Spiritle 27/05/2007. Coucou phenix :D Je vais te décevoir mais l'idéal est de ne pas exposer ce récipient avec les cendres de ton chien. Il vaut mieux que tu le mette dans une armoire fermée de sorte qu'on ne le voit pas.
Les races de gros chiens Les races de chiens ayant des dimensions impressionnantes ne manquent pas. Il faut dire que leur ancĂȘtre le loup est lui-mĂȘme loin d'ĂȘtre chĂ©tif, et qu'elles sont utiles pour toutes sortes de tĂąches et de missions la garde bien sĂ»r, mais aussi la chasse, la dĂ©fense, le sauvetage... On en trouve dans presque tous les pays. Il est malheureusement impossible de prĂ©senter ici tous les chiens de grande taille qui existent. Voici donc la liste des 20 races de chiens les plus gros, ainsi qu'une prĂ©sentation succincte de chacune d'entre elles. L'Irish Wolfhound Le LĂ©vrier Irlandais, ou Irish Wolfhound, est dotĂ© d'un gabarit impressionnant. Avec une taille variant entre 79 et 99 cm et un poids allant de 55 Ă  85 kg pour le mĂąle, c'est non seulement le plus grand des lĂ©vriers, mais aussi la plus grande race de chien Ă  l'heure actuelle. Toutefois, ce n'est pas un de ses reprĂ©sentants qui dĂ©tient le record de taille, mais un Dogue Allemand ! TrĂšs rapide et courageux, il Ă©tait auparavant utilisĂ© Ă  la guerre et pour la chasse aux loups. Pourtant, c'est avant tout un grand toutou trĂšs affectueux avec son maĂźtre et tendre envers les enfants. Il fait un excellent compagnon pour toute la famille, mais a tout de mĂȘme besoin d'espace pour pouvoir dĂ©gourdir ses longues pattes. Le Saint-Bernard Le Saint-Bernard est l'un des plus grands chiens qui existent, puisque le mĂąle mesure entre 70 et 90 cm et pĂšse de 60 Ă  80 kg Ă  l'Ăąge adulte. UtilisĂ© d'abord par les chanoines comme gardien, puis comme chien secouriste, ce toutou Ă  grosse tĂȘte a Ă©tĂ© rendu cĂ©lĂšbre au tout dĂ©but du 19Ăšme siĂšcle par Barry, un mĂąle qui sauva 40 personnes entre 1800 et 1814, date de son dĂ©cĂšs. Plus rĂ©cemment, le film amĂ©ricain Beethoven sorti en 1992 a largement contribuĂ© Ă  faire connaĂźtre la race au grand public. Calme, doux et sociable, il adore la compagnie des enfants et est d'ailleurs considĂ©rĂ© par beaucoup comme le meilleur baby-sitter au sein de la gent canine. Le Dogue Allemand Le Dogue Allemand, ou Grand Danois, est un chien trĂšs grand, avec une taille allant de 70 Ă  90 cm et un poids pouvant atteindre 90 kg pour le mĂąle. La race a d'ailleurs dĂ©jĂ  dĂ©crochĂ© Ă  deux reprises le record du chien le plus grand du monde, grĂące Ă  Gibson et Zeus, deux colosses dĂ©cĂ©dĂ©s respectivement en 2009 et en 2014. MĂȘme quand il n'atteint pas ces dimensions record, il grandit trĂšs vite et nĂ©cessite comme tout grand chien une certaine vigilance durant sa croissance, afin de limiter le risque de problĂšmes articulaires et osseux. TrĂšs puissant, il a longtemps Ă©tĂ© utilisĂ© par le passĂ© pour la chasse au sanglier. Aujourd'hui, c'est surtout en tant qu'animal de compagnie et gardien qu'on le retrouve. Surprenamment, c'est un chien adaptĂ© en appartement sous rĂ©serve bien sĂ»r que ce dernier fasse une certaine taille, car il n'a pas besoin de beaucoup d'exercice et d'espace au quotidien. De fait, c'est avant tout la compagnie de son maĂźtre qu'il recherche. Le Komondor Avec son pelage blanc tout tressĂ© et sa taille impressionnante, le Komondor est un chien au look original, qui ne passe dĂ©finitivement pas inaperçu. ConsidĂ©rĂ© comme un trĂ©sor national dans sa Hongrie natale, il mesure entre 70 et 85 cm au garrot Ă  l'Ăąge adulte, pour un poids compris entre 50 et 65 kg. Son espĂ©rance de vie peut aller jusqu’à 12 ans, ce qui est relativement Ă©levĂ© pour un aussi grand gabarit. Il assurait traditionnellement la protection des troupeaux dans les montagnes hongroises, car son pelage si particulier le protĂ©geait efficacement des morsures et griffures des prĂ©dateurs, tels que les loups, les ours et les chiens errants. Aujourd'hui, il est Ă©galement utilisĂ© pour monter la garde, ou comme simple compagnon de vie. Il a toutefois besoin de beaucoup d'exercice pour ĂȘtre Ă©panoui, et se sent plus Ă  l'aise dans un jardin Ă  la campagne que coincĂ© entre quatre murs. Une vie en appartement est d'ailleurs d'autant plus difficile Ă  envisager qu'il fait partie des races de chiens qui aboient le plus. Le BarzoĂŻ Les lĂ©vriers font partie des plus grands chiens au monde. C'est le cas notamment du BarzoĂŻ, aussi appelĂ© BorzoĂŻ ou LĂ©vrier Russe, qui mesure entre 70 et 82 cm Ă  l'Ăąge adulte. Toutefois, malgrĂ© sa taille impressionnante, il dĂ©passe rarement les 45 kg, soit nettement moins que ses congĂ©nĂšres ayant une telle stature. En effet, il est tout en finesse et en Ă©lĂ©gance, ce qui lui donne une apparence trĂšs noble - des caractĂ©ristiques que l'on retrouve d'ailleurs chez la plupart des races de lĂ©vriers. À la fois rapide et endurant, il est principalement utilisĂ© pour la chasse au gibier, ou pour les courses de chiens dans les pays oĂč cette activitĂ© est pratiquĂ©e. Il s'intĂšgre aussi parfaitement dans une famille, Ă  condition d'avoir l'occasion de pouvoir suffisamment jouer et courir tous les jours. Le Mastiff Anglais Avec une taille comprise entre 70 et 82 cm, le Mastiff Anglais n'arrive qu'en 4Ăšme place sur le podium des races les plus grandes. Par contre, il s'agit d'un des chiens les plus lourds, avec un poids gĂ©nĂ©ralement compris entre 75 et 110 kg Ă  l'Ăąge adulte. C'est d'ailleurs un de ses reprĂ©sentants qui dĂ©tient depuis 1989 le record du chien le plus gros du monde l'animal en question pesait pas moins de 155 kg ! Ce n'est pas un hasard si ses ancĂȘtres les molosses combattaient les grands fauves dans les arĂšnes Ă  Rome... Curieusement, ce grand chien massif et puissant n'est pas envahissant et ne prend pas beaucoup de place, pouvant se sentir aussi bien en appartement qu'Ă  la campagne. Calme, affectueux, il n'est pas agressif pour un sou et apprĂ©cie mĂȘme la compagnie des enfants. Il faut simplement veiller Ă  ce qu'il ne blesse pas accidentellement les plus petits Ă  cause de son poids. Le LĂ©vrier Ecossais Avec une hauteur au garrot pouvant atteindre 82 cm, le LĂ©vrier Ecossais ou Scottish Deerhound est assurĂ©ment un chien de grande taille. Bien que d’apparence fine, il a une ossature plus forte que les autres lĂ©vriers, ce qui explique qu'il peut peser jusqu'Ă  50 kg Ă  l'Ăąge adulte, soit un peu plus que ces derniers. Comme son nom anglais le souligne, il a longtemps Ă©tĂ© utilisĂ© pour la chasse au daim, et Ă©tait pour cette raison rĂ©servĂ© uniquement Ă  la noblesse. Il fut tout prĂšs de l'extinction au 19Ăšme siĂšcle, mais fut finalement sauvĂ© sur le fil du rasoir par l’intervention de plusieurs passionnĂ©s, tels que l’écrivain Sir Walter Scott, qui le considĂ©rait comme la crĂ©ature la plus parfaite ». De cette Ă©poque, il a hĂ©ritĂ© d'un instinct de chasseur trĂšs marquĂ©, ce qui implique qu'une cohabitation avec des animaux de petite taille peut ĂȘtre difficile. Il est Ă©galement recommandĂ© de le tenir en laisse lors des promenades ou de le sortir dans des endroits clos, pour Ă©viter qu'il ne se lance Ă  la poursuite du moindre oiseau ou Ă©cureuil qu'il croiserait. Il a Ă©galement conservĂ© un grand besoin d'espace et d'activitĂ©, ce qui rend une vie en appartement trĂšs dĂ©licate. En effet, il n’apprĂ©cie pas d’ĂȘtre enfermĂ© toute la journĂ©e, et a au contraire besoin de courir et se dĂ©penser. C'est d'ailleurs un chien qui court vite, sa vitesse de pointe pouvant atteindre les 55 km/h ! Comme les autres chiens de grand gabarit, il faut toutefois Ă©viter les exercices trop poussĂ©s durant sa croissance, au risque de blessures articulaires potentiellement handicapantes. Le Kangal Le Kangal mesure 74 Ă  81 cm et pĂšse entre 50 et 65 kg une fois adulte. Il est depuis longtemps utilisĂ© pour la garde des troupeaux et des propriĂ©tĂ©s dans sa Turquie natale, mais servait Ă©galement de chien de guerre Ă  l'Ă©poque de la dynastie ottomane. Il en a d'ailleurs hĂ©ritĂ© le surnom de Lion d'Anatolie » ou de chien le plus puissant au monde » - rien que ça ! Animal rustique, il est parfaitement adaptĂ© Ă  la vie en extĂ©rieur, notamment parce qu'il rĂ©siste aussi bien au grand froid qu'aux fortes chaleurs. Affectueux, d'une loyautĂ© sans borne envers sa famille, il possĂšde un trĂšs fort instinct de protection qui le pousse Ă  dĂ©fendre son territoire contre tout intrus. Cela dit, il n'a pas souvent besoin de passer Ă  l'action, car ses mensurations suffisent gĂ©nĂ©ralement Ă  dissuader les personnes mal intentionnĂ©es de s'approcher de trop prĂšs... Le Chien de Montagne des PyrĂ©nĂ©es Le Patou, ou Chien de Montagne des PyrĂ©nĂ©es, a une taille imposante le mĂąle mesure en moyenne entre 70 et 80 cm, et pĂšse jusqu'Ă  65 kg Ă  l'Ăąge adulte. C'est une race trĂšs ancienne, puisqu'il Ă©tait trĂšs apprĂ©ciĂ© Ă  la cour du roi Louis XIV. Plus rĂ©cemment, sa popularitĂ© doit beaucoup au personnage de Belle dans le cĂ©lĂšbre roman français Belle et SĂ©bastien, adaptĂ© en sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e en 1965. En raison de son gabarit, il Ă©tait utilisĂ© au Moyen Âge pour garder les chĂąteaux-forts et les villages, mais aussi pour protĂ©ger les troupeaux des loups, ours et autres prĂ©dateurs. Aujourd'hui encore, on l'emploie beaucoup comme gardien et comme chien de protection de troupeaux. Il s'intĂšgre aussi parfaitement dans une famille, notamment parce qu'il se montre patient et affectueux envers les enfants. Le Landseer Le Landseer est une race au gabarit imposant Ă  l'Ăąge adulte, il mesure entre 72 et 80 cm, pour un poids situĂ© en moyenne entre 50 et 70 kg. Son pelage noir et blanc peut le faire ressembler Ă  un Border Collie trĂšs haut sur pattes, mais il est en rĂ©alitĂ© plus proche du Terre Neuve. D'ailleurs, comme ce dernier, il est plus fait pour la vie aquatique que pour le rĂŽle de berger. Ainsi, ses pattes palmĂ©es en font un excellent nageur, et on le retrouve couramment utilisĂ© comme chien de sauvetage en mer. Il fait Ă©galement un excellent compagnon de jeu pour les enfants, car il sait se montrer doux et patient avec eux. TrĂšs robuste, il connaĂźt peu de problĂšmes de santĂ©, contrairement Ă  la plupart des grandes races de chiens. Le Leonberg Le Leonberg est un grand chien de montagne dont la taille varie entre 72 et 80 cm pour le mĂąle. Plus massif que ses congĂ©nĂšres bergers, il pĂšse en moyenne entre 60 et 80 kg une fois adulte. Sa fourrure longue et couleur fauve n'est pas sans rappeler celle du lion et le fait paraĂźtre encore plus imposant qu'il ne l'est en rĂ©alitĂ©. Il est pourtant doux comme un agneau, en particulier envers les enfants. Parfaitement Ă©quilibrĂ© sur le plan Ă©motionnel, il ne se montre ni craintif, ni agressif, et fait un trĂšs bon gardien en raison de sa mĂ©fiance naturelle envers les Ă©trangers. Il a toutefois besoin d'espace et d'exercice pour se dĂ©penser. En outre, comme il est docile et possĂšde une trĂšs bonne mĂ©moire, il est relativement facile de lui apprendre de nouveaux tours. Le Tosa Inu Le Tosa Inu est l’une des races de chiens les plus imposantes au monde, avec une taille adulte comprise entre 60 et 80 cm pour le mĂąle, et un poids d’environ 65 kg. Apparu au 19Ăšme siĂšcle, il est issu de croisements entre diffĂ©rentes races japonaises et d'autres venues d’Europe comme le Mastiff Anglais, le Saint-Bernard et le Dogue Allemand. Il Ă©tait utilisĂ© pour les combats de chiens, ce qui lui vaut aujourd'hui encore d'ĂȘtre considĂ©rĂ© dans de nombreux pays comme dangereux, et d'y faire l'objet de mesures rĂ©glementaires particuliĂšres. TrĂšs rĂ©sistant et vigoureux, il a besoin de grands espaces pour dĂ©penser son Ă©nergie, et n'est donc pas fait pour une vie en appartement. Comme il est trĂšs protecteur envers sa famille et d'apparence dissuasive, il est souvent considĂ©rĂ© comme un bon gardien. Il doit cependant ĂȘtre bien socialisĂ© et recevoir une Ă©ducation ferme donnĂ©e par un maĂźtre expĂ©rimentĂ©, afin d’éviter tout comportement agressif envers les Ă©trangers et ses congĂ©nĂšres. Ces prĂ©cautions ne suffisent toutefois pas Ă  l'empĂȘcher totalement d'agir de maniĂšre imprĂ©visible avec les autres animaux, en particulier s'ils sont plus petits que lui - ce qui est souvent le cas. Le Terre Neuve Avec sa silhouette massive, sa large tĂȘte et sa fourrure Ă©paisse qui le font ressembler Ă  un gros nounours, le Terre Neuve mesure entre 65 et 76 cm de haut, et affiche de 60 Ă  69 kg sur la balance. Ce chien au gabarit impressionnant est plutĂŽt robuste, puisqu'il peut vivre jusqu'Ă  environ 11 ans c'est nettement plus que la plupart de ses congĂ©nĂšres de grande taille. Calme, affectueux et protecteur - notamment envers les enfants -, il est trĂšs apprĂ©ciĂ© comme animal de compagnie et fait preuve d'une grande loyautĂ© envers sa famille. Il est Ă©galement intelligent et obĂ©issant, ce qui lui vaut d'ĂȘtre depuis longtemps utilisĂ© pour le travail. Ses capacitĂ©s de nageur hors-pair font Ă©galement de lui un remarquable chien de sauvetage en mer, au point que de nombreux rĂ©cits de naufragĂ©s vantent ses exploits. Il apprĂ©cie des sorties rĂ©guliĂšres, mais a surtout besoin de nager, et ce tout au long de l’annĂ©e. S'il n'apprĂ©cie que trĂšs peu les Ă©pisodes de forte chaleur, son double poil impermĂ©able fait qu'il n'a en revanche aucun problĂšme pour plonger dans l’eau en plein hiver. AprĂšs chaque baignade, il est important de bien le sĂ©cher et de vĂ©rifier l’état de ses oreilles, pour Ă©viter les infections. Le MĂątin Napolitain Le MĂątin Napolitain mĂąle mesure entre 65 et 75 cm et pĂšse en moyenne jusqu'Ă  70 kg Ă  l'Ăąge adulte. Ce molosse fut d'abord utilisĂ© dans les arĂšnes Ă  Rome, puis devint le gardien de rĂ©fĂ©rence des villas du sud de l'Italie. Il convient toutefois de voir au-delĂ  des apparences doux et sans danger pour les enfants, il ne devient en fait agressif que s'il est provoquĂ©. Il reste nĂ©anmoins un chien au tempĂ©rament dominant, et n'est donc pas recommandĂ© pour un maĂźtre inexpĂ©rimentĂ© ou manquant de fermetĂ©. La race a rĂ©cemment Ă©tĂ© sous les deux des projecteurs Ă  travers Samson, le chien gardien du jeu tĂ©lĂ©visĂ© Fort Boyard, ainsi que Crockdur, qui apparaĂźt dans la cĂ©lĂšbre sĂ©rie de romans et de films Harry Potter, dans laquelle il appartient au garde-chasse Rubeus Hagrid. Le Terrier Noir Russe DotĂ© d'une musculature impressionnante, le Terrier Noir Russe peut mesurer jusqu’à 72 cm chez le mĂąle, pour un poids moyen de 40 kg. ParticuliĂšrement rĂ©sistant pour un chien de ce gabarit, il peut vivre jusqu'Ă  14 ans, et supporte bien le froid grĂące Ă  son pelage Ă©pais et double. Il peut toutefois souffrir de problĂšmes de hanches et d'articulations, comme la plupart des grands chiens. Il est relativement rĂ©cent, puisqu’il a Ă©tĂ© créé dans les annĂ©es 50 par l'armĂ©e russe, en croisant plusieurs races dont le Schnauzer GĂ©ant, l’Airedale Terrier et le Rottweiler. S'il est bien Ă©duquĂ©, il fait un trĂšs bon gardien, car il a un gabarit dissuasif, un instinct protecteur de ses maĂźtres et des enfants, et se montre naturellement mĂ©fiant envers les Ă©trangers. En revanche, il a besoin d’exercice et de stimulations. Il faut donc le sortir souvent et prendre le temps de jouer avec lui, car s'il s'ennuie, il peut adopter des comportements destructeurs. Par ailleurs, son pelage frisĂ© demande un brossage quotidien. Cette race convient donc Ă  des maĂźtres disponibles, qui ont du temps Ă  lui consacrer chaque jour. Le Saluki Moins connu que le BarzoĂŻ, le Saluki est un autre exemple de lĂ©vrier de grande taille, puisque sa hauteur Ă  l’ñge adulte peut atteindre 71 cm au garrot. Comme il pĂšse dans le mĂȘme temps moins de 30 kg, il fait clairement partie des races de chiens les plus minces. Cela ne l'empĂȘche pas d'ĂȘtre relativement rĂ©sistant et de jouir d'une trĂšs bonne espĂ©rance de vie, puisque celle-ci est de l'ordre de 14 ans. Peu de ses homologues de cette taille peuvent se targuer de vivre aussi longtemps. Il s’agit d’un des plus anciens chiens au monde, puisqu’on en a retrouvĂ© des reprĂ©sentations dans des tombes Ă©gyptiennes datant du second millĂ©naire avant notre Ăšre. Chez les tribus du Moyen-Orient, il Ă©tait considĂ©rĂ© comme un don divin, et Ă©tait Ă  ce titre offert aux dignitaires les plus puissants. Il se distingue aussi par sa rapiditĂ© Ă  la course, puisqu'il est capable de rĂ©aliser des pointes Ă  69 km/h, ce qui lui permet de chasser les gazelles dans le dĂ©sert. Aujourd'hui, il est toujours utilisĂ© pour la chasse, mais aussi comme simple compagnon de vie, qui s'accommode bien de la prĂ©sence d'enfants, mĂȘme s'il se montre plutĂŽt rĂ©servĂ© et peu dĂ©monstratif. Un jardin est idĂ©al pour lui, Ă  condition toutefois qu'il soit clĂŽturĂ©, car son instinct peut le pousser Ă  poursuivre une proie bien au-delĂ  des limites de la propriĂ©tĂ©. Toutefois, il peut Ă©galement vivre en appartement, dĂšs lors que ses maĂźtres le sortent suffisamment pour qu’il ait l’occasion de se dĂ©penser. La poursuite de leurre est une activitĂ© tout Ă  fait recommandĂ©e, car il a besoin de beaucoup courir. Le Dogue du Tibet Le Dogue du Tibet n'est pas la plus grande race de chien au monde, mais c'est en revanche une des plus imposantes sa taille au garrot est comprise entre 60 et 70 cm, tandis que son poids lui peut dĂ©passer les 80 kg. D'ailleurs, en raison de son gabarit impressionnant et de sa fourrure qui n'est pas sans rappeler celle du roi de la savane, un zoo chinois a tentĂ© en 2013 de le faire passer pour un lion d’Afrique auprĂšs de ses visiteurs. Bien Ă©videmment, la supercherie a vite Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e. Originaire du plateau tibĂ©tain, il y Ă©tait beaucoup utilisĂ© pour garder les monastĂšres contre les intrus. Il reste aujourd’hui encore un trĂšs bon gardien, mĂȘme s'il peut se montrer un peu trop territorial. Il fait Ă©galement montre d'un naturel indĂ©pendant et d'un caractĂšre obstinĂ© pour que la cohabitation se passe bien, il est essentiel de prendre son Ă©ducation en main dĂšs son plus jeune Ăąge. Il s’entend bien avec les enfants de sa famille, mais mieux vaut qu'ils aient dĂ©jĂ  un certain Ăąge. En effet, il a tĂŽt fait de prendre les cris et jeux des plus jeunes et de leurs amis comme une possible agression, ce qui implique de devoir le surveiller constamment lorsque des petits sont Ă  proximitĂ©. Le Cane Corso Avec une taille maximale de 68 cm et un poids pouvant atteindre 50 kg, le Cane Corso en impose. Apparu dans le sud de l’Italie, il Ă©tait utilisĂ© dans les jeux du cirque romains, oĂč sa grande force et sa puissante musculature lui permettaient de se battre contre des fauves. Il fut ensuite employĂ© dans les fermes pour conduire le bĂ©tail, chasser les sangliers et garder les propriĂ©tĂ©s. Bien que bĂ©nĂ©ficiant d’une santĂ© plutĂŽt robuste, il vit rarement plus de 11 ans. Sa taille et sa mĂąchoire peuvent impressionner, mais il se montre affectueux et loyal envers sa famille, y compris les jeunes enfants. Il est aussi trĂšs protecteur, et s'il est mal Ă©duquĂ©, sa mĂ©fiance naturelle envers les Ă©trangers peut se transformer en agressivitĂ© inutile et disproportionnĂ©e Ă  leur encontre. Il ne faut donc pas nĂ©gliger son Ă©ducation, en particulier dans le cas oĂč il est destinĂ© Ă  la garde. Il n'est en revanche pas nĂ©cessaire de lui apprendre Ă  rĂ©primer ses aboiements, car il est naturellement peu bruyant. Le Dogue de Bordeaux Le Dogue de Bordeaux est facilement reconnaissable Ă  sa carrure massive et Ă  sa couleur fauve. Cet animal imposant mesure entre 60 et 68 cm au garrot pour les mĂąles adultes, et pĂšse de 45 Ă  55 kg. Originaire de la rĂ©gion Aquitaine, en France, il doit sa renommĂ©e internationale au film Turner & Hooch sorti en 1989, dans lequel l’acteur Tom Hanks joue un policier accompagnĂ© d’un reprĂ©sentant de cette race. Tout comme le Cane Corso, il aurait pour lointains ancĂȘtres des chiens de guerre amenĂ©s en Gaule lors des campagnes romaines. Il fut par la suite employĂ© comme gardien de bĂ©tail, mais aussi pour dĂ©fendre les chĂąteaux des nobles. Naturellement calme et peu agressif, il possĂšde tout de mĂȘme un caractĂšre dominant, qui nĂ©cessite une prise en main rapide et ferme afin de lui montrer qui est le maĂźtre. Cela ne l'empĂȘche aucunement d'ĂȘtre trĂšs attachĂ© aux membres de sa famille, y compris les enfants, qu’il cherche Ă  protĂ©ger. C'est un grand amateur de jeux, d'exercices et de rencontres avec des congĂ©nĂšres, qui sont d'ailleurs nĂ©cessaires Ă  sa socialisation. Comme ses congĂ©nĂšres de mĂȘme stature, il doit toutefois Ă©viter d'ĂȘtre trop sollicitĂ© durant sa croissance, au risque de souffrir de blessures voire de dĂ©velopper des troubles articulaires handicapants, tels que la dysplasie de la hanche. Les avantages des grands chiens Si les grands chiens sont autant apprĂ©ciĂ©s, ce n'est pas pour rien ils ont en effet plusieurs avantages indĂ©niables par rapport Ă  leurs congĂ©nĂšres au gabarit plus rĂ©duit. Les grands chiens font de bons gardiens Les grands chiens prĂ©sentent l'avantage d'ĂȘtre radicalement dissuasifs, ce qui est une qualitĂ© intĂ©ressante si on recherche un bon gardien. D'ailleurs, nombre d'entre eux Ă©taient par le passĂ© utilisĂ©s Ă  cette fin, que ce soit pour dĂ©fendre les troupeaux ou pour protĂ©ger les maisons et les villages. Ce n'est donc pas un hasard s'ils possĂšdent gĂ©nĂ©ralement un instinct de protection marquĂ© et une mĂ©fiance naturelle vis-Ă -vis des inconnus. Pour autant, cela ne les empĂȘche nullement d'ĂȘtre trĂšs affectueux et loyaux envers leur famille. Les grands chiens sont plus endurants Les grands chiens sont bien souvent trĂšs endurants, si bien qu'il est possible de les utiliser pour le travail chasse, secourisme, dĂ©fense.... En effet, dans l'ensemble, ils sont capables de faire de l'exercice, parcourir de longues distances, et ne pas rechigner Ă  l'effort. Ce n'est pas forcĂ©ment le cas de beaucoup de leurs congĂ©nĂšres plus petits, qui se fatiguent souvent trop vite pour remplir de telles missions. C'est ce qui explique par exemple qu'on trouve assez peu de petits gabarits parmi les chiens renifleurs, alors que certains ont pourtant un trĂšs bon flair. Les grands chiens sont souvent calmes Les grands chiens sont au moins autant adaptĂ©s Ă  la vie de famille que les autres, car ils sont gĂ©nĂ©ralement calmes, paisibles, affectueux, et ressemblent mĂȘme parfois Ă  des peluches gĂ©antes, en particulier lorsqu'ils ont Ă©galement les poils longs. De plus, ils ne risquent pas d'ĂȘtre blessĂ©s par des enfants un peu trop turbulents. Ce serait mĂȘme plutĂŽt le contraire, vu leur stature imposante... Les inconvĂ©niens des grands chiens Avant d'adopter un chien gĂ©ant, il faut avoir conscience qu'un animal d'un tel gabarit n'est pas toujours pratique au quotidien. Les grands chiens prennent de la place Les chiens de grande taille prennent Ă©videmment beaucoup de place. Ainsi, mĂȘme si certains d'entre eux s'accommodent trĂšs bien d'une vie en appartement, il faut que le logement soit suffisamment spacieux pour que chacun soit Ă  son aise. Il ne saurait ĂȘtre question de faire vivre un trĂšs grand chien dans un appartement de 30 mÂČ, quand bien mĂȘme son maĂźtre le sort plusieurs fois par jour. De plus, volontairement ou non, il a tĂŽt fait de provoquer des dĂ©gĂąts dans la maison. Il peut aussi bousculer voire renverser une personne sur son passage dans le cas d'un enfant ou d'une personne ĂągĂ©e et/ou fragile, cela peut ĂȘtre problĂ©matique, et causer des accidents. Enfin, il est plus difficile d'emmener son chien dans les transports, en voyage ou chez des amis lorsqu'il fait un mĂštre au garrot que lorsqu'il ne dĂ©passe guĂšre 30 cm. Les grands chiens ont une santĂ© fragile Les chiens de grande taille ont globalement une santĂ© plus fragile. En effet, ils sont gĂ©nĂ©ralement prĂ©disposĂ©s Ă  la dilatation-torsion de l'estomac ainsi qu'Ă  toutes sortes de troubles de l'appareil locomoteur comme des malformations ou faiblesses articulaires, avec par exemple Ă  la clef des difficultĂ©s Ă  monter les escaliers Ă©troits, problĂšmes cardiaques, maladies dermatologiques... Leur croissance est Ă©galement trĂšs rapide et doit ĂȘtre suivie de prĂšs, au risque de graves problĂšmes osseux et articulaires susceptibles de laisser des sĂ©quelles Ă  vie. Cette santĂ© fragile explique d'ailleurs qu'ils font partie des chiens qui vivent le moins longtemps leur espĂ©rance de vie se situe en gĂ©nĂ©ral autour de 8 ans, et certaines races vivent mĂȘme en moyenne Ă  peine 6 ans, soit moins du double de leurs congĂ©nĂšres de plus petite taille. Les grands chiens coĂ»tent cher Le budget pour un grand chien est Ă  l'image de sa taille consĂ©quent. Il faut s'attendre Ă  dĂ©penser sans compter, en particulier pour l'alimentation, car il mange Ă©videmment beaucoup plus ; les dĂ©penses vĂ©tĂ©rinaires, car non seulement il est plus souvent malade, mais en plus certaines interventions comme l'anesthĂ©sie sont plus onĂ©reuses ; les antiparasitaires externes, les vermifuges, les shampoings, les dentifrices et autres produits d'entretien, qui Ă  produit Ă©gal se finissent plus vite ; les accessoires comme le collier, la gamelle, le panier ou la cage de transport, qui doivent ĂȘtre plus grands ; certaines prestations comme le fait de mettre son chien en pension ou de le confier Ă  un toiletteur, qui sont gĂ©nĂ©ralement plus chĂšres ; etc. Les grands chiens doivent ĂȘtre Ă©duquĂ©s trĂšs tĂŽt Il est bien Ă©videmment essentiel, lorsqu'on possĂšde un tel colosse, de se faire respecter par son chien d'entrĂ©e de jeu et de prendre en main son Ă©ducation trĂšs tĂŽt. En effet, s'il reste relativement facile de maĂźtriser un Chihuahua un peu tĂȘtu, il est beaucoup moins aisĂ© de garder le contrĂŽle d'un Saint-Bernard adulte qui aurait Ă©tĂ© mal Ă©duquĂ©. Pour un maĂźtre dĂ©butant et/ou hĂ©sitant, cela peut ĂȘtre problĂ©matique. Cela Ă©tant, les grands chiens ne sont pas forcĂ©ment les plus difficiles Ă  Ă©duquer. En effet, ils sont dans l'ensemble depuis longtemps utilisĂ©s pour le travail, et sont donc habituĂ©s Ă  comprendre et suivre des ordres. En comparaison des petits chiens qui ont bien souvent un fort caractĂšre, ceux de grande taille sont plus faciles Ă  prendre en main. ConclusionAvec une hauteur au garrot pouvant avoisiner le mĂštre, les chiens gĂ©ants ne passent dĂ©finitivement pas inaperçus. Certains, Ă©galement trĂšs massifs, sont de vĂ©ritables colosses aux pieds d'argile, qui doivent faire l'objet d'une vigilance particuliĂšre pour rester en bonne santĂ© le plus longtemps possible. D'autres se dĂ©marquent au contraire par leur finesse, leur Ă©lĂ©gance et leurs performances impressionnantes Ă  la course. Dans tous les cas, la vie avec un tel gĂ©ant ne s'improvise pas, car cela implique davantage de temps, d'argent, de soins et d'engagement. Encore plus qu'avant n'importe quelle adoption, il est donc indispensable de bien rĂ©flĂ©chir Ă  toutes les questions Ă  se poser avant d'adopter un chien. Le jeu en vaut toutefois la chandelle, car l'amour, les cĂąlins et la tendresse que l'on reçoit en retour sont eux aussi Ă  la mesure de sa gigantesque silhouette !

Commentsoigner une dermatite chez le chien ? Pendant les phases de crises le vétérinaire prescrit généralement : des corticoïdes pour leur effet calmant sur les démangeaisons (mais pour une courte durée à cause de leurs effets secondaires). des antihistaminiques. des traitements pour les lésions locales sous formes de pommades ou sprays calmants.

Un nombre croissant de Japonais qui sont propriĂ©taires d’un animal aimeraient pouvoir cĂ©lĂ©brer un office funĂ©raire lorsque celui-ci meurt, Ă  l’instar d’un ĂȘtre humain. Au sein du monde bouddhique, ce dĂ©sir fait aujourd’hui dĂ©bat. L’auteur, qui est Ă©galement un religieux, fait le point sur les pratiques japonaises Ă  cet Ă©gard depuis les temps anciens. Une polĂ©mique qui divise un des courants principaux du bouddhisme Les animaux familiers peuvent-ils aller au paradis ? Cette interrogation suscite en ce moment une controverse passionnĂ©e dans une partie du monde bouddhique japonais. Dans l’École de la Terre pure, JĂŽdo-shĂ», pour qu’un ĂȘtre humain accĂšde Ă  la Terre pure, c’est-Ă -dire le paradis, il lui suffit de rĂ©pĂ©ter la formule Namu Amida Butsu », appelĂ©e nenbutsu. Mais les animaux n’étant pas capables de rĂ©citer, seraient-ils Ă©cartĂ©s du paradis ? Ajoutons que, dans le bouddhisme, les animaux appartiennent Ă  l’une des six destinĂ©es », ou plus prĂ©cisement, au chikushĂŽ-kai, signifiant littĂ©ralement le monde des ĂȘtres vivants domestiquĂ©s ». C'est un univers de souffrance qui se situe deux niveaux en dessous de celui des humains. Ainsi, pour qu’un chat ou un chien puisse accĂ©der au Paradis de la Terre Pure, il lui faudra tout d’abord accumuler de bonnes actions afin de se rĂ©incarner dans le monde des hommes, pour qu’enfin, sous cette nouvelle forme, il soit capable de rĂ©citer la formule du nenbutsu. Mais il existe une rĂ©futation. Selon celle-ci, mĂȘme si un ĂȘtre Ă©choue dans le chikushĂŽ-kai, une personne vivante peut lui permettre d’en sortir s’il lui transfĂšre toutes ses bonnes actions en lisant des sĂ»tras. Tourner vers un tiers ses propres vertus s’appelle ekĂŽ, prier pour l’ñme de quelqu’un, et l’on considĂšre que les services du septiĂšme jour ou des quarante-neuf jours aprĂšs la mort font partie de ces pratiques. S’il n’en Ă©tait pas ainsi, les ĂȘtres humains qui n’ont pu rĂ©citer le nenbutsu, comme les bĂ©bĂ©s morts trop tĂŽt avant de savoir parler ou les personnes handicapĂ©es incapables de prononcer des mots ne pourraient pas parvenir au paradis. Les partisans de cet argument insistent sur le fait que les animaux familiers peuvent accĂ©der au paradis de la mĂȘme maniĂšre si leur maĂźtre prie pour le repos de leur Ăąme. Le bouddhisme est arrivĂ© au Japon il y a 1 500 ans. Il n’y avait pas autrefois dans le monde bouddhique de polĂ©miques sur ce qui advient aux animaux familiers aprĂšs leur mort. Qu’est-ce qui a fait que ces derniĂšres annĂ©es, un tel sujet puisse Ă©branler les fondements d’une doctrine aussi ancienne ? Il y a d’abord l’évolution importante du regard de la sociĂ©tĂ© sur les animaux familiers. En effet, les ĂȘtres humains et les animaux familiers cohabitent encore plus fortement aujourd'hui. Jusqu’à il y a une trentaine d’annĂ©es, les chiens vivaient encore gĂ©nĂ©ralement dans une niche dehors, et les chats entraient et sortaient Ă  leur guise dans la maison. Mais dans les grandes villes, de plus en plus de gens vivent en appartement, et il est aujourd’hui normal d’élever des animaux familiers Ă  l’intĂ©rieur. Il y a aussi plus de petits chiens qu’avant. Selon une enquĂȘte de l’Association alimentaire pour les animaux familiers, alors que 60,1 % des chiens Ă©taient Ă©levĂ©s en appartement en 2004, ce pourcentage Ă©tait passĂ© Ă  84,4 % en 2017 89,1% si l’on inclut ceux Ă©levĂ©s Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur. Quant aux chats, les chiffres Ă©quivalents Ă©taient de 72 % en 2004, et 86 % en 2017 96,9% en incluant ceux qui vivent dehors et dedans. Les animaux familiers ont Ă©tĂ© promus au rang de membre de la famille », et il n’y a rien d’étrange Ă  ce que leurs maĂźtres souhaitent faire le nĂ©cessaire pour leur permettre de reposer en paix dans l’au-delĂ  lorsqu’ils meurent. Les moines bouddhistes d’aujourd’hui sont incapables de rĂ©pondre Ă  cette demande des maĂźtres, et ces derniers expriment souvent leur dĂ©sir de placer les cendres de leur animal dĂ©cĂ©dĂ© dans la tombe familiale. Certains moines refusent toutefois, en expliquant que la doctrine bouddhique n’envisage pas que les ĂȘtres humains puissent retrouver leurs animaux familiers dans l’au-delĂ . De plus, les enterrer aux cĂŽtĂ©s de leur maĂźtre pourrait dĂ©plaire aux propriĂ©taires des tombes voisines. DĂ©sespĂ©rĂ©s par cette rĂ©ponse, certains maĂźtres auraient mĂȘme quittĂ© le temple auquel ils Ă©taient affiliĂ©s. Le temple aux chats » de Tokyo, un lieu trĂšs particulier Cependant, il existe des temples qui ont choisi de s’adapter Ă  cette tendance actuelle en offrant des tombes oĂč les ĂȘtres humains peuvent reposer aux cĂŽtĂ©s de leur animaux familiers. Le KannĂŽ-ji, situĂ© dans l’arrondissement de Setagaya Ă  Tokyo, en fait partie. SurnommĂ© le temple des chats », il recueille les chats errants et les chats abandonnĂ©s. Le supĂ©rieur du temple a commencĂ© Ă  offrir des services funĂ©raires pour animaux familiers il y a 13 ans, afin de rĂ©pondre aux souhaits des personnes qui voulaient que leur chien ou leur chat soit enterrĂ© avec eux. Un service funĂ©raire collectif pour les animaux familiers au temple KannĂŽ-ji Ce temple a créé une section avec des tombes conçues pour recueillir les urnes d’animaux familiers au mĂȘme endroit que les tombes d’ĂȘtres humains. L’idĂ©e est de satisfaire les demandes des propriĂ©taires d’animaux familiers sans dĂ©roger au sentiment religieux des autres. Aujourd’hui, les chiffres portant sur le dĂ©compte des services funĂ©raires et services commĂ©moratifs de ce temple parlent d’eux-mĂȘmes ceux concernant les ĂȘtres humains reprĂ©sentent 5 % du total, contre 46 % pour les animaux familiers ! Il y a mĂȘme Ă  l’intĂ©rieur de ce temple un crĂ©matoire pour animaux. Cette initiative du temple KannĂŽ-ji peut paraĂźtre pionniĂšre, mais en rĂ©alitĂ©, les services bouddhiques pour animaux ont une longue histoire au Japon, comme en attestent des documents Ă©crits. IntĂ©ressons-nous maintenant Ă  ce qu’elle nous apprend. Une tombe pour un chien au VIe siĂšcle La plus ancienne tombe pour animal familier existante se trouve dans le tumulus Giken-zuka, dans la ville de Kishiwada de la prĂ©fecture d’Osaka, oĂč y est enterrĂ© un chien. Cette sĂ©pulture de forme ronde aurait Ă©tĂ© construite dans la seconde moitiĂ© du VIe siĂšcle, c’est-Ă -dire Ă  l’époque de l’introduction du bouddhisme au Japon. Le clan Soga Ă©tait partisan de cette nouvelle religion, tandis que le clan Mononobe, dirigĂ© par Mononobe no Moriya, y Ă©tait opposĂ©, et les deux clans Ă©taient en guerre. Mononobe no Moriya fut tuĂ© lors d’une bataille, et l’un de ses partisans, Toritoribe no Yorozu, se donna alors la mort. Shiro, son chien fidĂšle, s’empara de la tĂȘte de son maĂźtre et l’enterra. Il s’assit ensuite devant cette tombe » et refusa d’en bouger, mĂȘme pour manger la nourriture qu’on lui donnait. Il finit par mourir de faim. TĂ©moins du dĂ©vouement de Shiro qui avait montrĂ© qu’un animal pouvait mĂ©riter l’admiration, mĂȘme s’il appartient au monde des chikushĂŽ voir en dĂ©but d’article, les gens de la cour dĂ©cidĂšrent de lui offrir une sĂ©pulture. Aujourd’hui encore, la tombe de Shiro se trouve dans le tumulus de son maĂźtre Yorozu, et chaque automne, la famille Tsukamoto, les descendants de Yorozu, se rassemblent pour honorer leur ancĂȘtre et son chien. Ainsi, ce service commĂ©moratif perdure remarquablement depuis prĂšs de 1 500 ans. L’enterrement de HachikĂŽ Un autre chien japonais mĂ©rite peut-ĂȘtre encore plus d’attention. Il s’agit de HachikĂŽ, dont la cĂ©lĂšbre statue est Ă©rigĂ©e devant la gare de Shibuya Ă  Tokyo. Tous les Japonais connaissent cet animal, et le film amĂ©ricain Hachi, dans lequel jouait Richard Gere, lui a valu une cĂ©lĂ©britĂ© mondiale. HachikĂŽ Ă©tait le chien d’Ueno EizaburĂŽ, un professeur de la facultĂ© d’agriculture de l’UniversitĂ© impĂ©riale de Tokyo aujourd’hui UniversitĂ© de Tokyo. Chaque matin, il accompagnait son maĂźtre Ă  cette gare, la plus proche de son domicile, et revenait le chercher le soir. Mais lorsque son maĂźtre mourut foudroyĂ© par une crise cardiaque sur son lieu de travail, en 1925, un an aprĂšs son adoption chez Ueno, le chien continua Ă  se rendre Ă  la gare pour attendre son maĂźtre, jusqu’à sa propre mort dans la rue dix ans plus tard, en 1935. DĂ©jĂ  Ă  cette Ă©poque, ce chien Ă©tait cĂ©lĂšbre pour son dĂ©vouement. Sa mort a alors Ă©tĂ© un grand Ă©vĂ©nement son corps fut exposĂ© devant la gare, et on dĂ©cida d’organiser pour lui un service funĂ©raire, comme pour un ĂȘtre humain, cĂ©lĂ©brĂ© par 16 bonzes dans l’enceinte de la gare. La famille du propriĂ©taire dĂ©funt de HachikĂŽ se recueille devant la dĂ©pouille du fidĂšle chien Ă  la gare de Shibuya, en mars 1935. HachikĂŽ fut ensuite empaillĂ©, et il est possible de le voir Ă  la facultĂ© d’agriculture de l’UniversitĂ© de Tokyo. Il a aussi sa propre tombe dans le cimetiĂšre d’Aoyama Ă  Tokyo, qui se trouve Ă  cĂŽtĂ© de celle de son maĂźtre. Elle reçoit encore beaucoup de visiteurs 80 ans aprĂšs la mort de ce chien fidĂšle. La tombe de HachikĂŽ, qui ressemble Ă  une niche Les enterrements d’animaux familiers ont donc une longue histoire au Japon. Les Japonais sont vivement conscients du fait qu’ils vivent en coexistence avec la nature, et ils savent en prendre soin mĂȘme lorsqu’elle meurt. Peut-ĂȘtre priait-on dĂ©jĂ  pour le repos posthume des chiens de chasse qui auraient Ă©tĂ© domestiquĂ©s Ă  l’époque JĂŽmon dans la prĂ©histoire japonaise, jusqu’au IVe siĂšcle avant notre Ăšre... Vouloir enterrer son animal familier au mĂȘme endroit que soi est naturel. Le bouddhisme peut-il vĂ©ritablement prĂȘcher la misĂ©ricorde s’il rejette ce souhait ? Toutes les photos ont Ă©tĂ© fournies par l’auteur, sauf la photo de titre par Jiji Press chaque avril a lieu un service commĂ©moratif pour le chien HachikĂŽ devant la gare de Shibuya Ă  Tokyo.
CaractĂ©ristiquesdu LĂ©vrier Irlandais. Une chose est sĂ»re : vous aurez rarement l’occasion de voir un chien aussi grand. Le LĂ©vrier Irlandais mesure au garrot entre 71 et 90 cm et pĂšse entre 40,5 et 68 kg en fonction du sexe et de l’ñge. Ce chien Ă  la carrure imposante dĂ©veloppe une musculature massive ainsi qu’un corps allongĂ©

ï»żLa mort d’un chien est une vĂ©ritable Ă©preuve pour tous les maĂźtres. Les suites, ainsi que les dĂ©marches Ă  engager ne font pas partie des choses auxquelles nous voulons penser. NĂ©anmoins, il est important de ne pas nĂ©gliger cette Ă©tape, pour le bien de tous. L’incinĂ©ration est une solution choisie par de nombreux maĂźtres, car il n’est pas toujours possible d’enterrer son chien. Sommaire Comment se passe l'incinĂ©ration d'un chien ? Les diffĂ©rents types de crĂ©mation Quelles sont les dĂ©marches pour faire incinĂ©rer son animal ? OĂč vont les cendres de mon chien ? Quel est le prix pour incinĂ©rer un chien ? La crĂ©mation d'un chien permet aussi d’éviter l’équarrissage et peut apporter un moment de recueillement dans cette pĂ©riode difficile. Elle peut vous aider Ă  tourner la page tout en honorant la mĂ©moire de votre fidĂšle compagnon. L’incinĂ©ration d'un animal de compagnie est Ă  peu prĂšs identique au processus de crĂ©mation d'un ĂȘtre humain. La dĂ©pouille du chien est placĂ©e dans une chambre de crĂ©mation et soumise Ă  des tempĂ©ratures intenses, de maniĂšre Ă  rĂ©duire la matiĂšre organique en cendres et en os. Le processus peut durer jusqu'Ă  deux heures environ, en fonction de la taille du chien. Pour un chien de 40 kg ou plus, l’incinĂ©ration n’est pas possible. Les diffĂ©rents types de crĂ©mation CrĂ©mation rĂ©fĂ©rence votre chien est placĂ© dans un compartiment privĂ© et sĂ©parĂ© de la chambre de crĂ©mation. Une plaque accompagne votre chien de la crĂ©mation jusqu’à la mise en urne pour garantir son identitĂ©. De cette façon, vous ĂȘtes sĂ»r de ne recevoir que ses cendres. CrĂ©mation privĂ©e vous pouvez assister Ă  la crĂ©mation dans un salon funĂ©raire pendant qu'elle se dĂ©roule et rĂ©cupĂ©rer les cendres de votre animal dĂ©funt dĂšs la fin de la cĂ©rĂ©monie. Ce type de crĂ©mation peut parfois faciliter le processus de deuil. CrĂ©mation plurielle votre animal sera placĂ© dans la chambre avec d'autres animaux. De fait, les cendres ne vous sont pas rendues, elles sont inhumĂ©es dans un endroit dĂ©diĂ© Ă  cette fin. Quelles sont les dĂ©marches pour faire incinĂ©rer son animal ? Plusieurs solutions s’offrent Ă  vous dans de telles circonstances. Si vous n’avez pas la force d’entreprendre les dĂ©marches vous-mĂȘme, vous pouvez confier cette tĂąche Ă  votre vĂ©tĂ©rinaire. Il se chargera de dĂ©clarer le dĂ©cĂšs de votre chien auprĂšs de l’I-CAD Fichier national d'identification des carnivores domestiques, de contacter un crĂ©matorium pour organiser le transport de votre animal et de remplir pour vous la convention de crĂ©mation, obligatoire pour l’incinĂ©ration de l’animal. Ce document doit comprendre les informations suivantes Le nom de votre chien Son numĂ©ro d’identification Sa race Son Ăąge, la date du dĂ©cĂšs et les circonstances de la mort. La date de l’incinĂ©ration de l’animal ainsi que le type de crĂ©mation rĂ©fĂ©rence ou plurielle. Si vous choisissez de vous occuper de toutes ces dĂ©marches par vos propres moyens, sachez qu’il est Ă©galement nĂ©cessaire de fournir au crĂ©matorium un certificat attestant de la mort de l’animal, ce dernier doit ĂȘtre Ă©tabli par un vĂ©tĂ©rinaire. Certains crĂ©matoriums vous permettent de venir vous-mĂȘme avec la dĂ©pouille de votre chien et organisent avec vous la prise en charge de votre compagnon ainsi que le service funĂ©raire. Vous devez dans ce cas contacter prĂ©alablement le crĂ©matorium prĂšs de chez vous. OĂč vont les cendres de mon chien ? Si vous optez pour une incĂ©ration collective, les cendres de votre chien seront enterrĂ©es dans un espace prĂ©vu Ă  cet effet avec les cendres des autres animaux prĂ©sents dans la chambre lors de l’incinĂ©ration. Dans le cas d’une crĂ©mation individuelle, vous disposerez des cendres de votre compagnon de la maniĂšre qui vous semble juste. Sachez que les cendres ne vous sont pas forcĂ©ment remises immĂ©diatement aprĂšs une incinĂ©ration individuelle. C’est notamment le cas quand vous n’ĂȘtes pas prĂ©sent, les cendres sont alors restituĂ©es au vĂ©tĂ©rinaire auprĂšs duquel vous pourrez les rĂ©cupĂ©rer. Vous pouvez ensuite les conserver dans une urne funĂ©raire ou dans un bijou cinĂ©raire, vous pouvez Ă©galement les enterrer dans votre jardin ou bien les disperser dans un lieu qui a du sens pour vous et la mĂ©moire de votre chien. Certains crĂ©matoriums proposent Ă©galement la dispersion des cendres dans un jardin Ă  souvenirs. AprĂšs la crĂ©mation, la douleur de la perte de votre chien reste prĂ©sente, comme pour tout autre membre de la famille. C'est pourquoi de nombreuses personnes trouvent que la crĂ©ation d'un monument commĂ©moratif pour leur animal peut les aider Ă  faire leur deuil. Cela peut ĂȘtre une plaque avec le nom de votre animal disparu, mais aussi la plantation d’un arbre sous lequel reposent les cendres de votre compagnon. Un dernier hommage Ă  votre chien symbolisant le cycle de la vie et vous permettant de vous souvenir de lui. Quel est le prix pour incinĂ©rer un chien ? L’incinĂ©ration d’un animal de compagnie peut coĂ»ter entre 60 et 300 euros en fonction de la taille de l’animal et des prestations choisies. À titre d’exemple, l’incinĂ©ration individuelle d’un chien de 10 kg coĂ»te environ 80 euros. S’il est assurĂ© par un prestataire, le transport du chien peut coĂ»ter jusqu’à 100 euros. À ce montant s’ajoute Ă©galement le prix d’une urne dĂ©corative ou d’un bijou cinĂ©raire si une de ces options est lire aussi L'euthanasie du chien Lire la suitePassionnĂ© par l’écriture, car elle est un fantastique outil de partage des connaissances, Romain Didelot est rĂ©dacteur web / chargĂ© de rĂ©fĂ©rencement depuis 2014. DiplĂŽmĂ© de L’Institut EuropĂ©en de Journalisme, il partage sa vie avec un chat roux aussi dynamique et curieux que lui nommĂ© Weasley.

Ellea Ă©tĂ© victime pendant presque qu’un an, d’aoĂ»t 2015 Ă  juin 2016, des actes barbares de la famille de sa mĂšre. La jeune femme et sa maman vivaient initialement avec la famille de cette derniĂšre, dans un mobile-home. Mais le 12 aoĂ»t 2012, la mĂšre de la jeune autiste est dĂ©cĂ©dĂ©e, la laissant Ă  charge de sa nouvelle famille, qui profitait des lors de ses allocations d’Etat
Pour tous ceux qui ont eu la chance d’avoir une belle amitiĂ© avec un de ces compagnons Ă  quatre pattes, la perte est souvent vĂ©cue comme un moment trĂšs douloureux, Ă  l’instar de la perte d’un ĂȘtre cher. Pour certains, leur chien Ă©tait un compagnon, parfois le seul, celui qui Ă©coutait leurs malheurs, avec qui ils partageaient tout leur temps, leurs joies, leurs doutes, leurs combats. Pour d’autres, un membre de la famille Ă  part entiĂšre, un guide, un pilier. S’il n’y a pas de recette magique pour bien vivre aprĂšs la mort de son chien, il existe plusieurs solutions pour rĂ©ussir Ă  avancer et faire son deuil avec plus de sĂ©rĂ©nitĂ©. Les premiĂšres choses Ă  faire ne pas nier la rĂ©alitĂ©Faut-il adopter un autre animal aprĂšs la mort de son chien ?Comment faire face au chagrin d’un enfant ?Quelques idĂ©es pour garder une trace de son chien Les premiĂšres choses Ă  faire ne pas nier la rĂ©alitĂ© Quand un animal part, il ne quitte pas pour autant le lieu qu’il a habitĂ©. Que son existence se soit terminĂ©e de mort naturelle ou aprĂšs une dĂ©cision pour mettre un terme Ă  ses souffrances, il reste de lui dans la maison et c’est ce Ă  quoi il faut faire face immĂ©diatement aprĂšs. Si vous souhaitez quelques informations sur le dĂ©roulement d’une cĂ©rĂ©monie, cliquez ici. En prioritĂ©, il faut dĂ©barrasser l’espace qui lui Ă©tait dĂ©diĂ© pour Ă©viter de trop souffrir en le voyant. S’il est tout Ă  fait humain de laisser sortir son chagrin, mieux vaut ne pas le provoquer, les premiers jours sont dĂ©jĂ  assez difficiles Ă  traverser. En pratique, retirez son panier, sa couverture, ses jouets, ses gamelles. Concernant sa nourriture, ne perdez pas de temps, consultez vos proches pour savoir s’ils seraient intĂ©ressĂ©s par ses croquettes ou ses bĂątons, autant que cela serve Ă  quelqu’un. En effet, il est inutile de les garder dans votre placard, sauf si vous voulez vous faire du mal dĂšs que vous prenez quelque chose. Vous pouvez garder un objet comme un collier, une mĂ©daille, ou mĂȘme un jouet, qui sera rangĂ© Ă  une place dĂ©diĂ©e. Vous saurez qu’il est lĂ  et c’est tout ce qui compte pour faire le deuil et garder un souvenir matĂ©riel. Vous trouverez d’autres conseils pour vivre l’épreuve du deuil ici. Faut-il adopter un autre animal aprĂšs la mort de son chien ? La question suscite souvent dĂ©bat, avant de prendre une dĂ©cision Ă  la hĂąte de se s’engager envers un nouvel ĂȘtre vivant pour de longues annĂ©es, il faut prendre le temps d’examiner les diffĂ©rents cas de figure. 1 La fin des contraintes le maĂźtre retrouve son entiĂšre autonomie, ce qu’il attendait pour changer de vie ou faire davantage de voyages par exemple. Dans ce cas, les projets l’aideront Ă  vivre cette Ă©preuve et Ă  trouver une nouvelle façon de vivre. 2 Une solitude pesante le maĂźtre qui n’envisage pas son existence sans un animal ne pourra pas retrouver d’équilibre tant qu’il n’aura pas un nouveau compagnon. Dans ce cas, mieux vaut faire les dĂ©marches d’adoption au plus vite. 3 Des conditions matĂ©rielles dĂ©favorables si la famille prĂ©voit un dĂ©mĂ©nagement d’une maison Ă  un appartement par exemple ou si le maĂźtre n’a plus les capacitĂ©s pour bien accueillir un animal en cas d’ñge avancĂ© exemple. Inutile de prendre un nouvel animal, il faut faire face au chagrin et laisser faire le temps. Tout dĂ©pend donc du style de vie de chaque maĂźtre concernĂ©. Une femme qui vit seule et qui peut s’occuper d’un animal si son Ă©tat de santĂ© le permet par exemple, reprendra quasi systĂ©matiquement un l’inverse, une famille qui a eu un chien pendant une bonne dizaine d’annĂ©e et dont les enfants sont grands ne le fera probablement pas, du moins pas avant d’ĂȘtre Ă  la retraite avec des conditions de vie plus appropriĂ©es. Comment faire face au chagrin d’un enfant ? La perte de l’animal de la famille n’est pas vĂ©cue de la mĂȘme façon par tous. Pour les enfants, il y a souvent un trĂšs gros sentiment d’injustice et ils ont bien du mal Ă  surmonter leur peine. En rĂ©alitĂ©, la perte d’un animal est une Ă©preuve structurante et riche pour un enfant car elle lui permet de se confronter au dĂ©part d’un ĂȘtre aimĂ©, ce qui, malheureusement, sera amenĂ© Ă  se reproduire par la force des choses. Voici quelques idĂ©es pour les aider Ă  avancer sur leur chemin Lui proposer de mettre une photo dans sa chambre, sur son bureau par exemple, pour qu’il puisse la contempler et se rappeler des bons souvenirs. Planter un arbuste ou une fleur dans le jardin en guise de symbole pour lui montrer que personne n’oubliera l’animal disparu. Ne pas en faire un tabou, tout comme pour la perte de proches, il faut savoir se remĂ©morer les bons moments ou les bĂȘtises pour se faire un peu de bien et partager des moments privilĂ©giĂ©s avec les gens qu’on aime. Pexels © Pixabay Quelques idĂ©es pour garder une trace de son chien Faire une toile personnalisĂ©e de nombreux sites proposent d’imprimer la photo de son choix sur toile, que ce soit telle quelle ou avec un effet comme la sĂ©rigraphie. Pourquoi ne pas envisager de dĂ©corer un bureau avec un tableau de votre toutou ? voir ou Personnaliser des objets sans tomber dans l’excĂšs, on peut choisir d’imprimer la photo de son chien sur un mug ou un porte-clĂ©s pour garder un souvenir toujours avec soi. voir ou bien CrĂ©er un livre photo dĂ©diĂ© Ă  votre compagnon pour compiler tous les jolis souvenirs de votre histoire au fil des ans par exemple Entreprendre d’écrire son histoire avec un biographe une histoire d’amitiĂ© peut mĂ©riter d’ĂȘtre relatĂ©e. Vous racontez vos souvenirs et un professionnel les met en mots pour vous afin de crĂ©er votre livre. Pour plus d’informations, vous pouvez vous renseigner sur le rĂ©seau NĂšgres pour Inconnus NPI ou sur les sites de professionnels comme La disparition d’un animal peut aussi devenir un moteur ou un prĂ©texte pour entreprendre de nouveaux projets. Pourquoi ne pas devenir bĂ©nĂ©vole dans un centre d’accueil ou encore chien visiteur avec votre prochain compagnon pour donner un peu de bonheur Ă  des gens qui n’ont pas la chance d’avoir leur propre animal ? La mort de son chien est toujours une Ă©preuve difficile Ă  vivre mais la vie continue
 AprĂšs des annĂ©es de souvenirs et de bonheur partagĂ©, les premiers jours sont inĂ©vitablement Ă©prouvants mais le temps adoucit les blessures en laissant derriĂšre lui de beaux souvenirs
 CrĂ©dit photo Mylene2401 © Pixabay Recommandations importantes Prendre soin de la santĂ© de son chien est une prioritĂ©. Certaines maladies et accidents peuvent nĂ©cessiter des frais vĂ©tĂ©rinaires consĂ©quents chirurgie, hospitalisation, traitements. Ne risquez pas d'ĂȘtre pris au dĂ©pourvu ! Nous vous conseillons vivement de souscrire une assurance santĂ© pour chien afin d'ĂȘtre remboursĂ© jusqu'Ă  100%. Obtenez dĂšs maintenant votre devis gratuitement et en 2 minutes grĂące Ă  notre comparateur d'assurance ci-dessous
Re Croquettes pour chiens, à propos des cendres. Chris39 Mar 09 Aoû 2011, 15:41. Ce n'est plus acceptable au dessus de 10% au delà tu as de gros risques de problÚmes rénaux. Mais les choses étant faites tellement bizarrement, de certaines grosses marques, quand tu vois taux de cendres 7%, souvent attends toi à 10 voire 12, dixit mon
by Pascal Perrat Published 8 septembre 2018 Updated 13 janvier 2019 Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle. Inventez leur altercation Chaque proposition d’écriture crĂ©ative est une bataille contre la routine et l’endormissement de l’imagination. Un petit combat pour maintenir en vie l’enthousiasme d’imaginer, d’inventer, de crĂ©er. Quand aucun dĂ©fi n’est Ă  relever, notre crĂ©ativitĂ© somnole. Next story L’éphĂ©mĂšre bonheur d’ĂȘtre enfin Ă©ditĂ© Previous story 405e proposition d’écriture crĂ©ative imaginĂ©e par Pascal Perrat 32 Responses Comments32 Pingbacks0 morel dit Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle
. Bonjour chĂšr Ami, comment allez-vous ce jour d’hui ? Et qu’avez-vous engrangĂ© de nos misĂ©rables terriens ? – » Ouaips, cake tu dis ? infernale harpie!T’as encore picolĂ© cette nuit ? – »m’en parlez pas, l’un de ces SDF est venu m’ouvrir en plein sommeil et m’a piquĂ© toute la bonne mangeaille qu’les gentlemans du restaurant de ce lieu le plus chic de Paris avaient daignĂ© m’infester. Pouah, quel rĂ©veil, j’en tremble encore ! Vous ĂȘtes trop sensible ma chĂšre Bluette , et quelles autres conneries as-tu Ă  me raconter pour foutre ma journĂ©e en l’air, comme d’hab ? – »Grrr, vous n’ĂȘtes qu’un malpoli, un ruffian, un paltoquet , un misogyne Monsieur Pot’dpus;Je ne vous adresse plus la parole. Allez,ne fais pas cette tĂȘte Bluette, c’était juste pour te faire parler afin de sentir Et elle se mit Ă , bouder jusqu’à ce que le gentil camion vienne les dĂ©barrasser du tas de gĂąchis dĂ©versĂ© par ces admirables terriens Ă  l’intĂ©rieur de leurs entrailles appartenant Ă  cette jolie planĂšte bleue. M’en fous, je suis plou belle que toi Blanche dit Dans une rue de TĂ©hĂ©ran, deux poubelles dos Ă  dos se dĂ©testaient Ăąprement depuis deux jours Leur rancoeur avait pour cause un bon gros chat blanc persan plus vraiment blanc car tout sale Ă©bouriffĂ© qui, depuis deux jours , ne refermait plus comme au paravant leurs lourds couvercles aprĂšs avoir croquĂ© sa pitance grace Ă  leur contenu ! Il faut dire que la chaleur persane sĂšche et Ă©touffante naidait en rien Ă  attĂ©nuer l’odeur pestilentielle de leurs contenus respectifs
 Elles perdirent toute retenue et se jetĂšrent dans une vĂ©hĂ©mente altercation apres qu’ tapissier persan vint dĂ©poser dans chacune d’elles deux sacs plastiques noirs de 30 litres remplis de tĂȘtes de sardines accompagnĂ©es de leurs arrĂȘtes C’en Ă©tait trop ! D’abord l’absence 2 jours d’affilĂ©e du gros camion poubelle rouge une fois de plus en rĂ©paration au garage de Mohamed ; puis le dĂšgue matou persan devenu tout Ă  coup paresseux, enfin, cerise sur le gĂąteau, le cadeau puant du tapissier et ses tĂȘtes de sardines et leurs arrĂȘtes en dĂ©composition
 Et la pluie qui ne venait pas ! Et le vent sec qui poussait la poussiĂšre ! Et le passage constant des deux files de bagnoles roulant toutes au diesel ! Et sƓur Addia qui ne voyait toujours pas le camion rouge arriver ! Et la chaleur qui augmentait sans faiblir ! C’est alors qu’à l’aube du troisiĂšme jour,un poivrot persan bravant sciemment les rĂšgles d’interdiction de consommation d’alcool, se pointa au coin de la rue
 Et titubant vint se casser la figure exactement entre les deux poubelles Ă  prĂ©sent fĂ©roces ennemies qui sous le choc, roulĂšrent direct jusque sous les roues du gros camion rouge qui, reprenant ce matin lĂ  du service, dĂ©boula du coin de la rue 
 Les freins que Mohamed avait oubliĂ© de contrĂŽler lĂąchĂšrent soudain, et de ce fait et aussi Ă  cause du mauvais timing, souvenons-nous en passant qu’il n’y a PAS de hasard le conducteur ne pu Ă©viter le gros-gras-matou-persan-tout sale Ă©bouriffĂ© qui tentait de senfuir vite fait et Ă  toutes pattes, de cet enfer persan
 Poubelle 1 totalement dĂ©foncĂ©e regarda une derniĂšre fois poubelle 2 dĂ©foncĂ©e aux trois quarts seulement sans haine car proche du trĂ©pas et murmura – Je tavais bien dit que tout cela finirait mal un jour ! – Oui , je sais ! Mais lcamion la eu tout d’mĂȘme lmatou persan dans la foulĂ©e ! – Tu parles ! Cetait mĂȘme pas un vrai persan, juste un fake robot chintoc cte bĂȘte lĂ ! Sur ces mots un violent orage Ă©clata et une pluie torrentielle envoya tout c’beau monde lĂ  direct dans le caniveau de cette rue de TĂ©hĂ©ran
puis des Ă©gouts, direct jusquen Mer Caspienne Françoise - Gare du Nord dit 405 Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle. Inventez leur altercation Dans une paisible rue du quartier des Batignolles, deux poubelles, l’une verte, l’autre blanche, s’invectivaient Hou la la ! Quelle puanteur ! » attaqua la Blanche Que fais-tu ici et maintenant ? Ce n’est pas ton jour ! » riposta la Verte» Sache que c’est toujours mon jour» Laisse-moi me gausser. Ne dit-on pas de toi que l’on te bourre la semaine et que l’on te sort le dimanche ? » Ne sens-tu pas cette odeur pestilentielle ? Mais c’est toi ! Je ne suis pas Ă©tonnĂ©e ceci dit. Avec tous ces rebuts que le genre humain produit et dont personne ne veut. A part les rats. Pouah !» Je ne pue pas. Je ne contiens 
 que des Ă©manations olfactives Et d’ailleurs toi aussi tu empuantis de tes relents de vinasse. La vinasse et les cadavres de
 » bafouilla la Verte Moi je sens mauvais ? Moi je sens la vinasse? Moi qui n’hĂ©berge que bouteilles de grands crĂ»s, que flacons de parfums, que verres de cristal, que bocaux de
 » Et puis tu fais un boucan d’enfer quand
 » C’est alors que la poubelle jaune fit son apparition. AussitĂŽt, par un incomprĂ©hensible revirement donc seules sont capables les femelles, quelle que soit leur espĂšce minĂ©rale, animale ou vĂ©gĂ©tale, nos deux protagonistes s’unirent pour se liguer contre la nouvelle venue. Regarde-la cette pimbĂȘche. Toujours aussi snob ! À l’en croire, elle ne sent rien ni ne fait de bruit. Inodore et insonore. Une poubelle Ă©thĂ©rĂ©e. Tu le crois ? » HĂ© lĂ  ! La Jaune que fais-tu lĂ  ? » l’interpelle la Blanche Tiens l’Immondice nausĂ©abonde et La Tonitruante avinĂ©e ! » les nargua-t-elle Ne prends pas tes grands airs avec nous. Nous savons trĂšs bien que toi aussi tu es bourrĂ©e de choses pas jolies jolies » invectiva la Blanche Je fais fi de vos bassesses. Moi Je ne contiens que la grande presse, cartons de boutiques
. » À ce moment prĂ©cis de cette joyeuse algarade, un camion poubelle vert brillant estampillĂ© PropretĂ© de Paris apparut au coin de la rue. Le vert galant est lĂ  ! Le vert galant est lĂ  ! » glapit la Verte Enfin ! Il va nous dĂ©partager » piaula la Blanche Oui ! C’est cela ! Voyons laquelle il va vider » piailla la Jaune HĂ©las Le camion passa devant elles, mĂ©dusĂ©es, sans s’arrĂȘter ni mĂȘme ralentir mais prit le temps de leur crier cette phrase assassine DĂ©solĂ©e Mesdemoiselles ! Mais aux poubelles de la Rue des Dames je prĂ©fĂšre les conteneurs du Boulevard des Italiens ». Murielle Blache dit Deux poubelles ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle. Ah tiens, c’est toi Blanchaille, ça faisait bien longtemps que l’on ne s’était trouvĂ© ensemble. Remarque, tu ne m’as pas vraiment manquĂ©. Faut dire que ton patron, maĂźtre Fretin ne te mĂ©nage pas. Tu exhales un fumet rĂ©vĂ©lateur. On dirait un mĂ©lange savamment orchestrĂ© de friture, de marĂ©e, de colle, de barbeau, et j’en passe
 Et bien, toujours aussi aimable la Canarde. Justement, je me demandais ce que tu devenais. Je constate que ton proprio est toujours aussi vachard. Parce que tu parles, tu parles de mon odeur de poiscaille. Tu as l’odorat bien sĂ©lectif as-tu seulement idĂ©e du relent que tu dĂ©gages ? J’hĂ©site entre bidoche, venaison, carne, boucan, singe
 On se demande bien ce qui se trame dans les cuisines de ton viandard de logeur ! Et voilĂ  cher pĂšlerin, le petit dialogue Ă©picĂ© que j’ai surpris au hasard d’une promenade digestive burp entre deux poubelles qui avaient pourtant l’ Air » tout Ă  fait anodines, si ce n’est toutes ces mouches qui vrombissaient autour d’elles sans discrimination et cette puanteur beurk assassine. Il faut dire que les pauvres petites Ă©taient relĂ©guĂ©es au fond d’une impasse oĂč personne ne pouvait avoir l’idĂ©e de venir les dĂ©livrer de leur nasse mi-saumurĂ©e, mi-tendineuse. Comment voulez-vous que le Camion Poubelle puisse les dĂ©nicher dans ce trou Ă  rats. Il fallait bien qu’un simple quidam comme votre serviteur, un touriste perdu dans les rues d’un quartier gargotier, se retrouve nez Ă  nez beuh avec l’envers du dĂ©corum. En tout cas, je peux le dire, cette histoire finit en queue de poisson ou en eau de boudin et c’est bien normal pour une histoire sans queue ni tĂȘte Ă  propos d’états d’ñme de deux poubelles. Par contre, je sens que je vais devenir vĂ©gĂ©tarien. Murielle PS Ă  propos, j’allais oublier, aujourd’hui, nous sommes le 1er avril enfin, je crois. Liliane dit Depuis des annĂ©es, elles se retrouvaient une fois par semaine, sur le bord du trottoir et passaient la nuit ensemble. Les deux poubelles, N°6 et N°8, ne pouvaient plus se sentir et vidaient leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle. Elles s’engueulaient ferme, ces deux-lĂ . Des bordĂ©es d’insultes, d’injures, de mots scabreux. Un jeu sans fin. Un jeu qui ne les amuse plus. Aujourd’hui, un air de printemps assainit l’atmosphĂšre. – T’as changĂ© de parfum ? – Seulement de proprio ! Mais, toi N°6, t’as pas l’air de t’amĂ©liorer ! J’ose pas te l’ dire, mais ça schelingue ! – Tu t’souviens pas, la semaine derniĂšre, y m’ont ignorĂ©e. – Qui ça ? Les robots poubelles ? – Bien sĂ»r, N°8 ! Qui d’autres ? Alors t’imagines avec cette canicule, ça fermente, ça grouille lĂ -dedans. J’en ai la nausĂ©e ! – Je te plains, ma pauvre ! Y font mal leur travail ces robots ! – SĂ»r ! Mais les bipĂšdes refusaient de faire ce sale boulot dĂ©gradant, alors les inventeurs ont créé ces tas de ferrailles et de boulons, sans une parcelle d’intelligence. – Et nous, N°6, on continue d’empester et cela me fiche le bourdon. – Si on pue, chĂšre N°8, c’est la faute Ă  qui, hein ? – J’sais pas. – Des bipĂšdes, jarnicoton ! Ce sont eux qui nous balancent leurs dĂ©chets dĂ©goulinants de pourriture. – C’est pt’ ĂȘtre pas d’ leur faute ! – Mais si, N°8. Ils sont restĂ©s au stade anal, ces primates ! – Dis-moi, N°6, une poubelle propre, ça existe ? – Ma cousine, Poubelle de Table au
 – Poubelle de Table, ça existe ? – Mais oui ! 
 au Palais, elle me raconte que la plus impeccable, c’est celle du Royaume. Mais il ne faut surtout pas soulever le couvercle, sinon
Mais chuuuut ! J’entends le Camion Poubelle. A jeudi ! – A jeudi N°6, tu me raconteras la suite ! françoise dit Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle ; mais elles n’avaient pas prĂ©vu la visite d’un ContrĂŽleur assermentĂ© des poubelles jaunes. Il les interpella avec sa voix sĂ©vĂšre pour savoir ce qui motivait ce dĂ©sordre. Bredouilles, elles fermĂšrent leur clapet » Le contrĂŽleur ne s’en laissa pas conter . En vĂ©rifiant leur plaque de domicile ventrale, il, s’aperçut qu’elles Ă©taient toutes deux hors leur frontiĂšre ou plutĂŽt hors de leur quartier au lieu d’ĂȘtre sur un trottoir des Champs ElysĂ©es, elles auraient dĂ» stationner rue de Belleville, l’une cĂŽtĂ© pair, l’autre cĂŽtĂ© impair. Elles lui rĂ©pondirent qu’elles n’en avaient que faire d’ĂȘtre ici ou Ă  Belleville, les dĂ©chets qu’elles recevaient n’avaient pas meilleure odeur sur les Champs. EnervĂ© le contrĂŽleur tĂ©lĂ©phona avec son portable et sans trop comprendre ce qui leur arrivait un camion les prit Ă  bord et peu de temps aprĂšs elles se retrouvĂšrent sur les trottoirs de la rue de Belleville. L’une grommela qu’avant elle Ă©tait non pas sur le trottoir de gauche mais sur celui de droite ; visiblement l’autre n’en avait que faire. Depuis, consciencieusement elles remplissent les fonctions pour lesquelles elles ont Ă©tĂ© fabriquĂ©es. De temps en temps, celle sur le trottoir de gauche grommelle quand un sachet tombe dans son habitacle sans avoir Ă©tĂ© fermĂ© soigneusement. Michel-Denis ROBERT dit Deux poubelles ne pouvant plus se sentir vident leur sac en attendant le passage du camion poubelle. – Le voilĂ  encore avec sa collerette en plastic transparent et sa marque, il s’imagine qu’il fait classe ! Mais ce n’est toujours qu’une poubelle. – Hum ! Quelle atmosphĂšre ici, ça sent le pauvre, dit le nouvel arrivant qui vient d’ĂȘtre jetĂ© avec dĂ©goĂ»t et vulgaritĂ©. Il atterrit sur maniak et salle d’op, deux petits emballages qui sont sont allĂ©es avec la mĂȘme logique, Ă  la mĂȘme Ă©cole. – A peine arrivĂ©, il critique. AtmosphĂšre toi-mĂȘme, espĂšce de grosse poub, je ne te parle pas Ă  toi. Je ne cause qu’à ma copine. Nous, au moins, on sait oĂč on va. Mais toi, regarde, avec tes froufrous, on dirait que tu vas au bal. – L’élĂ©gance, ma chĂšre ! Ce n’est pas Ă  la portĂ©e d’une clodo comme toi. – Tu peux passer Ă  la tĂ©lĂ©, ça n’empĂȘche pas que tu pues. Pas plus clodo que toi, tu vois bien, puisque nous sommes dans le mĂȘme sas. – Pues toi-mĂȘme. Et que disiez-vous sur moi petites pimbĂȘches ? – Tu ne mĂ©rites pas qu’on parle de toi. Tu es trop gros. Tu sues d’opulence. Tu t’étouffes toi-mĂȘme avec les gaz que tu dĂ©gages. Tu en te sens plus. Regarde ! Toi si Ă©lĂ©gant, tu es malpropre. Je t’aimais bien quand tu Ă©tais mince mais tu es devenu – Eh ben ! Il s’en passe des choses ici ! Dis-moi, tu sais comment on en sort ? – Quel avantage aurait-on Ă  te tuyauter ? L’autre jour, quand tu discutais avec Paul et mick, est-ce que tu nous as affranchies ? Non ! Tu finiras broyĂ©, dĂ©chirĂ©, brĂ»lĂ©, tandis que nous, on va se recycler hĂ© ! hĂ© ! – Allez ne vous faites pas revanchardes ! dit le pauvre esseulĂ© en suppliant. – De toutes façons, il est trop tard, voilĂ  le camion, tu vas te faire Ă©pingler. Nous, on part sur une autre chaĂźne. Peut-ĂȘtre qu’on repassera dans un documentaire Ă  la tĂ©lĂ©. On parlera de toi comme d’un naufragĂ© sur un autre continent. D’un cĂŽtĂ© les dĂ©chets propres que l’on chouchoute et de l’autre les gros sacs qui reprĂ©sentent le gaspillage qu’il faut Ă©radiquer. Tchao mon gros ! ClĂ©mence dit Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle. NichĂ©e au creux du mĂ©andre, la vieille bĂątisse au toit de tuiles roses se mirait langoureusement dans les eaux claires de la riviĂšre. Elle avait connu ses heures de gloire, autrefois, mais le virage lui avait Ă©tĂ© fatal lorsque l’école s’était dĂ©mocratisĂ©e en ouvrant ses portes Ă  tous les enfants. Chaque annĂ©e, le Proviseur hurlait comme un loup une nuit de pleine lune lorsqu’il prenait connaissance de la liste des professeurs qui lui Ă©taient attribuĂ©s. Des hommes et des femmes blasĂ©s, fatiguĂ©s, qui rĂȘvaient de campagne et verts pĂąturages. Cette rentrĂ©e de septembre, un CV retient particuliĂšrement son attention tout en lui causant un choc Ă©motionnel. – Diable, la gamine pourrait ĂȘtre ma petite-fille ! Avec le public qu’elle devra affronter, la question de l’autoritĂ© peut s’avĂ©rer dĂ©licate. Mais, laissons-lui sa chance, on ne sait jamais. Le MinistĂšre m’a peut-ĂȘtre fait une fleur pour ma derniĂšre rentrĂ©e ! Plus les jours passaient, plus le stress grandissait. Et puis, ce fut la rentrĂ©e. Et le stress retomba. Comme ça, tout d’un coup. La gamine, petite brune aux yeux bleus pĂ©tillants, se prĂ©senta et le charme opĂ©ra. Pas le moindre signe de jalousie chez les plus anciens. Le Proviseur se demanda s’il rĂȘvait, s’il n’y avait pas anguille sous roche, s’il n’était pas assis sur une marmite Ă  pression. Mais plus les jours passaient, plus les Ă©chos en salle des professeurs renvoyaient des Ă©clats de rire, tĂ©moins d’une ambiance dynamique. Le planning se remplissait de projets innovants, crĂ©atifs, ouverts sur le monde. Un journal vit le jour sous l’impulsion de la gamine. Surnom qui s’envola trĂšs vite pour laisser place Ă  Mademoiselle Constance », professeur de Français. Ravi et curieux Ă  la fois, mais consciencieux tout de mĂȘme, le Proviseur s’empressa d’aller voir ce qui se passait dans les classes. Il commença bien sĂ»r par la classe de Mlle Constance. AprĂšs les salutations d’usage et les quelques informations courantes, le Proviseur tourna son regard vers le tableau. Sa surprise fut gĂ©ante, au point que ses lunettes dĂ©gringolĂšrent sur son veston fatiguĂ©. Une Ă©criture Ă  l’anglaise, impeccable, avec des majuscules Ă  boucles sophistiquĂ©es
un pur bonheur ! Il s’étonna cependant du contenu et questionna Mlle Constance – Sont-ce les nouvelles directives en savoir Ă©crire ? demanda-t-il d’une voix oĂč pointait un brin d’ironie. – Bien sĂ»r, et par chance, l’approche par compĂ©tences me 
. – Bien, bien
 mais, que lis-je ? – Ah, c’est une trouvaille ! Je propose Ă  mes Ă©lĂšves des sujets qui suscitent leur
 – Bien, bien, mais 
ĂȘtes-vous sĂ»re qu’avec une telle proposition, je vous cite Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle. », ne pensez-vous pas que
. – Oh, non, soyez rassurĂ©, Monsieur le Proviseur, je leur ai donnĂ© une consigne supplĂ©mentaire
 – Laquelle, je vous prie ? – Interdiction de puiser dans un lexique Ă©voquant les dĂ©tritus en tous genres. – Diable ! Et les rĂ©sultats ont-ils Ă©tĂ© Ă  la hauteur ? – Certainement, Monsieur le Proviseur, certainement. D’ailleurs, permettez-moi
 si vous voulez prendre place et lire cette production, trĂšs originale
 Le Proviseur dĂ©clina la proposition, mais emportant la copie dans son bureau. Il s’installa confortablement, une tasse de cafĂ© Ă  portĂ©e de main et il commença la lecture. L’imprimante cracha les feuilles avec une lenteur exaspĂ©rante. Liza attrapa la premiĂšre et relut rapidement – Nul de chez nul, s’exclama-t-elle d’une voix aiguĂ«. Elle crispa ses doigts, le papier crissa, tordu en boulette serrĂ©e. Le couvercle grinça en s’ouvrant et claqua sĂšchement en se refermant. Le mĂȘme sort fut rĂ©servĂ© Ă  la deuxiĂšme, Ă  la troisiĂšme
 – Non, non, ma vieille, tu n’y es plus. ComplĂštement Ă  l’ouest ! LittĂ©rature de gare si pas plus bas
juste bonne pour la poubelle
quoique la poubelle ne sache pas encore lire que je sache ! Oups ! De son index gauche, Liza entortillait une longue mĂšche de cheveux tout en mĂąchouillant un chewing-gum Ă  la cannelle. A intervalles rĂ©guliers, elle gonflait ses joues et soufflait une bulle qu’elle laissait Ă©clater sur le bout de son nez. Lorsqu’une idĂ©e lui venait, elle prenait dĂ©licatement le chewing-gum entre son pouce et son index droit et tirait, tirait, tirait, jusqu’à ce que le fil se casse, s’écrabouille sur son menton. Alors, l’idĂ©e Ă©tait rejetĂ©e. Tout Ă  coup, son visage rayonna. – Mais oui
.c’est sĂ»r ! Comment n’y ai-je pas pensĂ© plus tĂŽt ? Liza s’assit en tailleur sur un pouf ventru, cala son ordinateur portable sur les genoux et se mit Ă  taper le synopsis avec frĂ©nĂ©sie. Arial rouge Trouver le lien entre les deux protagonistes de l’histoire. Arial vert Deux intrigues. Arial orange comment les relier. Liza respira profondĂ©ment et se lança. Arial noir, italique. Dans le vieux studio d’enregistrement, le producteur en costume de lin blanc hurlait sur la petite chanteuse effarouchĂ©e – Non, non, pĂ©tite
tou ne peux pas chanter la pou », jĂ© tĂ© l’ai dĂ©jĂ  rĂ©pĂ©tĂ© plou de mille fois ! C’est la plou » Et la jeune chanteuse, reprit, les larmes aux yeux – CĂ© soir, jĂ© serai la pou-belle pour aller danser, la la lala
 – Non, non
 reprit le producteur en gesticulant. Mais il avait beau hurler, la chanteuse Ă©tait tenace. Le 45 tours sortit et 
 Et ????? marmonna Liza, lĂąchĂ©e par son imagination. Elle ne se dĂ©couragea pas et commença le second rĂ©cit. Arial bleu, italique. Une fois de plus, la Fenice renaissait de ses cendres. Sur scĂšne, une cantatrice Ă  quelques lieues de la cĂ©lĂ©britĂ© rĂ©pĂ©tait – Ah, je ris de me voir piĂč belle en ce miroir
. – No, no e no
. Pas piĂč » mais plus » se lamenta le maestro Mais la cantatrice tint bon, le maestro cĂ©da et l’opĂ©ra fit un malheur ! – Bon sang, comment relier tout cela, songea Liza. Comment ? Elle mĂąchouillait, recherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment le bon scĂ©nario. Et puis, et puis, – EurĂȘka ! Arial orange. Un vieux mĂ©lomane vient de rejoindre Eutherpe sur le mont PiĂ©ra, prĂšs de l’Olympe. Ses deux hĂ©ritiers vident la maison et ils trouvent chacun une enveloppe contenant un disque La plus belle pour aller danser » et Faust » de Charles Gounod. Leur accordant peu d’intĂ©rĂȘt, l’un jeta la pochette dans la poubelle jaune, l’autre dans la poubelle verte. C’est alors que les deux chanteuses se mirent Ă  vider leur sac. Mais pas n’importe quel sac. Un Dior pour l’une, un Chanel pour l’autre. Les deux ayant Ă©chappĂ© Ă  la destruction des contre-façons. » » Le Proviseur tendit la main. Son cafĂ© Ă©tait glacĂ© et le soleil baissait sur l’horizon. – Elle promet, cette petite, elle promet, elle ose mĂȘme braver la consigne
dit-il songeur
. © ClĂ©mence. – Ah ! Te voilĂ , toi. On te sent arriver Ă  des kilomĂštres. Tu vis dans une poissonnerie, ma parole ! – Je vois que Miss monde est de bonne humeur, ce soir. On n’a encore rien mangĂ© aujourd’hui ? – Pff ! Je ne m’empiffre pas comme toi, Miss immondice !!! – Madame est sĂ©lective, c’est vrai. Moderne, Ă©co-responsable
 et le ventre vide ! C’est par nostalgie que tu as le verbe fĂ©tide ? Je ne savais pas que c’était dans la poubelle aigrie que l’on jetait les mots pourris. C’est tout ce qu’on te donne Ă  becqueter, il faut croire. T’habites peut-ĂȘtre chez Bigard ? – TrĂšs drĂŽle ! On est Ă©duquĂ© chez nous. On a du goĂ»t et le respect des autres. Pas comme tes ordures de propriĂ©taires sans vergogne ! Non seulement ils t’habillent comme un sac vulgaire mais tu empestes comme une morue pas encore dessalĂ©e. Je ne sais pas comment il fait le camion pour prendre son pied avec toi. – Il faut croire qu’il aime les gros sacs, la bonne chair
 et mon parfum. Sent ! C’est du Coco Charnel, N°19 bis de la rue d’en face
 – Pouah ! – Et toi, qu’est-ce que t’as Ă  lui offrir, hein ? 
 Rien ! Tes sacs, on dirait des gants de toilettes. Les pommes comme les poires font les beaux jours du composte. Tout ce qui pouvait emballer quelqu’un chez toi avant, c’est bon pour les poubelles jeunes et leur plastique. Regarde-toi, t’es grise et dĂ©fraĂźchie, le camion va faire ton affaire en une seconde, tel un coĂŻt de volatile. Tandis qu’avec moi
 mmm
 il aime faire durer. – C’est qu’un gros porc qui aime fourrer son gros pif dans des immondices comme toi. Encore heureux qu’il ne me touche pas. Et dire que je passe derriĂšre toi. J’en suis verte Ă  chaque fois. – Qui sait, avec un peu de bol, on te confondra avec une poubelle bio grĂące Ă  moi, haha ! – Si seulement
 – Tiens, le voilĂ , notre cochon ! Ça fait trois jours que j’attends ça. – Bouh !! – Salut ma Cocotte ! 
 Tu montes ? – Et comment ! – Oh toi ! 
 Dis mon nom ! j’aime bien quand tu dis mon nom. – Camion ! – Pouet pouet ! Mon dieu ! Pourquoi je ne suis pas une poubelle verte, moi ? Bouh !! » isa mantel dit Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle laissant choir sur le sol un monde animĂ© peu commun
. Un angelot bat de l’aile et tente de s’accrocher Ă  l’aurĂ©ole d’un papier gras . Deux couteaux Ă  l’humour tranchant tiennent des propos bien aiguisĂ© pour sortir de leur vague Ă  lame » . Trois roues d’un vieux tricycle tournent en rond Ă  la recherche d’une chambre Ă  air pour s’endormir et arrĂȘter enfin de ronger leur frein. Quatre tĂȘtes de sardines rigolent comme des morues devant des rĂ©cipients rouillĂ©s qui n’ont comme rĂ©partie de dire arrĂȘte » dans l’espoir de les mettre l en boĂźte. Cinq flacons de canard wc matent avec envie la folie pĂ©tillante d’une cannette de Perrier dĂ©foncĂ©e. Six scies musicales jalousent et grincent des dents sur la courbure trop sensuelle d’une clĂ© de sol allongĂ©e sur le do » Sept nains de jardin chagrinent de mĂ©lancolie devant un trognon de pomme et retrouvent le sourire face Ă  emballage de gĂąteaux prince . Huit soutiens gorge se retrouvent au 36 Ăšme dessous faute d’avoir perdu leur bonnet Ă  l’entrĂ©e de l’hiver. Neuf
heu
Le neuf n’a pas sa place dans ce petit monde d’usĂ©s bien agitĂ©s ! Lorsqu’en fin le camion poubelle arriva, une petite brise poĂ©tique se leva emmenant avec elle la fraĂźcheur d’un vent d’air 
à la prĂ©vert ! karabadjakian dit Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du camion poubelle. – Il est 20h00 et je suis Ă  l’extĂ©rieur depuis 1h00 et j’ai froid – Froid, mais c’est une plaisanterie, faut croire que tes propriĂ©taires se chauffent trop Ă  l’intĂ©rieur, pour moi il fait bon ce soir – Ecoute chez moi mes propriĂ©taires sont riches et ils se chauffent bien ils ne lĂ©sinent pas sur la consommation de gaz et c’est trĂšs bien comme ça – La preuve c’est que trop chauffer nuit Ă  la santĂ© tu vois, tu vas attraper froid. – Non mais dit. Moi j’ai des matĂ©riaux nobles dans le sac, mes propriĂ©taires ont les moyens de jeter des dĂ©chets de valeurs je ne te permets pas de porter un quelconque jugement de valeur sur l’état de ma santĂ© – N’importe comment c’est pareil on va finir au mĂȘme endroit dans l’incinĂ©rateur – Peut ĂȘtre mais moi je coute plus cher que toi – Oui mais au bout c’est la mĂȘme chose on va cramer ensemble – Non parce que moi tu vois, j’ai de la valeur, alors que toi tu ne vaux rien tu es un vrai dĂ©chet et mĂȘme si l’on finit ensemble je serais toujours au-dessus de toi – Du calme s’il te plait tu devrais respecter un peu plus ton voisin, tu sais la roue tourne pour tout le monde – Et puis tu pues, vraiment vivement que tu dĂ©mĂ©nage, on m’a dit que tes propriĂ©taires avaient mis en vente leur maison. – Oui et alors peut ĂȘtre que le suivant te causera les mĂȘme dĂ©sagrĂ©ments, tu sais ce n’est pas parce qu’on est riche que l’on ne sent pas mauvais, d’ailleurs pour moi tu pues aussi. – Alors ça c’est un comble moi je pue, alors qu’il a des effluves qui s’échappent d’un flacon de parfum Chanel N° 5 que m’a propriĂ©taire viens de jeter. – Ben voilĂ  c’est le mĂ©lange qui crĂ©e cette Ă©norme discordance des effluvent olfactives et qui donne ce rĂ©sultat – Tu parles bien pour un sac de dĂ©chet qui ne vaut rien, je suis scotchĂ©. – Tu sais tu peux dire ce que tu veux, tu peux raconter les sornettes que tu veux, moi je sais d’oĂč je viens et je sais oĂč je vais. Un bruit strident coupe leur conversation le camion benne arrive les boueux dans une sorte de ballet organisĂ© se prĂ©cipitent sur eux et les envois valdinguer Ă  l’arriĂšre de la benne, la plaque se mets en mouvement et les deux sacs finissent Ă©crabouiller avec les autres. La moralitĂ© de cette histoire c’est Que tu sentes bon ou que tu sentes mauvais, que tu sois une poubelle de riche ou une poubelle de pauvre, que tu te crois supĂ©rieur ou que tu prĂŽnes l’humilitĂ© tu finiras forcĂ©ment dans l’incinĂ©rateur. Durand dit C’est l’histoire d’une poubelle jaune et d’une poubelle grise qui s’en vont Ă  l’enterrement d’une poubelle verte. Elles ont le capot bien poussiĂ©reux. Elles s’en vont par un triste soir d’hiver, mĂȘme qu’il ya un sale brouillard. HĂ©las, quand elles arrivent, c’est dĂ©jĂ  2050. Les feuilles qui Ă©taient mortes le sont restĂ©es. Et les deux poubelles sont trĂšs dĂ©pitĂ©es. Mais voilĂ  la centrale nuclĂ©aire qui leur dit Pas la peine de vous asseoir, ya pu d’biĂšre ! Prenez, si ça vous chante l’autavion pour Tataouine, il partira ce soir, vous verrez la noirceur du pays. N’oubliez pas le deuil, c’est elle qui Milady, les histoires de grands cercueils, c’est leur vie, c’est leur vie ». Alors toutes les bĂȘtes, les arbres et les plantes finissent de crever Ă  tue-tĂȘte la vraie chanson marrante, la chanson de l’était. Et les deux poubelles s’en retournent chez elles. Comme elles ont beaucoup bu la tasse, elles coulent au coin du fond de la mer. Et la lune, dans le ciel, se marre. MoralitĂ© Yen a pas ! Laurence Noyer dit Ça sent la feuille morte ça et son enterrement Bravo durand dit La rĂ©fĂ©rence Ă©tait Ă©videmment choisi. Le dĂ©veloppement pessimiste est venu comme cela, au vu de mes impressions et du temps nuclĂ©aire qui je l’espĂšre ne nous submergera pas toustoutes!! Bonne semaine! Blackrain dit Je vois qu’il y a du rugby aujourd’hui
J’attend la transformation. Beryl Dey Hemm dit Lucky Luke pouvait ĂȘtre content. Il avait fait du bon boulot. Il regardait se tortiller les quatre sacs poubelles sur la charrette qu’il escortait. Se tortiller et vocifĂ©rer. Et il rigolait, Lucky Luke. MĂȘme les chevaux de l’attelage se marraient tellement qu’ils avaient du mal Ă  marcher droit. Quant Ă  Jolly Jumper, il en avait le hoquet. Le seul Ă  rester Ă©tranger Ă  cette ambiance joyeuse, c’était Rantanplan, qu’il fallait constamment surveiller pour qu’il n’aille pas casser de ses dents un des liens serrĂ©s fermant les sacs. Il tournait autour de l’attelage, interloquĂ©, reniflait avec application, espĂ©rait peut-ĂȘtre un tas d’os juteux ou un matou Ă  mater. La seconde hypothĂšse pouvait paraĂźtre plus vraisemblable, mĂȘme Ă  cet imbĂ©cile de chien, tant les sacs semblaient pris d’une danse de Saint Guy. Surtout deux d’entre eux. Le plus gros avait en fait bien du mal Ă  se protĂ©ger des bourrades continues que lui distribuait le plus petit, assaisonnĂ©es d’injures rendues inaudibles par la paroi souple, mais qu’on devinait salĂ©es. Il essayait d’éviter les coups, en aveugle, et geignait par moment. Se faisant il prenait appui sur les deux intermĂ©diaires, rĂ©duits au rĂŽle de tampons, qui se contentaient de rĂąler mais encaissaient, rĂ©signĂ©s depuis le temps que la joute durait. Ah oui ! une drĂŽle d’équipĂ©e parvenait en vue de Nothing Gulch, but ultime de son voyage ! AprĂšs leur dernier coup ratĂ© Ă  la banque Rockfield and Co, au cours duquel Averell avait fait un caprice, en plein vidage de coffre avec prise d’otages, parce qu’il avait oubliĂ© sur la table de la cuisine une part de tarte Ă  l’abricot prĂ©parĂ©e pour son goĂ»ter par Ma, et soigneusement emballĂ©e dans un petit sac. Et il tenait absolument Ă  retourner le chercher !
 Le temps de parlementer, Jack s’était perdu dans le compte des billets, Joe avait lĂąchĂ© l’otage pour taper sur Averell, et William abandonnĂ© sa surveillance Ă  l’entrĂ©e pour s’enquĂ©rir de ce qui se passait Ă  l’intĂ©rieur. L’otage libĂ©rĂ© s’était empressĂ© de prĂ©venir la police qui, hilare, avait cueilli les bandits en pleine dispute. Leur hargne Ă©tait telle qu’on les avait ficelĂ©s comme des saucissons avant de les emballer dans des sacs poubelle, destinĂ©s aux dĂ©chets non recyclables, en guise de camisole de force. C’est dans cet accoutrement que cet Ă©trange Ă©quipĂ©e voyageait. Pour ce genre d’ordures, pas de tri nĂ©cessaire. Une destination commune les attendait, la prison. Quand le convoi franchit le panneau d’entrĂ©e de la ville, un comitĂ© d’accueil, qui rassemblait toute la population, poussa des hourra ! ». Et une fanfare se mit Ă  claironner. Jamais, assurĂ©ment, on n’avait rĂ©servĂ© un tel accueil Ă  un camion poubelle ! Blackrain dit – Oh miroir, mon beau miroir, dis-moi que je suis la poubelle, la poubelle pour aller danser. Minaude DĂ©sirĂ©e en se mirant sur le rĂ©flecteur de sortie de parking. – Pff ! Ca ne risque pas ! Tu t’habilles comme un sac et ta veste n’est qu’une pelure mitĂ©e. Siffle LucrĂšce en jetant un coup d’Ɠil mĂ©prisant sur sa voisine immobile. – D Moi j’men fous. DĂ©dĂ© Tritu m’emmĂšne manger des frites chez EugĂšne
 – L 
oui le fameux EugĂšne Poubelle qui avec ses plats prĂ©-faits te donne soi-disant la peau lisse. Une belle fumisterie. Laisse-moi rire. Ah ! Ah ! Ah ! – D Tu n’es que jalousie. Une mouche Ă  Rabier qui se shoote aux drogues stores. Une mouche Ă  M
. qui se dĂ©verse et se vautre avec Ben et ses ordures de skinhead. Un beau jour je passerai Ă  la javel la croix gammĂ©e qui te sert de collier. – L Ferme-la ! Tu vas ouvrir encore plus grands tes deux yeux ronds lorsque Ben viendra me chercher avec son camion. – D Mais ferme ton couvercle. Il est jaune comme le rire que tu vas arborer lorsque, comme d’habitude, il te renversera et puis il te remettra sur le trottoir. – L Pfff ! Tu te prends pour une princesse parce tu n’acceptes que des verres de ceux qui te nourrissent et que l’on vient te chercher avec de prĂ©tendus Ă©gards. – D Oui madame. Moi on me soulĂšve dĂ©licatement. Je m’envole dans les airs puis on me soulage de mon exĂ©dent de poid avant de me reposer Ă  terre tout aussi dĂ©licatement. – L Ca va. La ramĂšne pas. Tu prendra de la bouteille comme les autres. Les vers te mangeront le bois bien avant que je ne sois recyclĂ©. – D Mais tais-toi donc, voila le concierge qui nous ramĂšne ViolĂšne avec sa casquette verte qui brandigole. Elle est encore chargĂ©e jusqu’à la gueule. Souris verte dit Bien ficelĂ© ce dialogue
 Et pas triste !!! 🐀 Grumpy dit Comme chaque petit matin, Ă  la mĂȘme aube, le camion arrive du bout de la rue. Mamadou et Zadig, accrochĂ©s Ă  l’arriĂšre, en sautent prestement, ils sont jeunes, ils sont contents d’avoir dĂ©crochĂ© ce job mĂȘme sachant en toute connaissance de cause » comme on leur avait dit Ă  l’embauche, que ce serait un sale boulot. La poubelle A et la poubelle B se tiennent prĂȘtes, au garde-Ă -vous au bord du trottoir. Elles aiment bien ce moment oĂč ces deux beaux jeunes vigoureux et toujours rigolards les roulent, les suspendent, appuient sur le bouton. Et Houp ! C’est la grande bascule hydraulique qui leur vidange les entrailles, Ă  la renverse, le cul en l’air, leur façon Ă  elles de prendre leur pied. Comme les autres en somme ? Les voilĂ  soulagĂ©es jusqu’au lendemain matin, enfin, ça c’était avant
 Parce que ce matin Mamadou et Zadig les ont carrĂ©ment engueulĂ©es eh, les deux cochonnes, va falloir changer ça vite fait, on n’en peut plus nous, vous empestez, tout le quartier se plaint, on vous renifle jusqu’au carrefour ! Encore un peu et c’est nous qu’on accuse ! » Mortes de honte, humiliĂ©es, et surtout ces deux jeunes, ils vont plus vouloir les envoyer en l’air 
 – Ma pauvre, j’osais pas te le dire mais c’est vrai, ce que tu pues ! – Et toi alors, tu pues pas peut-ĂȘtre ? La vache ! La mĂȘme odeur que moi. Moi non plus je peux plus te sentir. – Quand mĂȘme c’est pas normal, ça devrait pas, le gardien nous tient propres, on passe au jet tous les matins avant de nous ramener dans la cour. – Depuis une semaine, c’est pareil, le soir ça va, et puis c’est lĂ  que ça se passe, Ă  la nuit noire. – Tu crois ? – Ah oui, je suis sĂ»re, je l’ai vue, et pas qu’une fois. – Tu l’as vue ? Qui ça ? – Une vieille dame, frisotĂ©e, le regard globuleux, fixe, elle me fout la trouille quand elle s’approche. Elle arrive en tirant son caddie et crois-moi, elle fait vite, elle en met du nerf pour dĂ©verser ses paquets, un coup chez toi, un coup chez moi. Elle se tire en vitesse et Ă  partir de lĂ , on pue. – Oh, Oh ! Ça me dit quelque chose ça. Il y a deux jours, je suis tombĂ©e sur la page faits-divers d’un journal gratuit qu’on venait de me jeter. On y parlait d’un Mr. Bricolo qui avait vu son rayon sacs poub et scotch d’emballage complĂštement pillĂ©, une vraie razzia, parait qu’il manquait mĂȘme une disqueuse 
 Nadine de Bernardy dit Deux poubelles ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du camion poubelle. Inventez leur altercation. Leur contentieux ne datait pas d’hier,mais du moment oĂč l’on avait instaurĂ© le tri sĂ©lectif. Du jour au lendemain le gros container recevant placidement le tout venant sans faire de maniĂšres,fut remplacĂ© par deux demoiselles coiffĂ©es l’une de vert sapin,l’autre de jaune canari. D’emblĂ©e cette diffĂ©rence les froissĂąt. Vert sapin se vit attribuer la sale besogne des dĂ©chets malodorants dans de sinistres sacs noirs,tandis que la blondinette se voyait dĂ©poser dans des sacs jaunes et gratuits,des objets relativement propres et lĂ©gers. Elle commença Ă  prendre de grands airs,Ă  se boucher le couvercle lorsqu’on ouvrait celui de sa voisine dont elle dĂ©plorait la promiscuitĂ© dans le mĂȘme local dit Ă  poubelles ». Vert sapin Ă©tait un peu blessĂ©e de ce snobisme, mais elle se consolait en se disant qu’elle avait plus de visites que sa voisine,on l’ouvrait et la fermait plusieurs fois par jour,elle voyait des visages diffĂ©rents se diriger vers sa personne. Avec le temps,elle arrivait Ă  deviner ce que contenait les sacs grĂące Ă  son odorat trĂšs dĂ©veloppĂ©. Cependant une jalousie s’installa,chacune se mit Ă  surveiller sa comparse,Ă  critiquer certains petits dĂ©tails comme dans tout couple qui se cĂŽtoie Ă©troitement. Mercredi,c’était le jour du ramassage des depuis la veille sur le trottoir, elles attendaient. La poubelle mĂ©nagĂšre dĂ©bordait,un nouveau sac vint s’éventrer sur son chef ,Ă©claboussant le couvercle jaune d’un tas d’horreurs malodorantes qui lui mirent le coeur au bord des lĂšvres. OutrĂ©e,incapable de se dĂ©barrasser de ces immondices,elle laissa Ă©clater sa colĂšre » HĂ© bien,vous ĂȘtes contente,me voilĂ  descendue Ă  votre niveau avec ces restes de pizza et cette crĂšme au chocolat qui me dĂ©goulinent sur les flancs! Quelle honte,je suis dĂ©shonorĂ©e par vos rĂ©gurgitations. Madame vert ,indignĂ©e d’une telle mauvaise foi,s’écria – Madame la pĂ©ronnelle vous croyez que je suis responsable de ce qui se passe? Ce n’est pas moi qui jette les sacs Ă  la volĂ©e avec moi cet endroit serait un cloaque immonde. Je ne sais pas ce qui me retient de vous envoyer encore quelques restes regardez celle lĂ ,elle dĂ©pose carrĂ©ment son sac par terre Ă  la portĂ©e du premier chien venu qui se fera un plaisir de l’éventrer. La blondinette,un peu gĂȘnĂ©e de son esclandre injuste lui rĂ©pondit – Oui oui,vous avez raison,vous n’y ĂȘtes pour rien mais mettez vous Ă  ma pue,c’est avec impatience que l’on vienne nous laver. Vert Sapin soupira – A quoi bon nous quereller,nous sommes logĂ©es Ă  la mĂȘme enseigne,Ă  la merci de ces gens qui nous mĂ©prisent,nous remplissent de n’importe quoi en dĂ©pit du bon sens parfois, tout en fronçant le nez et soulevant nos couvercles du bout des doigts avant de le laisser retomber avec fracas. – Oui ma chĂšre,c’est notre lot, dit sa voisine. Mais maintenant y en a marre!Si nous prenions la poudre d’escampette dĂšs que nous serons propres? Ces roulettes peuvent nous mener font en faire une tĂȘte les pollueurs! – Chiche! dit vert sapin en Ă©clatant de rire. Beryl Dey Hemm dit J’aime bien ! En poussant encore un peu plus l’idĂ©e on en ferait une fable ! Camomille dit Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle. – tu pues ! – t’es pas belle ! – sors de mon espace et arrĂȘte de me piquer mes dĂ©chets ! – mais t’es culottĂ©e, c’est toi qui me prend les miens
 tu respectes rien
le tri !
 t en a pas entendu parlĂ© ? EspĂšce d’Incivique ! Le clochard rĂ©veillĂ© par ces cris se demande s’il est toujours sous l’effet de la piquette ingurgitĂ©e la veille. Et ça continue – DĂ©gage je te dis
.. – DĂ©gage toi-mĂȘme
..voleuse Non, le clochard ne rĂȘve pas. Deux poubelles sont en train de se crĂȘper le chignon. Mais elles sont folles ? Pense-il et de leur crier -OhĂ© les Belles
vous pouvez pas arrĂȘter ce boucan. C’est pas des maniĂšres ça voyons
.. Mais les deux poubelles de plus en plus hystĂ©riques en viennent aux couvercles
.et je te pousse et je te bouscule et je te renverse. Bref leur contenu respectif s’étale sur le trottoir, Leurs couvercles jaune et vert ont voltigĂ©, le clochard est ahuri. Bien que vides, elles continuent Ă  se disputer et Ă  se battre, Le camion poubelle arrive. Il stoppe devant ce dĂ©sordre malodorant, L’employĂ© municipal Ă©value les dĂ©gĂąts. Il empoigne les deux poubelles vides cabossĂ©es et les jette dans le camion qui les broie aussitĂŽt sans qu’elles aient eut le temps de souffrir comme on dit. Alors
 le clochard salue respectueusement le camion qui s’éloigne et lance Belle mort pour des poubelles en colĂšre» ! LABROSSE dit Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle. L’humain ressemble Ă©trangement aux poubelles, il ouvre sa grande gueule avant de la fermer dĂ©finitivement »  auteur inconnu Nous sommes lundi matin, dĂ©jĂ  quarante-huit heures que les deux protagonistes se chevauchent, enfermĂ©s Ă  leur insu dans la cage d’escalier de Madame Germaine. La cage d’escalier de madame Germaine, c’est un peu le panthĂ©on des poubelles, une cage bien entretenue, juste en pĂ©riphĂ©rie du petit hall d’accueil. Le local est entretenu avec soin, lavĂ© Ă  grande eaux trois fois par semaine. Un petit diffuseur Ă  la lavande Ă©met une brise de senteur provençale Ă  chaque ouverture de la porte. Un clochard ou un migrant pourrait y Ă©lire domicile
 Mais germaine veille au grain, la puanteur ne doit pas envahir le moindre interstice de l’immeuble. Ici rĂ©side de nobles gens, de la haute couture, une assemblĂ©e de notaires et courtiers financiers de grande renommĂ©e
 Le noble Ă©difice affectĂ© aux dĂ©tritus doit ĂȘtre Ă  la hauteur des locataires, un tantinet fourbe avec une façade dorĂ©e comme une lĂ©gion d’honneur. Toujours est-il que malgrĂ© la peine que se donne Germaine pour camoufler les odeurs les relents putrides qui Ă©manent du charmant office sont vraiment insupportables. Deux jours qu’elle jette des seaux de copeaux, du papier journal, trois bouteilles de javel et mĂȘme une moitiĂ© de son brumisateur d’eau de Cologne. Mais bordel ! hurle Germaine. Qu’est-ce qu’ils ont foutu dans ces poubelles ? A l’intĂ©rieur du parloir, les deux protagonistes se marrent, Ă  s’en Ă©clater la panse, Ă  en dĂ©gueuler leur contenant
 Se cĂŽtoie ici, enfermĂ© dans la pĂ©nombre, une poubelle de couleur verte, que dis-je ? C’est un sachet recyclable maquillĂ© d’une lĂ©gĂšre touche de jaune aux extrĂ©mitĂ©s et tout juste fermĂ© par un joli nƓud rose bonbon. On pourrait le confondre avec un joli oreiller de plume fraichement amidonnĂ© tant la texture est souple. Le second sac est plus classique mais nĂ©anmoins de belle facture, un veston noir et brillant comme l’ébĂšne, camouflant avec habiletĂ© une lĂ©gĂšre bedaine. Au sommet de son costume repose un joli nƓud papillon blanc crĂšme qui lui donne un air charmant. VoilĂ  deux jours que les deux comparses, un homme et une femme bien Ă©videmment, tiennent conciliabule ou peut-ĂȘtre mĂȘme une relation charnelle. Et oui tout arrive dans la vie, deux sacs poubelles en pleine parade nuptiale ! Est-ce la raison pour laquelle Madame Germaine semble irritĂ©e ? N’a-t-elle jamais Ă©prouvĂ©e ou plutĂŽt ressentit les foudres olfactives de l’amour ? Et pourtant cela avait mal commencĂ© comme toute les histoires d’amour, une rencontre plutĂŽt incongrue, Monsieur NƓud de Papillon s’était jetĂ© comme un malotru sur Madame Recyclable. AprĂšs mille excuses, le rustre avait su expliquĂ© Ă  madame qu’on l’avait forcĂ©, poussĂ©, violentĂ© sans mĂ©nagement et qu’il avait honte de l’avoir abordĂ© d’une telle façon. Madame Recyclable malgrĂ© ses rĂ©ticences de classe avait nĂ©anmoins acceptĂ© ses chastes excuses. Et puis il fallait bien vivre, enfin ! Une semaine qu’ils acceptaient tous les rebus du monde dans leurs ventres. Des actes de dĂ©cĂšs mĂ©langĂ©s avec des crottes de nez notariales pour l’un, des contrats financiers accouplĂ©s avec de viles lingettes hygiĂ©niques pour l’autre. Sans compter les morceaux de fromage, les peaux de bananes, les prĂ©servatifs usagĂ©s, les mĂ©gots de marque Monte Cristo et autres dĂ©chets dont je vous fais grĂące
 AprĂšs avoir tentĂ© de glisser sur le cĂŽtĂ©, sans rĂ©sultat, Madame Recyclable avait acceptĂ© son sort ! Peut-ĂȘtre mĂȘme l’avait-elle secrĂštement dĂ©sirĂ©e ? Ainsi aprĂšs des palabres grandiloquentes sur le recyclage, la mĂ©thanisation, le tri, l’économie des sacs poubelles, le cours de la bourse 
 et bien d’autres sujets casse couille 
 l’un et l’autre en Ă©taient arrivĂ©s au mĂȘme constat ils leurs restaient quarante-huit heures Ă  vivre avant d’ĂȘtre broyer dĂ©finitivement. Alors quitte Ă  crever autant baiser une derniĂšre fois confia la belle ! Et puis il fallait voir dans ce destin une belle opportunitĂ©, car comment voulez-vous sĂ©duire une poubelle sans pouvoir vous dĂ©placer et sans avoir de phĂ©romones attrayantes pour attirer un quelconque insecte pollinisateur. Aussi dĂ©cidĂšrent-ils de concert de faire l’amour sans rĂ©pit pendant les quarante-huit heures restantes. Evidemment Ă  vouloir autant s’épanouir, les sacs se dĂ©chiraient Ă  chaque nouvelle position un peu scabreuse, Ă©rotique serait certes exagĂ©rĂ© pour le cas prĂ©sent. Ainsi, rĂ©sulte l’odeur que vous connaissez enfin celle que Madame Germaine tente vainement de rĂ©primer
 Souris verte dit 🐀 LA TRILOGIE Le pousse-toi de lĂ  que je m’y mette
 A commencĂ© dĂšs la construction de notre local pourtant bien placĂ© juste derriĂšre la loge de la gardienne. Conscientes de notre importance puisque notre habitacle est, tel un coffre-fort, fermĂ© Ă  clĂ© et confiĂ© aux bons soins de la concierge. Tous les matins tĂŽt, elle nous douche au jet jusqu’à ce nous sentions le propre. Nous formons un clans et sommes devenues des copines insĂ©parables. PoignĂ©es contre poignĂ©es nous nous soutenons fiĂšres de notre fonction capitale nous sommes indispensables. Tant et si bien que, hĂ©las pour nous, les Ă©diles se sont penchĂ©s sur notre importance et ont perfectionnĂ© le tri Ă  ce moment lĂ  que ça c’est gĂątĂ©. À trop bien faire ça créé des embrouilles et celle-lĂ , si je peux dire, fĂ»t de taille !! En effet, qu’est ce qu’on n’a pas vu arriver un jour une poubelle verte !vous le croyez ça ? Et devinez pourquoi ? Pour les feuilles et les branches.. mĂȘme copines des parkings en ont eu!!! Allez allez les filles, faites de la place dit la bignole. On eĂ»t beau se serrer les couvercles pour inclure la nouvelle, rien n’y fit, et c’est la pauvre doyenne, la grise qui en fit les Frais et sortit. Elle gĂ©mit avec mes bonnes odeurs ils vont me bousculer tous ces tripatouillards de chats.. Ça n’a pas loupĂ©, les matous s’en sont donnĂ© Ă  cƓur joie
 L’ont renversĂ©e, dĂ©vastĂ©e et la pauvre a dĂ©gobillù’ ses sacs percĂ©s qui se sont rĂ©pandus sur le pavé  Par le tĂ©lĂ©phone Ă  rats ils se sont donnĂ©s le mots et en ont aussi joyeusement profitĂ©. On peut dire qu’il y avait de l’animation dans le bourg. Les Ă©boueurs ont protestĂ©, se sont mis en grĂšve considĂ©rant qu’il ne relevait pas de leur fonction de ramasser les restes des chats-chien-rats.. Les gens nous ont maudites et affichĂ© leur mĂ©pris tournant ostensiblement la tĂȘte pour ne pas nous regarder. Entre nous aussi la zizanie s’est installĂ©e
 Comprenez-vous, on s’en voulait, on aurait dĂ» tirer Ă  la courte paille
 Ça commençait Ă  sentir le roussi
 Je ne le dirais pas au propre hĂ©las mais pas au figurĂ© non plus car, pour ne pas en entasser davantage les gens ont brĂ»lĂ© leurs dĂ©chets
 Nous voilĂ  bien s’est dĂ©moralisĂ©e la concierge en se tapant les mains sur les cuisses
 Maintenant, ils vont me foutre le feu
 Ils l’ont mis, par reprĂ©sailles dans notre local
 Nous fondĂźmes des larmes de dĂ©chets mais, de lĂ  oĂč on est, au paradis des poubelles on a bien vu qu’il y a encore et toujours plus de dĂ©tritus.🐀 LURON'OURS dit đŸč SAINT LÔ, PATRON DES POUBELLES ? Le maire de Saint LĂŽ, constatant l’incivisme de ses administrĂ©s a fait installer des camĂ©ras devant les containers. Les auteurs de bris de verre, de dĂ©charge sauvage, de malpropretĂ© dĂ©libĂ©rĂ©e seront sanctionnĂ©s. -Qu’en penses-tu demande la poubelle Ă  sa voisine ? – moi je panse, j’engloutis, mais j’aime pas qu’on vienne me fouiller sans vergogne. C’est bas, c’est vil. -tu l’as dit bouffie! Encore que, autre fois, mais je te parle d’il y a bien longtemps, les chiffonniers du clair de lune venaient avec leur crochet. Des pros, ceux-lĂ , ils faisaient dans la dentelle. Bien des vases qu’ils ont restaurĂ©s sont dans les musĂ©es. Tiens, une fois, ils ont trouvĂ© un violon eh bien le petit il a le conservatoire 
 En troisiĂšme cycle. -pas plus tard qu’hier, y en a un qu’a rĂ©cupĂ©rĂ© une roue de vĂ©lo, crois-tu que sa fille finira acrobate Ă  MĂ©drano? -bon, on cause, on cause, avec tous ces emballages. On n’a pas grand chose Ă  becqueter! -encore faut pas se plaindre, on voit du monde les Ă©boueurs sont de beaux gars et ils me plaisent. J’en viderais bien une avec eux
 Une chopine ! Banane ! Mais ils veulent nous connecter, tout sera automatisĂ©. Par Saint LĂŽ, je ne sais pas ce qu’on va devenir !đŸč OphĂ©lie E. dit Aujourd’hui je vais vous rapporter l’histoire que m’a racontĂ©e mon amie Fanny. La rue s’éveillait en ce matin du joli mois de mai lorsqu’une ribambelle de canettes de soda atterrirent avec fracas dans Lajaune ». – Nom d’un chien ! hurla-t-elle. – Quoi ! qu’est-ce qui se passe encore s’écria Laverte » toute tourneboulĂ©e. Faut pas ĂȘtre cardiaque. T’es toujours en train de rouspĂ©ter. – Ben quoi ! Pas moyen de dormir tranquille. Je faisais un rĂȘve merveilleux oĂč j’étais seule dans un pavillon de campagne joli tout plein. Le rĂȘve quoi ! – J’en ai ma claque de vivre Ă  tes cĂŽtĂ©s depuis leur fichue idĂ©e du tri sĂ©lectif. Qu’est-ce que j’étais pĂ©narde avant, s’apitoya Laverte ». – Figure- toi que c’est rĂ©ciproque. J’ai mis trois heures Ă  m’endormir avec toutes ces mouches dansant la farandole autour de toi. Et je ne te parle mĂȘme pas de ton odeur. Tu pues Ă  cent mĂštres Ă  la ronde ma pauvre vieille ! – ModĂšre tes paroles, s’il te plaĂźt. Tu me dois le respect et ce n’est pas ma faute si je suis lĂ  Ă  croupir dans cette rue depuis plus de vingt ans. Crois-moi, je me languis de prendre ma retraite bien mĂ©ritĂ©e surtout depuis que l’une de mes roulettes traĂźne la patte. Elle me fait un mal de chien. – Je comprends, s’excusa La jaune ». Mais c’est invivable ici. – C’est quand mĂȘme pas ma faute si madame Journal du quartier » a jetĂ© les entrailles de la carpe que son mari a pĂȘchĂ©e hier. Et vlan ! comme ça sans les mettre dans un sac. – Ouais, en plus tu parles d’un tri sĂ©lectif ! Sont vraiment pas civilisĂ©s ces bipĂšdes, se radoucit Lajaune ». L’autre jour, le voisin d’en face m’a remplie Ă  ras bord de branches de thuyas. C’est Ă  se demander s’ils savent lire. – Ils devraient acheter un dictionnaire, pouffa Laverte ». Ordures mĂ©nagĂšres » c’est bien Ă©crit sur mon couvercle, non ! Tu te rappelles quand j’étais pleine de gravats. Quel raffut elle a fait la mĂšre Journal du quartier » ! Elle est mĂȘme allĂ©e se plaindre Ă  la mairie. – Tiens voilĂ  les Ă©boueurs, s’écria Lajaune ». Ouf, je vais pouvoir enfin respirer ! – Moi aussi, c’est pas dommage ! s’exclama Laverte ». – C’est quoi cette puanteur ! s’égosilla Jean en traĂźnant Laverte » qui en perdit sa roulette. Manquait plus que ça, hurla-t-il. – On va la remplacer cet aprĂšs-midi, expliqua Didier. De toute façon, elle Ă©tait au bout du rouleau. – C’est la mĂšre Journal du quartier » qui va ĂȘtre contente depuis le temps qu’elle squatte la mairie. L’histoire ne dit pas dans quelle EHPAD Laverte » a fini ses jours. iris79 dit Deux poubelles, ne pouvant plus se sentir, vident leur sac en attendant le passage du Camion Poubelle. -Et bien on s’en est encore donner Ă  cƓur joie chez les bourgeois ! -Qu’est-ce que tu insinues par lĂ  ? -Ah ton fumet de coquilles en tout genre, de poisson Ă  prix d’or, tu m’écƓures ! -Ah la jalouse, l’envieuse, l’aigrie, la poisseuse ! Parce que je pue peut-ĂȘtre le poisson rance mais toi, tu t’es reniflĂ©e ? Tu crois peut-ĂȘtre que tu sens la rose ! -En tout cas moi, depuis que mes propriĂ©taires se sont mis au compost, j’ai perdu du poids, je me sens beaucoup mieux, j’ai une ligne acceptable et je transpire nettement moins ! Moins d’odeurs, moins de tout ce que tu as en excĂšs, ce qui me permet, moi, de sortir beaucoup moins souvent et de ne pas Ă  avoir Ă  suffoquer en Ă©tĂ©, me geler en hiver et te supporter toute l’annĂ©e ! -Et aprĂšs ça, c’est moi la bourgeoise ! Ah tu ne manques pas d’air ! D’ailleurs tu pollues le mien figure-toi avec tes commentaires fielleux, tu dĂ©goulines de haine ! Regarde ce jus visqueux qui s’échappe de tes entrailles ! -Ah ça va la grosse en plastique hein ! Ah ce n’est pas demain la veille qu’on va te voir disparaĂźtre ! L’environnement ni moi ne te disons merci ! Il va falloir des siĂšcles pour te dĂ©grader ! Tu me pollues la vie mais ce n’est pas fini ! Quel drame ! Tu vas aussi polluer les eaux, la terre, alors que moi au moins,je suis biodĂ©gradable,mes jours sont comptĂ©s et je suis heureuse au moins d’avoir moins d’impact sur ces beaux jardins, cette belle nature qui suffoque sous tous nos dĂ©chets
 -Parce que tu crois que j’ai eu le choix ? Tu crois que je me suis remplie comme ça toute seule ? Ah c’est facile de m’accabler
ah c’est facile. Bien plus que de raisonner ceux qui nous fabriquent et nous consomment
 -LĂ , tu marques un point
Je dois bien l’admettre
Ça me fait mal Ă  mes attaches fluos super solides parait-il mais je veux bien le reconnaĂźtre. -Alors que moi, elles craquent au moindre faux pas
c’est tout un art de me nouer
Combien de mes sƓurs et frĂšres ont fini perçées
On est perfectibles ! -je te le souhaite parce que pour le moment,ce n’est pas encore ça
 -Dis-donc tu ne vas pas remettre ça hein ? -Non, non excuse-moi, on ferait mieux d’ĂȘtre solidaires. De toute façon, on finira dans la mĂȘme benne, toujours aussi nombreuses, toujours aussi encombrĂ©es de choses inutiles, mĂ©langĂ©es, condamnĂ©es Ă  Ă©chouer sur ou sous cette pauvre terre qui a bien du mal Ă  nous porter. -Tu l’as dit ! Il paraĂźt mĂȘme que le seul qui croyait vraiment qu’autre chose Ă©tait possible a jetĂ© l’éponge. -Quel dĂ©sastre
Comment en est-on arrivĂ©s lĂ  ? -Demande aux humains, ce sont eux les responsables. -Et bien je ne suis pas fĂąchĂ©e que mes liens parfois se rompent pour qu’ils y mettent un peu les mains ! -Pauvre d’eux ! Il paraĂźt que c’est devenu le dernier moyen de survie pour certains. -Pauvre terre, quel destin
? laurence noyer dit ça marche merci Laurence Noyer dit Un jour dans nos camions poubelle on trouvera des sacs poubelle et dans nos sacs poubelle on trouvera des sacs poubelle
 Dans le sac-poubelle vert, on dĂ©chette le verre Mais que fait-on des nĂ©ons des enseignes la nuit ? Dans le sac-poubelle jaune, on dĂ©charge le plastique Mais que fait-on des poissons qui en gobent les particules ? Dans le sac-poubelle bleus, on corbeille le papier Mais que fait-on de la fumĂ©e dans l’air ? Dans le sac-poubelle rouge, on dĂ©potoire les flacons de produits dangereux Mais que fait-on des voyages en avion? Dans le sac-poubelle marron on immondice les restes de repas Mais que fait-on des fraises dĂ©gustĂ©es en hiver ? Et Quelles couleurs pour trier le faux du vrai OĂč jeter les puantes rancoeurs, Les os rongĂ©s de la mĂ©lancolie Les pelures de larmes, les miettes de bonheur ? Dans quels sacs les vies de rebut Et surtout de quelle couleur ? Couleur argent ?, quinapadodeur ? Un jour dans nos sacs poubelle on trouvera des camions poubelle. durand JEAN MARC dit Ca me plait! Laurence Noyer dit Ça me touche Merci Jean Marc Laisser un commentaire . 423 349 333 319 431 83 168 196

a quoi ressemble les cendres d un chien