise sur ce sujet mais Aaron n’avait pas réfléchi ni à ce qu’il disait, ni à ce qu’il faisait. Cela dit, ça ne l’empêcha pas de remarquer les incessants allers-retours de Lise aux toilettes et inutile de dire qu’il avait la certitude qu’il ne s’agissait pas de la grippe. Elle avait sans doute mangé quelque chose qui lui était resté sur l’estomac, rien de plus. Appuyé contre la table du salon, il ne tarda pas à voir Lise refaire son apparition, affirmant qu’elle allait rester et aussitôt, il sentit une vague de soulagement l’envahir. Il avait envie de s’excuser, de lui dire qu’il ne pensait pas un traître mot de ce qu’il venait tout juste de lui jeter à la figure mais c’était trop tard. Le mal était déjà fait et s’il voulait se faire pardonner, c’était loin d’être gagné. Quand le bébé se remit à pleurer, il s’apprêta à aller dans la chambre mais Lise le devança, ce qui, à dire vrai, le soulagea bien plus qu’il ne l’aurait imaginé. Aaron ne s’était encore jamais occupé d’un bébé de toute sa vie, il ne savait pas comment s’y prendre et à dire vrai, ça l’effrayait un peu. De là où il se trouvait, il lui était possible d’entendre Lise calmer le bébé, lui parler, lui fredonner une chanson… elle ferait une mère fabuleuse, il n’y avait aucun doute. La pensée qu’ils pourraient avoir déjà un enfant à l’heure actuelle lui traversa de nouveau l’esprit, jusqu’au moment où il se trouva ridicule d’avoir pu remettre ça sur le tapis. A croire qu’il n’avait rien trouvé d’autre à dire à ce moment là et qu’il ferait bien de respecter un peu le proverbe qui dit qu’il vaut mieux tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Peu à peu, les pleurs de Tyler diminuèrent jusqu’au moment où Lise fut de nouveau à ses côtés. Se calmant à son tour, Aaron secoua légèrement la tête face aux reproches de Lise et comprit qu’il avait peut-être exagéré le week end dernier… Non ce n’était pas normal. Si tu m’en parles aujourd’hui, c’est qu’effectivement, cette situation t’a dérangé. Je ne pensais pas que tu percevais les choses de cette manière et que mon engouement pour ce fabuleux cadeau puisse être aussi envahissant pour toi. J’étais comme un gamin, c’était le plus beau cadeau que tu pouvais me faire et j’ai voulu en profiter.»Aaron ne préféra même pas relever sa remarque concernant la mère du petit Tyler. A dire vrai, il n’avait pas envie de se lancer dans ce genre de conversation qui ne mènerait nulle part. Rachel était bien moins à blâmer qu’il ne l’était lui-même. Elle n’était qu’une gamine qui était tombée enceinte de celui dont elle était amoureuse. C’était lui le salaud dans l’histoire, il lui avait toujours fait comprendre qu’il n’éprouvait aucun sentiment à son égard pourtant, ça ne l’avait pas empêché de coucher avec elle à maintes reprises. Tout ceci n’était qu’un jeu pour lui, pour Rachel, c’était tout autre chose. Aaron se tenait à distance, il observait Lise écrire ses instructions et il avait mal de la voir aussi triste et dans un tel état de rage. Tu as parfaitement le droit de m’en vouloir, après tout, c’est pas rien. Je n’ai pas changé entre hier et aujourd’hui, je suis toujours le même et je suis toujours aussi amoureux de toi Lise. La seule différence c’est que désormais, j’ai peur de te perdre. Pire, je suis même totalement terrorisé car je me rends compte que malgré moi, j’arrive encore à te faire souffrir et que quoi que l’on puisse en dire, les erreurs du passé finissent toujours par refaire surface. Je suis tout aussi perdu que toi face à cette situation, tu peux me croire. Rachel, c’était rien de plus qu’une histoire sans lendemain comme tu as pu en avoir de ton côté aussi. J’ai jamais envisagé de la revoir après ça et encore moins qu’on aurait un gamin ensemble. A moins que ma mémoire ne me fasse défaut, je me souviens pourtant qu’on avait fait attention. Je n’ai aucune envie d’être le père de ce gosse. Je sais que ça ne suffit pas de dire ça mais ce que j’essaie de te faire comprendre c’est que le jour où je deviendrais père, j’ai toujours rêvé que ce serait un évènement merveilleux que je partagerais avec toi… pas avec une fille qui est presque une étrangère pour moi et pour qui je n’aurais pas l’ombre d’un sentiment. Lise… je t’aime… je veux pas que cette situation te fasse douter de quoi que ce soit. Puis… on a encore aucune certitude qu’il soit bel et bien mon fils et crois moi, j’ai pas l’intention d’endosser une paternité s’il s’avère que Tyler n’a rien en commun avec moi. Comprends juste que si Rachel a vu juste, je ne peux pas le laisser… c’est une chose que je ne pourrai jamais faire, je sais trop ce que c’est de grandir sans père ou avec un père dont le mépris et l’indifférence sont les maîtres mots. J’en conviens, c’est difficile à comprendre et à admettre, surtout pour toi. Ca remettrait en question pas mal de choses nous concernant et je doute fort que tu puisses me pardonner. »Lise était toujours en train d’écrire et Aaron préféra couper court à la conversation. Il n’avait pas la force de l’affronter de nouveau, d’autant qu’il connaissait la virulence de ses propos et que malgré lui, il n’était bon qu’à la faire souffrir. S’éloignant d’elle, il alla faire un tour dans la chambre où Tyler dormait paisiblement. Aaron s’installa près du bébé et l’observa attentivement… pauvre petit bout, il n’y était pour rien dans toute cette histoire. Mais que faire ?! Choisir entre son fils –si Tyler l’était bel et bien- et Lise, était une chose totalement impossible. Lise passait en priorité mais il ne pouvait se résoudre à laisser Rachel se débrouiller seule, après tout, ils avaient été deux pour le faire,non ?! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1448 Lise était en train d’écrire mais elle n’avait pas perdu un traître mot de ce qu’Aaron avait pu dire. Elle n’aurait jamais imaginé qu’il puisse avoir une telle opinion d’elle mais ça la faisait souffrir atrocement de voir à quel point il n’avait rien oublié…Pire, il semblait se torturer avec ces idées qui ne devraient plus avoir autant d’importance, ou en tout cas qui ne devaient pas justifier une colère pareille mais plutôt une discussion adulte. Cela dit, adultes, ils ne l’étaient pas…L’un comme l’autre avaient tendance à agir plutôt égoïstement, comme s’ils cherchaient à se protéger l’un de l’autre. Lise ne savait même pas pourquoi elle écrivait tout ce qu’elle était en train d’écrire. Après tout, ce n’était pas son gamin, et elle faisait des efforts considérables pour lui. Pas seulement parce qu’elle était en train de noter tout un tas de conseils et de marches à suivre, mais aussi parce qu’elle se battait littéralement contre elle-même pour ne pas craquer. C’était tellement plus facile de fuir, de pleurer toutes les larmes de son corps et de tenter de passer à autre chose…Mais cette fois, elle n’était pas capable de fuir, pas encore. Quelque chose la retenait ici, sans qu’elle sache quoi. Mais elle ne répondit rien face aux tirades d’Aaron. Non pas par fierté, mais parce qu’elle ne pouvait pas détacher si facilement ses pensées de ce qu’il lui avait balancé en plein dans les gencives. Le fait qu’il ait une telle image d’elle la détruisait…Et tandis qu’elle finissait tout juste d’écrire ses instructions, son cellulaire se mit à sonner comme pour la sauver. Lise décrocha…C’était Kitty, en pleurs. Kitty, calme toi, qu’est-ce qui s’est passé ? DE QUOI ?! Et elle n’a rien fait ?! Comment que je vais lui coller un procès à celle là ! Tu ne bouges pas de l’entrée de l’école, j’arrive pour te chercher illico ! Tu m’entends ?! Tu ne bouges surtout pas ! Je serais là d’ici une vingtaine de minutes si ça roule bien. »Lise était tentée d’ajouter et si je suis capable de conduire sans m’emboutir un mur » mais ce n’était pas la peine de rajouter cette phrase lourde de sens à une petite Kitty déjà bien paniquée. Ni une ni deux, elle raccrocha, replaça son cellulaire dans son sac à main et prit le papier dans les mais pour aller le donner à Aaron. De toute manière, il ne pleurerait pas avant deux heures…Il était donc plus ou moins tranquille, étant donné qu’il semblait réglé comme une horloge. Aussi, l’espace de quelques secondes, Lise prit la main d’Aaron pour y déposer le papier plié. Elle ne savait pas s’il avait entendu sa conversation, aussi se força-t-elle de synthétiser la chose, en murmurant afin de ne pas réveiller le bébé. Voilà les instructions…Il ne se réveillera pas avant deux heures, et si jamais c’est le cas, bah…Tu n’auras qu’à m’appeler. Sinon tout est noté ici. Je dois aller chercher Kitty, des idiotes de son école l’ont attaquée et lui ont coupé les cheveux…Elle est en pleurs et sous le choc, elle a besoin de moi. De toute manière, je crois que tu m’as tout dit, n’est-ce pas ? Je suis désolée que tu aies une si piètre image de moi, et que je n’ai pas réussi à te prouver qu’en trois ans, j’avais changé…Mais bon, je suppose que je ne mérite pas ton pardon. Je te souhaite bon courage, si tu as besoin de conseils, tu as toujours mon numéro et mon adresse. »Lise ne s’attendait pas du tout à ce qu’il en fasse le moindre usage, mais sait-on jamais, c’était toujours bon de le rappeler. Elle se mit ensuite sur la pointe des pieds, et déposa la mort dans l’âme un baiser sur sa joue. Cela sonnait comme un baiser d’adieu et ça la déchirait que cela se passe comme ça…Mais s’il n’était pas capable de lui pardonner ou même de s’expliquer avec elle calmement, ce n’était peut-être pas la peine qu’elle insiste. Elle partit donc…Se dirigeant vers sa voiture, la démarrant en même temps que ses fichues larmes recommençaient à couler. Fichues larmes pourries ! Elles allaient jamais s’arrêter celles là…Quoi qu’il en soit, elle récupéra Kitty complètement bouleversée, tout un côté de sa chevelure coupée. Elle monta en voiture, et en peu de temps, elles furent à nouveau à l’appartement. Il fallait d’abord qu’elle s’occupe d’elle et ensuite, Jenny viendrait la chercher…Mais pour l’instant, Lise s’appliqua à lui couper soigneusement les cheveux, pour égaliser la chose, lui donnant mouchoir sur mouchoir pour qu’elle sèche ses larmes. Pour sûr, ça ne resterait pas impuni ! Elle allait s’occuper personnellement des choses, et pour sûr, elle allait mêler son père à ça, parce qu’elle estimait qu’il était également responsable de Kitty, même s’il n’était pas très présent. Lorsqu’elle eut fini la coupe de sa petite sœur, elle lui montra le résultat dans une glace, elle lui avait fait un joli carré dégradé sans frange, afin qu’elle n’ait pas l’impression d’avoir un casque sur la tête. Après, elle la serra doucement dans ses bras, en un geste purement maternel et se mit à la bercer doucement. Kitty était sous le choc et ça lui faisait mal de la voir souffrir…Elle passa donc près d’une heure à la câliner avant que Jenny n’arrive, prête à la gâter toute la journée pour qu’elle se sente mieux. Lise la remercia, d’ailleurs…Si elle n’était pas là, elle ne savait vraiment pas ce qu’elle ferait. Prends soin d’elle Jenny, elle est vraiment sous le choc. J’irais l’amener à l’école et j’irais la chercher demain. J’ai à discuter avec ses petites…Et je passerais un peu de temps avec elle si je le peux demain. En attendant, je vais faire intervenir mon père, je veux qu’il sache ce qu’il se passe. Bonne journée à vous deux les filles ! »Lise embrassa sa petite sœur et salua Jenny de la main, les laissant partir à regret. A vrai dire, elle aurait presque aimé que sa petite sœur ne parte pas, parce que sa présence l’aurait empêchée de penser aux paroles d’Aaron…Mais elle se défendit d’être aussi égoïste. A la place, elle mangea quelques fraises juste après être allée aux toilettes, afin de ne pas avoir le ventre vide. Pour sûr, elle finirait par vomir, mais pour l’instant, ça l’empêchait d’avoir le ventre horriblement gargouillant. Sitôt après, Lise refusa de rester toute seule chez elle à ruminer…Elle reprit donc le volant. Elle allait se donner un peu de sensations fortes pour une fois…Elle se dirigea donc vers une ligne droite et fit des essais de vitesse plutôt concluants, mais qui eurent pour effet final de lui faire vomir ce qu’elle avait mangé. Retour à la case départ, il fallait qu’elle rentre avant de souffrir d’hypoglycémie. La mort dans l’âme, elle du laisser de côté son petit délire de vitesse, retournant chez elle sans grande envie. Toutes les cinq minutes, elle contrôlait son cellulaire pour voir si Aaron ne l’avait pas contactée…Elle se maudissait d’être partie, mais elle n’avait pas le choix. Elle ne pouvait pas laisser Kitty seule ni Jenny s’en occuper sans intervenir ! En rentrant, elle poussa un long et pénible soupir, s’empêchant de justesse de pleurer. Elle partit ensuite dans la cuisine pour se faire des spaghettis. Incroyable, même de simples pâtes lui faisait penser à Aaron. Elle eut du mal à les avaler une fois cuites, d’ailleurs…Elle du se faire violence, et but pour la peine un verre de grand bordeaux, pour faire passer le tout. Juste un verre, parce qu’elle n’avait aucune envie de se souler avec un grand cru pareil, ce serait pêcher, et elle n’avait plus aucune vodka sous la main. Une fois qu’elle eut finit de manger, Lise avait quand même la tête qui tourne. Pourtant, hors de question de s’allonger…Elle comptait bien veiller son cellulaire tout le restant de l’après midi et même la nuit entière s’il le fallait. Pour l’instant, elle était assise sur son sofa, son portable posé sur la table basse devant elle, paniquant toute seule. Et si Aaron ne voulait plus jamais lui adresser la parole ? C’était quelque chose qu’elle n’envisageait pas. Elle ressortit donc illico de chez elle reprenant sa voiture. Il fallait qu’elle lui parle, juste une toute petite fois, et après elle s’en irait. Elle parvint en un temps record devant son immeuble, du reste, et elle ne prit pas la peine de prendre l’ascenseur Elle monta les étages aussi vite qu’elle le pu, s’apercevant qu’elle n’avait pas la clef. Elle n’eut donc qu’une solution Frapper à la porte, et prier pour qu’il lui ouvre…Sans lui balancer d’autres vérités à la figure. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1549 Outre le fait d’avoir passé la majeure partie de son temps à se poser des questions, à essayer de faire le point et d’envisager ce qu’il conviendrait de faire dans l’hypothèse où les tests confirmeraient bel et bien sa paternité, Aaron n’avait cessé de se blâmer concernant son attitude envers Lise. Ce n’était pas en agissant de la sorte qu’ils allaient trouver des solutions. Lui qui prônait toujours la discussion pour résoudre les conflits avait démontré une fois encore combien il était impulsif et surtout, qu’il n’était pas vraiment doué pour faire preuve de sang froid face à une telle situation. La vérité dans tout ça, c’est qu’il ne savait vraiment plus quoi penser. Il aurait aimé avoir une discussion claire avec Rachel, afin d’en savoir davantage, de comprendre pourquoi elle ne l’avait prévenu avant, pourquoi elle avait décidé de refaire son apparition après tout ce temps et surtout, comprendre exactement ce qu’elle attendait de lui. Dans tous les cas, Aaron n’était pas prêt à être père, pas dans ces conditions en tout cas. Et Lise dans tout ça ?! Il ne cessait d’y songer encore et encore, tant il imaginait la douleur et la peine qu’elle devait ressentir. Il n’avait pas été tendre avec elle et dans un moment pareil, un moment où ils étaient censés se soutenir et mettre leur amour à l’épreuve, ils s’étaient simplement contentés de se déchirer. Aaron repensa brièvement à ce couple rencontré à l’hôtel et qui clamait haut et fort les bienfaits du mariage et leur amour solide de ces cinquante dernières années. Conneries tout ça !! Berçant désormais Tyler dans ses bras, Aaron avait coincé son téléphone portable entre sa joue et son épaule, essayant désespérément de joindre Rachel depuis plus d’une heure maintenant. Il pensait que son entretien d’embauche devait durer une partie de l’après midi seulement et voila qu’il était désormais huit heures passées et qu’il n’avait toujours aucune nouvelle d’elle. Rachel, c’est encore moi… je commence vraiment à m’inquiéter là, j’aimerais beaucoup que tu prennes la peine de m’appeler pour que je sache ce que je dois faire… Tyler ne pourra pas rester ici éternellement et… il faut impérativement qu’on se parle… rappelle moi. »Aaron lança son portable en direction du canapé et croisa le regard du petit Tyler, qui dans ses bras, semblait plutôt à son aise et apaisé. Se pouvait-il réellement qu’il soit son fils ?! Encore et toujours cette éternelle question. C’est alors qu’on frappa à la porte et Aaron ressentit une vague de soulagement en imaginant que Rachel avait enfin décidé de venir chercher son fils. Il déposa délicatement le bébé dans son couffin, celui-ci s’agita, n’apprécia visiblement pas qu’Aaron le délaisse pour quelques secondes. Ouvrant la porte presque brusquement pour que Rachel vienne vite récupérer ce qui lui appartenait, Aaron prit les devants Quand même, j’ai cru que tu n’allais jamais… Lise ?! … Entre je t’en prie. »A dire vrai, après son départ digne d’un adieu cinématographique, Aaron ne s’attendait pas à la revoir de sitôt. En réalité, il avait plutôt imaginé qu’elle essaierait de le fuir durant quelques jours, juste le temps de comprendre et d’analyser la situation. Après tout, c’était à lui de se sortir de cette galère et surtout, de faire le premier pas pour discuter avec elle et s’excuser. Lorsque Lise entra dans la pièce, le visage du petit Tyler s’illumina et il agita mains et pieds depuis son couffin, tout en observant la jeune femme, à croire qu’elle était sa mère. Tout en refermant la porte, Aaron reprit Sa mère devait venir le chercher mais je ne sais pas ce qu’elle fait. Je lui ai laissé trois messages sur son répondeur mais elle ne m’a toujours pas appelé. Au fait, merci beaucoup pour tes instructions, ça m’a beaucoup aidé. Je pensais pas que changer une couche pouvait être aussi barbare et sans toi, je serais encore en train de me demander dans quel sens ça s’enfile. »Il esquissa un léger sourire toutefois visiblement gêné. Leur dernière conversation n’avait fait que leur faire du mal, aussi bien à l’un, qu’à l’autre et désormais, il était difficile de savoir par quel bout commencer afin de réparer les erreurs qui avait été commises. Aaron s’avança dans le salon et se baissa pour prendre Tyler dans ses bras puisqu’il s’agitait toujours, cependant, le bébé émit quelques sons de protestation, bien trop préoccupé par Lise pour avoir envie qu’Aaron le prenne dans ses bras. J’aimerais qu’on prenne le temps de discuter calmement si tu es d’accord. C’était pas très malin de ma part de te dire tout ça tout à l’heure, je n’en pensais pas un mot. Tu as faim ? Soif peut-être ?! Tu as avalé quelque chose depuis ton départ ? Tu es toute pâle… »Non, ce n’était décidément pas la grippe. Aaron aurait besoin d’en savoir davantage pour déterminer la cause exact de ses vomissements à répétition mais il savait que ce n’était sans doute pas le moment de jouer aux apprentis médecins. Doucement, il tapota dans le dos de Tyler pour qu’il se calme avant que celui-ci ne tende les bras vers Lise, essayant d’échapper à l’emprise d’Aaron. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1621 Pendant quelques secondes, Lise était on ne peut plus tentée de faire marche arrière, afin d’éviter de se prendre à nouveau un mur de froideur en pleine figure. Mais alors qu’elle était prête à partir, ce fut à ce moment là que Aaron décida d’ouvrir la porte, visiblement surprise que ce soit elle. Pour un peu, elle se serait excusée d’être venue tiens…Elle ne savait vraiment pas ce qu’elle faisait ici, en plus. Le message qu’il avait fait passer quelques heures auparavant était très clair, il ne lui avait toujours pas pardonné ce qu’elle avait fait et d’après ce qu’elle avait cru comprendre, ce n’était pas prêt d’arriver. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, même si elle était désespérée que cela se passe ainsi. Ce n’était pourtant pas faute de faire des efforts, mais parfois, les erreurs passées finissent toujours par avoir le dessus…Le point positif dans tout ça, c’était qu’Aaron semblait s’être calmé. Tant mieux, elle n’avait aucune énergie pour une joute verbale de toute manière. Ce qui l’amusait, c’était que le bébé semblait plus que ravi de la voir…Il remuait joyeusement dans son couffin, comme si elle était sa mère. Pour un peu, Lise en aurait rit, si seulement elle avait eu le cœur à rire. Elle eut toutefois un léger sourire amusé tandis qu’Aaron la remerciait de lui avoir laissé des instructions…C’était un mec après tout, il n’y en avait pas beaucoup qui avait un sens iné pour changer une couche. Voilà la seule raison pour laquelle elle lui avait laissé une liste de conseils. D’ailleurs, il les avait appliquées à la lettre, puisqu’il tenait le bébé d’une très bonne manière. Là encore, elle sourit, mais de manière plus triste…Elle ne pouvait que déplorer le fait que ce bébé ne soit pas le sien à elle. Comment faire partie de la vie d’Aaron si de toute évidence il était papa d’un bébé appartenant à une autre ? Lise préférait ne pas y penser pour l’instant. De toute façon, c’était Beyrouth dans ses idées, elle était incapable de se remémorer combien faisaient deux plus deux…Alors parvenir à mettre un pied devant l’autre tomber semblait être une véritable expédition. Elle soupira doucement en prenant le bébé dans ses bras, puisque à l’évidence il la réclamait. Une fois qu’elle se mit à lui tapoter doucement le dos, il se mit à rire doucement, comme si c’était la chose la plus hilarante de l’année. A croire qu’il l’adorait cet enfant ! Et dire que pour beaucoup, Lise n’était qu’une tête brûlée irresponsable, beaucoup tomberaient de haut s’ils la voyaient portant un bébé aussi mignon que Tyler, sans avoir de mauvais gestes. Elle se mit à marcher dans la pièce, caressant doucement le dos du petit bout de chou dans ses bras, constatant seulement maintenant qu’elle n’avait toujours pas répondu à Aaron. Oh non ne me parle pas de manger…Avant de venir je me suis fait des spaghettis et un verre de vin, mais je sens que mes nausées vont pas me lâcher de sitôt, alors je vais éviter d’ingurgiter quoi que ce soit d’autre si c’est pour tout rendre. Disons que c’est une rude journée, on va dire que c’est pour ça que je suis pâle. Je dois couver quelque chose. »Lise se mit à soupirer tandis qu’elle constatait que Tyler s’était endormi dans ses bras. Et bien, elle avait un drôle d’effet calmant sur celui là ! Elle le reposa délicatement dans le couffin pour mieux le remettre dans la chambre, afin que son sommeil ne soit pas perturbé. Pour un peu, on aurait pu la prendre pour la mère du bébé…Mais ce n’était pas elle, et à sa mine déconfite, ça se sentait aisément. Elle referma la porte de la chambre pour mieux revenir s’asseoir doucement, le visage effectivement très pâle. Oh, elle mourrait de faim, mais elle n’avait aucune envie de manger quoi que ce soit, de peur de passer encore une heure aux toilettes à vomir sa vie. Dur d’être patraque à ce point là dans un moment pareil ! J’ai mangé des fraises aussi, mais elles n’ont pas fini dans mon estomac, c’est une tragédie…Quant à ce que tu as dit tout à l’heure, tu es sûr que tu n’en pensais pas un mot ? Moi je n’en suis pas si sûre. Sinon, tu n’aurais pas balancé ces vérités. Tu m’en veux encore et voilà, pas de quoi mourir. Je m’en doutais que ça allait me retomber dessus à un moment donné, c’est logique. Quand on agit aussi connement aussi longtemps, on finit toujours par le payer un de ces quatre. Te mets pas la rate au cour bouillon, c’est vraiment pas la peine. »Façon maladroite de Lise pour dire qu’elle n’avait aucune envie d’en parler. Elle savait pertinemment qu’il le fallait et qu’elle ne se rendait pas service en refusant d’en parler maintenant, mais elle savait que quoi qu’il pourrait dire, ça lui ferait mal. Qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donné pour être dans un trou de souris à ce moment précis ! Ne jamais ressortir de son trou, hiberner pendant des mois et surtout oublier cette fichue situation. Comme quoi, il n’avait pas fallut grand-chose pour que leurs anciens problèmes refassent surface…Et à cette idée, Lise soupira, prise encore une fois d’une nausée. Elle essayait de se contrôler, mais le moment où elle devrait mettre la tête dans la cuvette n’était pas loin. Elle se mit à en rire, d’ailleurs…La situation était tellement cocasse qu’elle trouvait ça comique, à défaut d’être capable d’en pleurer. Lise n’avait plus une seule larme en stock, et elle était trop fatiguée pour parvenir à pleurer encore. Tu m’excuses, je trouve la déco de tes toilettes tellement à chier, je vais aller la refaire, la repeindre, tout ça quoi. »Pour un peu, Lise aurait rit encore…Mais il y avait urgence. Cette fois, elle n’avait pas rien à rendre, c’était bien tout le problème…Elle demeura donc encore un bon quart d’heure dans ces toilettes, qu’elle avait l’impression d’avoir vues toute la journée. A croire qu’elle les adorait, qu’elle allait se marier avec. Sauf qu’elle ne tiendrait pas longtemps à ce rythme. Déjà, pouvoir conduire comme elle l’avait fait était un véritable miracle…Elle se demandait encore comment elle avait pu tenir le volant sans s’évanouir. Déjà, à la tête qu’elle eut en ressortant de la petite pièce, il ne fallait pas être médecin pour savoir qu’elle n’allait pas bien. Mais elle se rassit, comme si de rien n’était, ne souhaitant surtout pas qu’Aaron se mette à lui dire qu’elle avait une quelconque maladie grave. Ce serait vraiment le pompon ! J’ai du couper les cheveux de Kitty…Demain, j’irais faire leur fête à ces sales gamines, et je peux t’assurer que mon père va m’accompagner ! J’irais le chercher par la peau du cul s’il le faut, mais il viendra. Puis après, je suis allée sur mon terrain préféré et j’ai conduis. Je sais pas comment j’ai fais…Je dois avoir de bonnes ressources pour ne pas m’écrouler, que veux-tu. C’est marrant, la mère du petit bout, je la déteste déjà. Il a fallut qu’elle débarque et c’est le bordel…Mais on avait sûrement besoin de ça pour se déchirer encore, je suppose. A croire que je suis bonne qu’à ça, déchirer…Néanmoins, il y a quelque chose que j’ai oublié de dire tout à l’heure. »Lise prit une intense inspiration, comme si elle avait du mal à respirer alors que ce n’était pas le cas. Elle avait même moins la tête qui tournait, ça allait sans doute mieux après tout. Elle s’accorda quelques secondes de répit avant de poursuivre, le visage plus marqué par la tristesse que jamais Je ne savais pas que tu comptais me demander en mariage. Donc je n’ai pas rompu nos fiançailles…Je sais que je suis partie, mais ne me mets pas sur le dos quelque chose dont je n’étais même pas au courant. Je sais que je suis la seule fautive dans l’affaire, mais je ne veux pas non plus que tu me prennes pour un punching-ball et que tu en profites pour m’en mettre plein la tronche parce que tu es mal. Parce que laisser quelqu’un qu’on dit aimer derrière soi, ce n’est pas aimer, mais le marteler de paroles blessantes, ce n’est pas aimer non plus. Et si j’ai avorté, c’est parce qu’un jour tu m’as dit que tous ceux qui s’apprêtaient à mettre un enfant au monde faisaient un acte de grande cruauté. J’aurais jamais pensé que tu aurais pu le vouloir avec moi, ce bébé…Sinon jamais j’aurais avorté. Tu te souviens, quand j’avais mis ça sur le tapis, mine de rien ? Bah ta réponse m’avait éclairée soudainement. J’étais déjà enceinte à ce moment là. J’ai paniqué…J’ai fais une connerie. J’ai souffert toute seule. Fin de l’histoire. »Lise ramena ses genoux vers elle, en cette position défensive qu’elle adorait tant. Après tout, il n’y avait rien d’autre à dire…Jamais elle n’aurait imaginé qu’il puisse le vouloir, ce bébé. Elle soupira à cette pensée…Il n’y avait peut-être rien d’autre à dire, mais elle ne se sentait pas mieux en le sachant. Faudrait peut-être que je parte avant que sa mère revienne…Sinon tu vas avoir un meurtre sur les bras. Puis je voudrais pas perturber ce qu’elle pourrait t’apprendre, tout ça. Je fais partie de tout ça, moi, j'ai rien à voir là dedans et j'ai pas à m'immiscer. Conduire va sûrement me faire du bien, du reste. »Lise tenta de se lever, avec du mal c'est vrai. Dieu qu'elle avait soif...Elle était complètement déshydratée avec tout ça. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1707 Effectivement, ils n’avaient jamais été fiancés et ça, Aaron ne le savait que trop bien, inutile de le lui rappeler. Ce que Lise ne comprenait visiblement pas, c’est qu’à ses yeux, c’était tout comme étant donné qu’à l’époque déjà, il n’envisageait pas sa vie sans elle. Il avait longtemps imaginé ce que serait leur vie à présent si elle… si ils n’avaient pas tout détruit. Aaron lui aurait demandé de l’épouser, ils seraient parents… par conséquent, il n’aurait jamais eu la moindre aventure avec Rachel et ils n’en seraient probablement pas là aujourd’hui. C’était ça son point de vue à lui, il ne voulait pas chercher à comprendre le pourquoi du comment. Lise avait déjà pris soin de lui exposer clairement la situation et à vrai dire, il avait plutôt bien saisi ce qui l’avait poussé à agir de la sorte. Cela dit, comprendre et pardonner sont deux choses différentes et en dépit des apparences, Aaron avait toujours du mal à accepter que trois ans de leur vie aient pu voler en éclats de la sorte. Alors oui, il tâchait de reprendre le dessus, de dire que tout ceci n’appartenait qu’au passé et qu’il fallait aller de l’avant, mais pouvait-on vraiment lui reprocher d’éprouver de la rancœur vis-à-vis du passé ? Aaron s’installa face à elle et secoua doucement la tête tout en réfléchissant le plus posément possible. Il n’avait pas envie que la situation dégénère de nouveau, aussi, il tâcha de rester le plus calme possible, prenant le temps de réfléchir à ce qu’il disait sans se laisser envahir par les émotions et les affects négatifs de cette journée merdique. J’ai pas dit que tu avais rompu nos fiançailles, juste tout foutu en l’air... ce qui n’est pas forcément vrai mais c’est ce que j’ai voulu dire. Je ne cherche pas à reporter mon mal sur toi, j’aurais simplement espéré un peu plus de soutien de ta part. Tu as le droit d’en douter mais, je suis tout aussi perdu que toi, si ce n’est plus, tu peux me croire. C’est pas comme si je t’avais trompé et que ma maîtresse se pointait comme une fleur avec notre gamin entre les bras. La situation n’a rien à voir avec ça. C’est un accident, les aléas de la vie comme on dit, rien de plus. C’est pénible pour moi car je sais que cette situation est en train de te faire du mal, je vois bien que tu es malheureuse et je me sens totalement impuissant car ça me tombe sur le coin de la tronche sans avoir pu anticiper quoi que ce soit. Comment j’aurais pu prévoir ?! J’étais même pas au courant que Rachel était enceinte. C’est pas comme si je t’avais menti ou trahi Lise, pourtant, tu as réagi comme si c’était le cas. » Aaron continuait de croire que s’il y a bien un moment dans sa vie où il avait besoin d’elle, c’était maintenant mais visiblement, il ne fallait pas trop en demander. C’était déjà assez surprenant qu’elle se tienne face à lui, qu’elle s’occupe de cet enfant alors qu’elle n’en été pas obligée et surtout, qu’elle soit revenue. Le jeune homme avait bien entendu ses paroles concernant l’avortement, il compris que ses propres paroles avaient pu influencer son choix à l’époque cependant, elle ne savait rien de la réaction qu’il aurait eu si elle lui avait clairement énoncé à voix haute qu’elle était enceinte. Inutile de revenir sur ce point, ils étaient visiblement incapable de s’accorder là-dessus. Au contraire, je pense que tu devrais rester. Cette histoire te concerne tout autant que moi… du moins, c’est ce que je pensais. Un jour tu m’as dit qu’à partir du moment où nous étions ensemble, nous serions capables de surmonter n’importe quelle épreuve… c’était des paroles en l’air ?! Ce qu’on dit pour se rassurer l’un l’autre quant à la solidité du couple, c’est ça ?! Tu as pensé ne serait-ce qu’un instant que Tyler pouvait ne pas être mon fils ? Une erreur n’est pas impossible, c’est pas comme si j’avais été le seul à fréquenter Rachel à l’époque. Tu ne m’as pas laissé le bénéfice du doute Lise. Et même quand je te dis que je sais tout au fond de moi que ce gamin n’est pas le mien, tu continues à en douter. Ta réaction ressemble à celle d’une femme trahie, trompée. Y’a rien de tout ça. Je t’aime… je t’ai toujours aimé… et je continuerai de t’aimer quoi qu’il arrive. Reste assise, t’es pas vraiment en état de te lever et je doute fort que conduire soit une excellente idée. »Aaron se leva et alla vers la cuisine afin de lui servir un grand verre d’eau fraîche. La fatigue n’expliquait pas tout et il demeurait convaincu qu’elle n’avait pas la grippe. Au moment même où il lui tendait son verre d’eau, le portable du jeune homme se mit à sonner et il vit le numéro de Rachel s’afficher sur l’écran. Quand même, j’ai cru que tu n’allais jamais me rappeler… tu fais quoi bon sang ?! … Quoi ?! … Non Rachel, c’est pas possible… n’insiste pas, c’est non !! … tant que les tests n’ont rien prouvé je ne suis rien du tout tu as bien entendu ? … Bien sur que j’ai l’intention de les faire, tu pensais pas que ta parole allait me suffire quand même ? … Entendu… je t’attends alors. »Il raccrocha et soupira doucement. Impossible de lui faire entendre raison, Rachel était persuadée qu’Aaron était le père de son enfant. Ou alors, c’était simplement ce qu’elle se confortait à croire étant donné qu’elle avait toujours clamé haut et fort qu’elle était éperdument amoureuse de lui et qu’elle comptait bien lui mettre le grappin dessus. Aaron reprit place sur le fauteuil tout en expliquant la situation à Lizzie. Elle arrive… vu le bordel qu’il y avait autour d’elle, je présume qu’elle travaille toujours au même endroit et que son histoire d’entretien d’embauche c’était du pipeau… à l’époque elle bossait dans une boite de nuit assez… spéciale on va dire. Pas besoin de te faire un dessin. Elle m’a dit que j’étais rien de plus qu’une ordure si je faisais des tests pour reconnaître mon propre fils, que j’étais un vrai salaud de ne pas avoir confiance en elle. Mais j’en ai rien à foutre, je veux des preuves formelles !! Elle arrive d’ici une heure ou deux au plus tard. Je te force pas à rester si tu n’en as pas envie, cependant, je refuse que tu prennes ta voiture ou que tu restes seule. A part les vomissements, tu as de la fièvre ?! Maux de ventre ?» Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1739 Situation plutôt compliquée à gérer pour Lise, qui en avait assez d’avoir des problèmes. Réaction quelque peu égoïste, mais pour une fois, elle n’avait pas envie de batailler pour rien. Alors oui, elle agissait comme une femme trahie alors qu’elle ne l’était pas…Mais comment réagir d’une meilleure façon ? Elle n’était pas infaillible après tout. Il le savait ça, elle avait toujours eu du mal avec les responsabilités, depuis que sa mère était morte et qu’elle assumait tout. En somme, son arrivée à San Francisco n’était qu’une fuite de plus…Qui s’était soldée par la rencontre d’Aaron et deux ans merveilleux, c’est vrai, mais c’était une fuite quoi qu’il en soit. Cela étant, elle n’allait pas lui dire une chose pareille, d’autant plus qu’il avait du s’en douter quand elle lui avait raconté son histoire. Il était intelligent, et elle n’avait jamais eu besoin de lui faire un dessin pour qu’il comprenne. Sauf que cette fois, elle n’était pas dans la capacité de fuir…Elle arrivait à peine à se mettre debout, alors conduire était tout bonnement exclus. Oh, elle pourrait toujours appeler Jenny à la rescousse, mais cela revenait à dire qu’il faudrait lui expliquer pourquoi elle n’arrivait pas à se déplacer toute seule, et pourquoi elle était dans un état de tristesse aussi intense. Pourquoi les choses ne pouvaient-elles pas être simples entre eux ? Paul avait raison, leur couple était chaotique, toujours au bord de l’irruption volcanique…Pourtant, ils s’aimaient comme deux fous. Et ce sentiment qu’elle ressentait, s’il la faisait souffrir, c’était lui et lui seul qui l’avait poussée à venir ici. Sans quoi, elle serait restée chez elle à ruminer sa peine, à passer du salon aux toilettes, et probablement à boire le restant de la bouteille de vin qu’elle avait entamée. Pas cul sec, mais elle l’aurait fini seule, petit à petit. Lise n’était pas idiote…Pourtant elle ne comprenait pas ce qu’elle faisait là, hormis s’occuper d’un gamin qui n’était pas le sien. Pour un peu, elle culpabiliserait presque d’être là, Aaron n’en avait pas la moindre idée…Mais pour l’instant, il s’engueulait avec la mère de Tyler, qui visiblement était une égoïste finie elle aussi. A croire qu’il faisait collection ! Mais pour l’instant, l’heure n’était pas au jugement. Elle n’écoutait pas vraiment la conversation, se contentant de rester assise comme une élève sage en buvant son verre d’eau. Et quand il se rassit à côté d’elle, Lise soupira doucement en posant le verre à peine entamé sur la petite table en face d’elle. A croire que l’eau était bien plus difficile à boire que l’alcool…Mais il fallait dire aussi qu’elle avait du mal à avaler quoi que ce soit aujourd’hui. De mieux en mieux dis moi…Pauvre gosse. Effectivement, pas la peine de me faire un dessin. Tu as couché plusieurs fois avec une pute, et puis voilà le tableau, j’ai vraiment pas besoin ni envie d’en savoir davantage. Seulement voilà…Tu as beau dire que tu connais les femmes, visiblement ce n’est pas le cas. Elle va te mettre une pression folle…Tout faire pour te mettre le grappin dessus et les femmes sont très fortes en la matière. Si elle y arrive, je la démonte, c’est tout. Je ne sais même pas si je vais me retenir de la frapper déjà quand elle va arriver. Mais bon dieu, pourquoi tu veux que je reste ?! Pour qu’elle s’attaque à moi ?! Remarque, je pense pas qu’elle pourra me faire autant de mal que je pourrais lui en faire, mais c’est dommage que je puisse pas rentrer, parce que pour le coup, je vais vraiment avoir une irrépressible envie de la détruire. Crois moi Aaron, si je t’aimais pas, je ne serais pas là. Tu peux me reprocher ce que tu veux, mais pas de ne pas t’aimer. »Puis vint la question des symptômes…Excellente question. Lise n’avait jamais été très douée pour décrire ce qu’elle ressentait lorsqu’elle était malade. Bien sûr, il y avait les évidences, à savoir nausées et vertiges, typiques de la grippe, mais elle se trompait peut-être. Après tout, elle était future archéologue, pas médecin. Ce n’était pas un milieu pour elle, elle n’avait pas assez de sang froid pour supporter tout ce qu’un médecin peut avoir à supporter. Mais Lise était parfois étonnée qu’Aaron ait choisi cette voie…Lui qui était si sanguin quand il s’y mettait ! La question n’était pas là c’est vrai, mais il n’y avait rien de honteux à se la poser. Puis Lise soupira à nouveau, paniquée à l’idée de rencontrer la mère de ce bout de chou adorable, qui démarrait bien mal dans la vie. Surtout si Tyler montrait un intérêt particulier pour elle en présence de sa mère, elle osait à peine imaginer la chose. Je sais pas…Je pense pas avoir de fièvre, mais j’ai de violents vomissements toutes les cinq minutes, un mal de crâne horrible, des courbatures dans les bras et les seins…De légères crampes au ventre aussi, par moments. Ca doit être une grippe intestinale, je te dis, j’irais voir un toubib demain et voilà ! Pas de quoi s’inquiéter. »Lise reprit le verre d’eau pour en boire à nouveau une gorgée, fermant les yeux tout en buvant. Elle avait du mal à fixer son attention, pour tout dire. Mais qui n’aurait pas été dans le même état qu’elle ? Elle avait sûrement du manger un truc qui n’était passé, ajoutez à cela l’épisode d’aujourd’hui et c’était l’apocalypse dans sa tête et dans son corps. Après tout, ce n’était pas comme si elle était dans une forme olympique d’ordinaire. Elle reposa le verre d’eau à nouveau, ramenant à nouveau ses genoux vers elle. Lise allait rester, la mort dans l’âme…Elle le faisait pour Aaron, bien qu’elle soit légèrement morte de trouille à l’idée de l’entrevue avec l’ancienne maîtresse. Je n’ai pas dit que c’était des paroles en l’air…La preuve, je suis là. Mais imagine ta réaction si un de mes anciens amants revenait avec mon fils sous le bras ! Tu serais ravi, tu serais prêt à me serrer dans tes bras et à faire comme si de rien n’était ? Tu es déjà incapable de me pardonner pour des évènements qui ont eu lieu il y a trois ans, je te vois mal digérer cette pilule-ci. Je n’ai aucune raison de me sentir trahie, c’est vrai…Mais n’importe quelle personne normalement constituée se sentirait trahie, toi y compris si tu étais en face de la même situation. La question te reviens également, du reste. Tu avais dit qu’on surmonterait tout ensemble également, et pourtant, à la première occasion, tu m’as ressortit tout ce qui s’était passé. Pourquoi es-tu revenu à moi alors, pourquoi avoir accepté qu’on se laisse une chance ? C’est avant tout de l’incompréhension que je ressens. J’ai fais des conneries, je n’ai jamais prétendu le contraire…Et je n’ai jamais dit non plus ne pas vouloir réparer. Mais en l’occurrence, le projecteur n’était pas sur moi à ce moment là. Ton attaque n’avait pas lieu d’être, et pourtant tu l’as faite, alors que tu aurais pu attendre que cet épisode là soit terminer pour tout me balancer. Ce que j’ai mal digéré, c’est l’accumulation de choses qui n’avaient rien à voir. Ta colère, ta haine peut-être même sont légitimes, mais ça me détruit que tu penses ça de moi. Je n’ai pas fait tout ça pour moi, en plus. Je voulais à tout prix te protéger, t’empêcher de souffrir…Mais comme à chaque fois, j’ai choisi la pire solution, voilà la vérité. Je ne me décharge pas de ce que j’ai fais. Tu ne peux pas me pardonner, tu ne peux pas, tu veux que j’y fasse quoi ? Que je t’y oblige ? Pas question. »Lise soupira doucement. Elle aurait bien aimé pleurer, mais elle n’y parvenait pas, et ça commençait à l’agacer, la stresser, l’oppresser même. Ils étaient revenus à la case départ… Si je suis ici, c’est pour te soutenir…Sinon je ne serais pas là. Tu peux y voir toutes les autres manœuvre du monde, mais ce n’est pas le cas. Je ne doute pas de toi Aaron…C’est de cette fille dont je doute, et j’ai toutes les raisons que tu veux pour douter. Mais toi, tu as déjà douté de moi, et tu es parti sans revenir. Moi, je suis revenue. N’y vois pas une accusation…Je veux juste te faire comprendre que si je ne t’aimais pas, j’aurais fuis et tu ne m’aurais plus revue. Mais je n’ai pas fuit…Je suis allée aider ma sœur, et me voilà. Tu y vois une quelconque manœuvre toi ? Oh, et puis je ne sais pas pourquoi je t’explique tout ça, on arrivera pas à s’accorder de toute façon. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1824 Le fait qu’ils soient absolument incapables de s’accorder pour l’instant étant bien le seul point sur lequel Aaron ne pouvait décemment pas la contrarier. Ce n’était pas la peine de discuter pour l’instant, ils n’y arrivaient pas, à croire que la communication était définitivement rompue entre eux. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir tenté de lui expliquer pourquoi il avait réagit ainsi, ressortant aux passages les histoires blessantes du passé afin d’illustrer ses propos. La seule chose qu’il pouvait lui reprocher, c’est d’avoir osé insinué qu’il aurait pris la fuite si elle lui avait annoncé qu’elle était enceinte et de là, tout s’était enchaîné, Aaron avait laissé les reproches fuser comme si c’était la solution pour résoudre leur problème actuel. Sans compter qu’il était en train de se rendre compte qu’il y avait de nombreux non-dits entre eux et cette situation avait tendance à l’exaspérer. Pour un peu, il se serait même surpris à prendre la défense de Rachel au moment où Lise la compara à une pute. Ce n’est pas ce qu’elle était, au risque de la surprendre, Rachel était vraiment une fille bien, elle n’avait simplement jamais eu de chance dans la vie. Etait-ce utile de prendre la défense d’une ex conquête venue semer la pagaille dans leur couple pour l’instant ? Aaron en doutait fort. Cela dit, il préféra interrompre la conversation ici, sans prendre la peine d’ajouter quoi que ce soit, ce n’était visiblement pas le moment et Aaron se demandait même s’ils pourraient de nouveau communiquer normalement un de ces jours. Le jeune homme se leva du fauteuil sur lequel il était installé afin de faire un peu de rangement autour de lui. Aaron n’était pas un maniaque du ménage, cependant, on pouvait venir chez lui à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, tout était toujours impeccablement rangé. Il s’attela donc à nettoyer les biberons du petit, à ranger les quelques jouets que Rachel avait pris soin de lui apporter et enfin, à tout préparer pour son départ. De temps à autre, son attention se portait vers Lizzie, il avait envie d’aller vers elle, de dire ou de faire quelque chose qui pourrait la rassurer et lui prouver qu’il était tout aussi désemparé qu’elle par cette situation, et là, il ne pensait pas au bébé mais plutôt à cette crise qu’ils n’arrivaient pas à surmonter. Passer les quarante neufs prochaines années ensemble ? Il commençait fort à en douter… ils n’étaient déjà pas capables de tenir un mois et demi alors cinquante ans !! Douce utopie !! Au moment où Rachel frappa à la porte, le premier réflexe d’Aaron fut de regarder en direction de Lise, il ne voulait pas d’esclandre, ce n’était vraiment pas le moment. Lorsque Rachel entra, elle était déjà en train de s’excuser pour son retard. Je suis sincèrement désolée de t’avoir imposé tout ça Aaron mais tu étais vraiment la seule personne vers qui je pouvais me tourner. Je sais que nous aurions dû prendre le temps d’en parler et que je n’aurais jamais dû débarquer comme ça, sans prévenir. Si tu veux, nous pourrions… » Rachel s’interrompit en apercevant Lizzie dans le salon. Visiblement, elle ne s’attendait pas à ce qu’Aaron puisse avoir de la compagnie et son mal être était palpable. La jolie blonde esquissa un petit sourire timide et lança un bonsoir en direction de Lise avant de reprendre, vraiment confuse. Je suis vraiment navrée, j’ignorais que tu avais prévu quelque chose pour la soirée, sans quoi, je ne t’aurais jamais imposé Tyler. On peut toujours en parler plus tard Aaron, si tu penses que ça vaut mieux… » Absolument pas, c’est maintenant que j’ai besoin de parler. Rachel, je te présente Lise, ma… fiancée. Lise, voici Rachel, la maman de Tyler.»Fiancée ?! Oui, c’était le tout premier mot qui lui était venu à l’esprit lorsqu’il avait voulu faire les présentations. Pas la peine qu’elle s’égosille par la suite, il avait compris le message ils n’avaient jamais été fiancés, il ne le savait que trop bien. Rachel observa Lise un court instant, évaluant sans insistance la rivale » à laquelle elle devrait faire face. Rachel n’avait rien à voir avec Lizzie, aussi bien physiquement que mentalement. Là où Lise était téméraire, Rachel se montrait plus discrète, moins casse cou et d’une douceur incomparable, en somme, elle n’était pas du genre à vouloir casser la gueule à Lise y compris si elle était la petite amie de l’homme de ses rêves et que par conséquent, elle ne la portait pas vraiment dans son cœur. Ravie de vous rencontrer mademoiselle. Je vous prie de m’excuser pour ce matin. Je te l’ai dit Aaron, j’étais en panique et je ne savais vraiment pas vers qui me tourner. Tu as toujours été là pour moi quand ça n’allait pas et tout naturellement, tu es la première personne à qui j’ai pensé. » Rachel… j’ai besoin de comprendre. Il me faut des explications et il faut que je sache la vérité. » Oh… c'est-à-dire que c’est plutôt délicat comme situation. J’aurais du te prévenir j’en ai conscience. Quand j’ai découvert que j’étais enceinte, j’ai paniqué. Je savais que tu n’accepterais jamais que je garde cet enfant, j’ai eu peur tu comprends ?! Je ne voulais pas que tu me demandes d’avorter, car j’en aurais été incapable. Nous n’étions pas un couple, nous ne l’avons jamais été, mais je n’ai jamais… » Rachel n’alla pas au bout de sa phrase, détournant le regard vers Lise un instant. Elle savait que ce ne serait pas respectueux d’admettre devant elle qu’elle n’avait jamais été aussi amoureuse avant Aaron. Qu’elle ne pouvait pas se résoudre à le laisser sortir de sa vie aussi facilement. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi. Je suis désolée de dire tout ça devant vous mais... cet enfant, je le voulais mais j’étais effrayée à l’idée que tu puisses m’en vouloir, que tu me chasses de ta vie définitivement. » Alors là, c’était le pompon ! Il n’avait pas fait peur à une mais à deux femmes !! Comment avaient-elles pu croire, aussi bien l’une que l’autre qu’il était un salopard au point de pas assumer les conséquences de ses actes ?! Bon, les deux situation n’étaient en rien comparables, car Rachel était un accident en somme… Lise était la femme de sa vie et avoir un enfant avec elle était bien différent que d’en avoir un avec Rachel. Enfin qu’importe, ce n’était pas ce qui l’inquiétait le plus pour l’instant. Aaron souffla un bon coup et ferma les yeux quelques secondes. Il vivait un cauchemar. Comment peux-tu être certaine de ce que tu avances ? Tyler n’est peut-être même pas mon fils. » Tu plaisantes Aaron ?! Regarde le ! Il a les mêmes yeux que toi, le même sourire aussi… » Tu te bases sur de simples critères physiques Rachel. Moi je veux du concret. Je veux un papier, un test ADN qui prouvera qu’effectivement, Tyler est mon fils. Je n’étais pas le seul homme dans ta vie, tu ne me feras pas croire ça. » Non, c’est vrai mais… Aaron… »Rachel cessa de parler, fixant le sol avec tristesse. Elle savait qu’il avait raison, mais elle refusait catégoriquement que Tyler soit le fils d’un autre. Non, elle ne voulait pas. Elle avait décidé que le père de son fils serait Aaron et elle n’en démordrait pas. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Comme un air de déja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1853 Lise s’enfermait de plus en plus dans son mutisme, comme si c’était la solution. Elle ne disait rien, essayait de ne plus penser à rien, du moins pour l’instant. Il ne fallait qu’attendre que cette fille veuille bien se donner la peine de venir, et puis après, elle ne savait pas…Peut-être les laisserait-elle si elle estimait que la situation l’exigeait. Cependant, dès qu’elle entendit la sonnerie de la porte retentir, son sang ne fit qu’un tour Si cette fille était aussi violente que Lise, pour sûr, la discussion allait être animée. Mais elle s’était trompée Rachel n’était pas aussi sanguine que Lise, et fut d’une politesse qui aurait presque donné envie de vomir à la demoiselle en fasse d’elle. Mais ce qui la choqua davantage, ce fut le fait qu’Aaron la présente comme sa fiancée…Selon ses dires, elle avait tout foutu en l’air de ce côté-là, et il la présentait quand même comme telle ? S’il avait voulu que ce soit encore plus confond chez Lise, c’était on ne peut plus gagné. Cependant, le moment était très mal choisi pour parler de ce genre de choses, ce fut pourquoi là encore, elle ne dit rien. Elle se contenta de se lever pour faire face à cette Rachel, qui jouait les discrètes devant Aaron…Elle n’y pouvait rien, cette fille lui donnait envie de vomir ! Pourtant, lorsqu’elle salua, elle fit un effort Elle hocha de manière on ne peut plus significative la tête et osa même un léger sourire, discret mais sincère. Oh, elle n’allait pas jusqu’à lui serrer amicalement la main, il ne fallait pas abuser des bonnes choses…Mais disons qu’elle restait aussi calme que possible, et prenait son mal en patience dans son coin, attendant que la discussion trouve un jour une solution. Évidemment, ce n’était pas gagné Aaron voulait faire un test de paternité, et Rachel semblait rester sur la défensive, comme si elle savait pertinemment que Tyler n’était pas le fils de l’homme qu’elle prétendait tant aimer. C’était trop à supporter pour Lise, qui était, comme elle l’avait prédit, presque de trop dans l’affaire. Il fallait qu’elle agisse, sinon elle allait craquer et dire encore n’importe quoi…Sans réfléchir, elle se dirigea vers son sac, prenant son sac pour y trouver son cellulaire. Il y avait quelqu’un à appeler pour tout ce qui était ADN…Oh bien sûr, elle s’étonnait elle-même d’être en train de passer ce coup de fil, mais ce n’était pas bien grave L’important, c’était la finalité. Lorsque son père décrocha et lui dicta d’entrée de jeu qu’il était en réunion, Lise fit une grimace significative…Il ne fallait pas qu’elle lui balance ses quatre vérités tout de suite, pas alors qu’elle avait un service à lui demander. Après tout, elle était la digne héritière Hawkins…Manipulatrice quand il le fallait, même si elle ne le faisait pas par gaieté de cœur. Papa, est-ce que tu peux mettre à disposition ton labo ? J’ai besoin d’un test de paternité urgemment. Je connais Charly, ton meilleur laborantin, mais il me faut ton accord. En échange, je regarderais les tablettes que tu as ramené de tes enchères et j’accepterais un dîner au restaurant avec Kitty, Jenny et toi. Tu m’envoies ton chauffeur ? »Un long silence suivit la demande directe mais polie de Lise. Après tout, il y avait là un échange de bons procédés et elle ne le prenait nullement en traître. Elle savait qu’il ne serait pas assez curieux pour demander pour qui elle voulait ce test de paternité, et puis il se doutait bien que ce n’était pas elle qui était directement concernée. Il connaissait sa fille, après tout, même si elle s’évertuait à prétendre le contraire. Papa, s’il te plait, rends-moi ce service. »Une dernière petite supplication et son père accepta, appelant illico son chauffeur pour qu’il passe les prendre. Maintenant, il fallait attendre que celui-ci se décide à bien vouloir arriver. Lise n’allait pas laisser le choix à Aaron comme à Rachel de toute manière. Elle partit donc dans la chambre pour aller chercher le couffin avant de le tendre à Rachel, qui mit quelques secondes avant de le prendre. Mais Lise s’en fichait pertinemment qu’elle soit choquée par ses agissements ou qu’elle ait peur du résultat du test…Elle n’avait aucune idée du sacrifice que c’était pour elle de demander pareil service à son père. Mon père est James Hawkins, PDG de la société Hawkins, spécialisée dans la recherche en labo. Vous aurez les résultats en deux heures tout au plus, Charly étant rudement doué dans ce domaine. Je ne vous laisse pas le choix, à l’un comme à l’autre. Vous m’accompagnez, vous faites le test, et après vous vous débrouillez entre vous. »Lise était fatiguée, cela se sentait à sa voix…Mais là encore, elle n’avait aucune envie de le laisser trop paraître. Elle attendit donc le texto de la part du chauffeur, qui ne tarda pas à arriver. Elle obligea tout ce beau monde à descendre pour monter dans l’immense limousine de son père. Celle-ci était vraiment fantastique, et faisait beaucoup d’envieux…Il n’y avait vraiment que Lise pour s’en ficher. Elle s’installa simplement sur la banquette, Tyler endormit dans son couffin à côté d’elle. Pour l’instant, elle jouait le jeu, tout en regardant soigneusement par la fenêtre pour cacher son trouble. Peut-être qu’elle en profiterait pour voir un médecin concernant ses symptômes…Ou peut-être attendrait-elle que cela passe, elle ne savait pas encore. Vous pouvez vous servir à boire, il y a tout ce qu’il faut. Mon père est très soigneux de son petit confort…J’endosserais le fait de lui annoncer, il n’y a aucune inquiétude à avoir. »Lise se serait presque pincée pour être aussi arrangeante. Voilà qui ne lui ressemblait pas du tout. Mais elle n’eut pas le temps de s’appesantir là-dessus, car déjà le chauffeur baissait la vitre pour lui demander si tout allait bien en ce moment. Ah, mais vaste question ! Ca allait passer, comme tout le reste dirons nous. Oui oui tout va bien. Je pense avoir juste mangé un truc qui ne passait pas, je n’arrête pas de vomir depuis deux jours. Mais si je croise mon père, pour sûr, il me fera examiner illico. Et vous, comment vont votre petite femme et votre fille ? »Discussion purement banale…Mais c’était mieux que subir les explications entre Aaron et son ancienne dulcinée. Et au moins, Lise ne se rendit presque pas compte du trajet…Ils étaient déjà arrivés qu’elle commençait juste à discuter avec le chauffeur. L’immeuble était immense, il fallait savoir où se rendre. Mais Lise savait…Et pour cause, elle était venue faire des esclandres tellement de fois que chaque employé la connaissait par cœur. Mais Charly était celui avec lequel elle s’entendait le mieux, et puis, elle admirait son travail de véritable fourmi. Voilà pourquoi il les accueillit chaleureusement, serrant la main à Lise en lui souriant sincèrement. Il n’avait pas énormément plus d’une trentaine d’années, et pourtant, il avait déjà un poste très prestigieux…Un petit génie en somme. Bonjour Charly, vous allez bien ? J’ai besoin d’un test de paternité entre ce bébé et le jeune homme derrière moi. Vous pouvez me faire ça rapidement ? » Comment refusez quoi que ce soit à la si jolie fille du grand patron ? Je vais m’en occuper tout de suite, réponse d’ici deux ou trois heures. Mais vous connaissez la cafétéria spéciale de votre père, je suppose. » Disons que mes visites théâtrales ont été nombreuses, alors je connais un peu cette endroit comme ma poche ! »Lise redonna le couffin à Rachel, partant s’asseoir au bureau de Charly. Puisqu’il fallait attendre, elle allait attendre avec patience. Elle du juste s’absenter quelques minutes pour faire son habituel aller-retour aux toilettes, mais elle fit en sorte d’être la plus discrète possible en se rasseyant au bureau. 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