Voiraussi les journaux de tranchĂ©e *** Si vous connaissez d'autres documents sur l'artisanat de tranchĂ©e en Lorraine, merci de les signaler Ă  jmpicquart@wanadoo.fr. Recherchons aussi photos d'objets fabriquĂ©s en Lorraine. Recherchons aussi des photos d'objets (cannes, briquets) fabriquĂ©s dans ce secteur pour complĂ©ter cette page. Cette page propose divers sujets de la Vie Militaire ART DE TRANCHÉE – LES CHIENS SANITAIRES – LA CONSCRIPTION. ART DE TRANCHÉE L’art de tranchĂ©e rassemble les objets de fabrication artisanale ou industrielle se rapportant Ă  la Grande Guerre de 14-18. Certains de ces objets sont fabriquĂ©s par les poilus dans leurs tranchĂ©es. Feuilles de chĂȘne ajourĂ©es. Travaux de poilus exĂ©cutĂ©s avec une aiguille ou une fine lame de couteau. TabatiĂšre dite queue de rat, rĂ©alisĂ©e avec une Ă©corce de bouleau. TabatiĂšre dite queue de rat, celle-ci taillĂ©e dans un os. Coupe-papier bois Briquets et PyrogĂšne Pipe et TabatiĂšre Sabots sculptĂ©s par un soldat au front – art de tranchĂ©es ??? Une note manuscrite trouvĂ©e Ă  l’intĂ©rieur l’indique
 Art de tranchĂ©e divers et variĂ© D’autres tĂ©moignages de la Grande Guerre 14-18 1915 – Carte brodĂ©e – Une pensĂ©e aux alliĂ©s Insigne des VĂ©tĂ©rans de 1870-1871 et des Poilus de 1914-1918 Victoire ************************************************************ LES CHIENS SANITAIRES Ces chiens dressĂ©s par la sociĂ©tĂ© nationale du chien sanitaire et de guerre » de Maisons-Laffitte avaient pour mission aprĂšs la bataille, de rĂ©cupĂ©rer la coiffe kĂ©pi, casque, casquette
 du blessĂ© pour la ramener Ă  son maĂźtre brancardier. Ces dĂ©vouĂ©s » ou prĂ©cieux » auxiliaires ont Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©s dĂšs française recensera jusqu’à 15 000 chiens, dont un tiers disparaitra durant le conflit. L’ami des Poilus – A chaque animal, correspondait un livret militaire et un matricule. Briquet recto – Le chien a rĂ©cupĂ©rĂ© la coiffe du blessĂ©. Briquet verso – Le chien sanitaire n’aime pas beaucoup le casque Ă  pointe. Nos prĂ©cieux auxiliaires L’ami fidĂšle du Poilu Message d’un neveu pour son oncle peut-ĂȘtre au front ************************************************************ LA CONSCRIPTION La conscription, c’est le recrutement annuel des jeunes hommes pour le service militaire. RassemblĂ©s sur la place du village, les hommes vont procĂ©der Ă  un tirage au sort sous l’égide de l’officier recruteur. Lors de cette journĂ©e, les conscrits pourront acquĂ©rir des babioles qu’ils arborent fiĂšrement en rentrant dans leurs foyers avant un futur dĂ©part pour le Service Militaire. Souvenir du Tirage au SortNumĂ©ro 27, un bon numĂ©ro pour le conscrit de la classe 1897 ? Bon pour le service Cocarde – Bon pour le Service Quand on est Bon pour le Service, on est Bon pour les filles humour de l’époque Conscrits de la classe 1918 Parmi les divers colifichets de la Conscription, la canne de Conscrit. Cette canne de verre ou de bois aux couleurs de la Patrie, Ă©tait conservĂ©e par la famille lors du Service Militaire et parfois des conflits du soldat. Si ce dernier rentre vivant de cette pĂ©riode militaire, il casse sa canne et en offre un morceau aux personnes qui lui sont chĂšres pĂšre, parrain, fiancĂ©e
. S’il meurt au combat, la famille conservera la canne sans la casser en mĂ©moire du dĂ©funt. Canne de Conscrit d’un soldat rentrĂ© dans son foyer Le petit conscrit de Mauves Orne ********************* Une rubrique pour les curieux avec divers thĂšmes Ă  visiter en cliquant sur les liens suivants Art populaire – Art de tranchĂ©e et Conscription – Cabinet de curiositĂ©s – D’ici et d’ailleurs – Germaine Bouret – Poteries Normandes – Vieux Papiers Lessoldats se mettent alors Ă  crĂ©er d’autres objets. Entre deux attaques, dans les campements de l’arriĂšre, les poilus occupent les temps d’attente Ă  la fabrication de bagues, de briquets, de cadres, d’écritoires, de vases, recyclant les matĂ©riaux immĂ©diatement disponibles dans leur environnement : morceaux de bois, balles de La grande histoire s’enrichit de toutes les histoires singuliĂšres. À Nantes, cette conviction a conduit le musĂ©e d’histoire de la ville – abritĂ© dans le chĂąteau des Ducs de Bretagne – Ă  mener une politique ambitieuse et originale de collectes d’objets et de documents auprĂšs de la population genĂšse de ces collectes remonte Ă  l’inauguration du musĂ©e de la ville, en 2007. Nous voulions raconter l’histoire de la ville de ses origines Ă  nos jours, mais nous n’avions aucun corpus pour raconter le XXe siĂšcle, se souvient Krystel GualdĂ©, directrice scientifique du musĂ©e. C’est cette faille, ce vide, que nous avons voulu combler avec un travail de collecte auprĂšs de la population nantaise. »1 400 objets et documents collectĂ©sGrĂące Ă  cette opĂ©ration, 1 400 objets et documents sont entrĂ©s dans les collections du chĂąteau, permettant l’ouverture, l’étĂ© dernier, de nouvelles salles consacrĂ©es Ă  l’histoire du XXe siĂšcle. Sur la PremiĂšre Guerre mondiale, les Nantais ont apportĂ© des casques militaires, des carnets de croquis de poilus, des photographies, des objets fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es
Sur la Seconde Guerre mondiale, un ancien rĂ©sistant a donnĂ© un drapeau nazi, un dĂ©portĂ© a confiĂ© sa tenue rayĂ©e et la gamelle qu’il utilisait Ă  aussi arrivĂ©s de prĂ©cieux documents tĂ©moignant de la collaboration Ă  Nantes et de la dĂ©portation des juifs. Nantes vĂ©hiculait l’image d’une ville rĂ©sistante, cette collecte a permis d’écrire une histoire plus nuancĂ©e », souligne Krystel par les bons rĂ©sultats de cette collecte, le musĂ©e poursuit l’aventure, avec un nouvel appel aux dons sur le thĂšme Grandir Ă  Nantes au XXe siĂšcle ». Mais comment fait-on remonter Ă  la surface les souvenirs et la mĂ©moire disparus ? DĂ©complexer les donateurs » Il faut sans cesse dĂ©complexer les donateurs potentiels, leur faire comprendre que nous n’attendons pas des piĂšces de musĂ©e, mais des objets du quotidien avec un rĂ©cit, explique la conservatrice AurĂ©lie de Decker. Ce qui nous intĂ©resse, c’est le lien entre un objet et un morceau de vie. » ”Je ne sais pas si cela va vous intĂ©resser
”. Cette phrase, combien de fois l’ai-je entendue ces derniĂšres annĂ©es ?, tĂ©moigne Krystel GualdĂ©. C’était comme une formule magique pour moi, qui savais que systĂ©matiquement, ensuite, quelque chose d’inhabituel et d’exaltant allait se passer, lorsque le sac rĂ©pandrait son contenu sur la table. » ConcrĂštement, aucun objet hors sol », par exemple rĂ©cupĂ©rĂ©s dans des brocantes, n’est rĂ©coltĂ©. Chaque proposition de don s’accompagne d’un long entretien en tĂȘte Ă  tĂȘte. Cette rencontre est toujours d’une grande richesse. J’essaie alors de recueillir un maximum d’informations sur l’objet, mais aussi sur la famille d’oĂč il vient et son histoire, tĂ©moigne AurĂ©lie de Decker. Ces entretiens permettent de faire surgir d’autres idĂ©es d’objets
 »Un inventaire Ă  la PrĂ©verDepuis le lancement de la collecte en 2015, AurĂ©lie de Decker a dĂ©jĂ  rĂ©coltĂ© tout un trĂ©sor de vie quotidienne des photos de famille, des attestations de naissance Ă  domicile, des carnets de santĂ© racontant les dĂ©buts de la mĂ©dicalisation de la naissance, des cartes postales natalistes datant de l’entre-deux-guerres, des emballages de lait Guigoz et des biberons des annĂ©es 1950, des robes de baptĂȘme et des crucifix pour enfants, et mĂȘme des images offertes dans les tablettes de chocolat Poulain tĂ©moignant de l’entrĂ©e de l’enfant dans la sociĂ©tĂ© de consommation »  Tout un inventaire Ă  la PrĂ©vert qu’elle rĂȘve de voir s’ cette histoire demande du doigtĂ©, car ce qui touche Ă  la mĂ©moire est dĂ©licat Ă  manipuler. Pour certains, donner un objet est une maniĂšre de transmettre l’histoire alors mĂȘme que leurs propres enfants s’en dĂ©sintĂ©ressent. C’est alors un soulagement », souligne la lien intimeMais elle se souvient aussi d’une femme, qui aprĂšs lui avoir longuement parlĂ©, l’a rappelĂ©e le lendemain pour revenir sur sa proposition de dons. À ses yeux, elle s’était trop dĂ©voilĂ©e, mĂȘme si l’entretien Ă©tait restĂ© trĂšs pudique. »Au fil du temps, un lien intime s’est ainsi tissĂ© entre le musĂ©e et la population locale, que confirment des chiffres de frĂ©quentation en croissance. Notre ambition est que le public local se sente chez lui dans ce musĂ©e. Et les collectes favorisent ce sentiment de proximitĂ© », se rĂ©jouit Bertrand Guillet, directeur du aux collectes nantaisesLa collecte Grandir Ă  Nantes au XXe siĂšcle » donnera lieu Ă  une exposition en enrichir son fond, AurĂ©lie de Decker est notamment Ă  la recherche d’objets rares des souvenirs liĂ©s au chĂąteau d’eau » une institution scolaire appliquant une pĂ©dagogie de type Freinet durant l’entre-deux-guerres pupitres portatifs permettant de faire cours en plein air, journaux d’école
, mais aussi des souvenirs liĂ©s Ă  la vie des AurĂ©lie de Decker, chef du service de la conservation, tĂ©lĂ©phone autre collecte sur le thĂšme Rock Ă  Nantes » donnera lieu Ă  une exposition en 2018. Un appel au prĂȘt d’objets sur le rock nantais des annĂ©es 1960 Ă  nos jours – affiches, vinyles, vidĂ©os, instruments
 – est lancĂ© pour rĂ©aliser ce Pierre Chotard, ,responsable du service des expositions temporaires, Millau: l’artisanat des tranchĂ©es s’expose Ă  l’hĂŽtel de ville - par Bernard Maury, 160 objets fabriquĂ©s par les Poilus Ă  partir d'obus racontent cette guerre. Mon

Exposition "Jean Marc Saulnier, Morceaux de choix"Du 8 septembre au 30 dĂ©cembre 2020Prolongation du 19 mai au 4 juillet 2021 Jean Marc Saulnier prĂ©lĂšve, dĂ©tourne, assemble, fragmente, recompose et crĂ©e peintures, livres d’artiste et objets en volume, qu’il appelle des Gamelles ». Exposition en deux volets, au musĂ©e et Ă  la mĂ©diathĂšque d'UzĂšsAu musĂ©e 8 septembre-30 dĂ©cembre 2020 et 19 mai-4 juillet 2021 Une peinture acrylique, encre, collage sur papier peint - 2 faces, sur une surface de 15 mÂČ environ Quatorze objets nommĂ©s Gamelles » collages - diamĂštre 25 cm environ Dont la piĂšce nommĂ©e Glun 07 – 06 novembre 2019 – Voyageuse itinĂ©rante » et Textes rassemblĂ©s » Ă©crits autour de cet objet par des artistes, peintres, Ă©crivains, musiciens, philosophes, cĂ©ramistes, poĂštes, photographes, galeristes, plasticiens et amis de l’artiste. A la mĂ©diathĂšque 8 septembre-17 octobre 2020 Une peinture acrylique, encre, collage sur carton - 2 faces, format fragmentĂ© en une quarantaine de piĂšcesUne demi-douzaine d’objets nommĂ©s Gamelles » collages - diamĂštre 25 cm environLivres d’artiste une douzaine d’unitĂ©s Editions RiviĂšres, Editions du Livre Pauvre Exposition HermĂšs, mystĂšres et hĂ©ritage d’un dieu grec mĂ©connu » Du 20 septembre au 31 dĂ©cembre 2019 HermĂšs Ă©tait un dieu grec aux multiples pouvoirs, protecteur des Ă©changes, des voyages, du commerce... et des voleurs ! Connu par les Romains sous le nom de Mercure, il a aussi Ă©tĂ© adoptĂ© par les Gaulois. Figure tutĂ©laire des chemins et des carrefours, HermĂšs n’aurait-il pas eu un rĂŽle dans la dĂ©limitation des territoires des diffĂ©rents peuples gaulois ? Et quels sont ses liens avec la divinitĂ© romaine Janus et avec le dieu celte Lug ? Une enquĂȘte archĂ©ologique qui vous prouvera qu’HermĂšs a laissĂ© sa trace partout, mĂȘme en UzĂšge ! Exposition conçue par le Groupe ArchĂ©ologique Forez-Jarez et l’association ArchĂ©a Commissaire scientifique François FĂ©raud Visites guidĂ©es pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Exposition Les 1000 Visages d’AndrĂ© Gide » Du 14 mars au 2 juin 2019 2019 sera l’annĂ©e de la cĂ©lĂ©bration du 150e anniversaire de la naissance d’AndrĂ© Gide. Gide a probablement Ă©tĂ© l’un des Ă©crivains les plus photographiĂ©s et les plus portraiturĂ©s de son Ă©poque, depuis sa naissance en 1869 jusqu’à sa mort en 1951. Photos mises en scĂšne ou spontanĂ©es, tableaux, caricatures l’ensemble de tous ces documents provenant de diverses collections publiques et privĂ©es dont le fonds d’archives de la Fondation Catherine Gide, permet de reconstituer le parcours exceptionnel de l’écrivain, dans ses multiples activitĂ©s, ses rencontres, ses voyages. Il Ă©claire sa personnalitĂ© annĂ©e aprĂšs annĂ©e, l’évolution Ă  la fois de l’image de lui qu’il a voulu laisser, ou de celle qu’on lui a prĂȘtĂ©, l’évolution de son aspect physique, mais aussi de son goĂ»t pour les tenues vestimentaires les plus originales. Ces portraits sont prĂ©sentĂ©s sous forme de reproductions agrandies, classĂ©es par ordre chronologique, et accompagnĂ©es de textes prĂ©cisant leur contexte historique et biographique, officiel ou anecdotique. Exposition rĂ©alisĂ©e en partenariat avec la Fondation Catherine Gide Commissaire d’exposition Jean-Pierre PrĂ©vost Inauguration samedi 23 mars Ă  11h, avec concert des Ă©lĂšves de l’école municipale de musique. Exposition Les 1000 Visages d’AndrĂ© Gide » Ancien EvĂȘchĂ©, 1er Ă©tage EntrĂ©e libre Visites guidĂ©es pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Un guide de visite est publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition Les 1000 visages d’AndrĂ© Gide Textes Jean-Pierre PrĂ©vost 54 p., prix de vente 5 €, en vente sur place Animations autour de l’exposition Concert Mercredi 27 mars Ă  15h audition de piano, par l’école municipale de musique. EntrĂ©e libre. Nuit des MusĂ©es 2019 Samedi 18 mai ouverture nocturne, de 20h Ă  23h. PrĂ©sentation des travaux des Ă©lĂšves du lycĂ©e Charles Gide dans la salle Gide du musĂ©e. EntrĂ©e libre. Avril en balade 2019 Samedi 13 avril Ă  14h balade-lecture Sur les pas d’AndrĂ© Gide Ă  UzĂšs », dans le cadre de la manifestation Avril en balade ». Visite de l’exposition Les 1000 visages d’AndrĂ© Gide » au musĂ©e d'UzĂšs, puis trajet Ă  pied dans le val d'Eure et dans UzĂšs, avec pauses-lectures. Exposition DĂ©serts. Victoria Arney, DaniĂšle Meunier-Letan et Marie-Do Pain »Biennale SUDestampe 2018 Du 28 septembre au 30 dĂ©cembre 2018 A l’oasis je prĂ©fĂšre Ă  prĂ©sent le dĂ©sert
 ce pays de mortelle gloire et d’intolĂ©rable splendeur. L’effort de l’homme y paraĂźt laid et misĂ©rable. Maintenant toute autre terre m’ennuie. » AndrĂ© Gide, L’Immoraliste Depuis 2010, le musĂ©e d’UzĂšs a le plaisir de s’associer Ă  la biennale de l’estampe organisĂ©e par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e trois artistes, invitĂ©es Ă  exposer dans la salle Gide du musĂ©e, se sont confrontĂ©es au thĂšme du dĂ©sert si souvent Ă©voquĂ© par l’écrivain. DĂ©couvert lors de ses premiers voyages au Maghreb, le dĂ©sert exercera sur Gide une fascination durable, exprimĂ©e dans de nombreux textes Les Nourritures terrestres, L’Immoraliste, Amyntas. Victoria Arney se dĂ©finit comme paysagiste contemporaine », recherchant dans les paysages le sublime et le tragique. Sa suite de quatre gravures nous plonge dans un espace infini. DaniĂšle Meunier-Letan a gardĂ© de ses Ă©tudes en biologie vĂ©gĂ©tale l’émerveillement devant le miracle de la vie prĂ©sent jusque dans le dĂ©sert. Cet espace de puretĂ© et de silence est Ă©voquĂ© par les empreintes de fragments de vĂ©gĂ©taux sur le papier blanc. Marie-Do Pain transcrit dans ses gravures sur bois les violents contrastes de lumiĂšre et les vibrations de l’air surchauffĂ© du dĂ©sert. L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la miNuit Blanche » proposĂ©e par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 28 septembre 2018 un parcours nocturne dans les rues d’UzĂšs, pour dĂ©couvrir diffĂ©rentes propositions artistiques concerts, installations, actions théùtrales
. miNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h Ă  23h, vendredi 28 septembre 2018 entrĂ©e libre. Programme complet de la Biennale 2018 SUDestampe sur Exposition L'Aventure des jeux Saussine » De l'UzĂšge Ă  Paris Du 19 mai au 16 septembre 2018 En 1860, un jeune UzĂ©geois, LĂ©on Saussine, part chercher fortune Ă  Paris il devient Ă©diteur de jeux de sociĂ©tĂ©. L’entreprise Saussine, reprise par ses fils, va durer plus d’un siĂšcle. Les Saussine ont produit des jeux originaux, magnifiquement prĂ©sentĂ©s dans des cartonnages illustrĂ©s en chromolithographie, emblĂ©matiques du dĂ©veloppement des jeux de sociĂ©tĂ© Ă  la fin du 19e siĂšcle. Porteurs d'une volontĂ© Ă©ducative, ils prĂ©figurent aussi l’avĂšnement de la sociĂ©tĂ© des loisirs. Empruntant aussi bien aux jeux les plus traditionnels qu’aux innovations technologiques, les Saussine ont su crĂ©er un univers de fantaisie inimitable, Ă  dĂ©couvrir grĂące aux prĂȘts du collectionneur Alain Rabussier. Au total une quarantaine de jeux sont prĂ©sentĂ©s. Un catalogue est publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition L'Aventure des jeux Saussine Textes GwenaĂ«l Beuchet 48 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musĂ©e et par correspondance DĂ©couvrez les jeux Saussine prĂ©sentĂ©s par Alain Rabussier dans l'Ă©mission " FrĂ©quence MusĂ©es " sur radio Fuze ! Exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard» Potiers et tuiliers entre RhĂŽne et Gardon, de l’AntiquitĂ© au 20e siĂšcle Du 22 juillet au 26 novembre 2017 Exposition prolongĂ©e jusqu'au 31 dĂ©cembre 2017 De Meynes Ă  ThĂ©ziers, de Castillon-du-Gard Ă  FournĂšs, l’argile abondante entre RhĂŽne et Gardon a toujours Ă©tĂ© exploitĂ©e pour fabriquer vaisselle, tuiles, briques, pots de fleurs... Des potiers et tuiliers gallo-romains aux poteries, tuileries et briqueteries du 20e siĂšcle, des carriĂšres d’argile aux fours et aux productions, l’exposition prĂ©sente l’état des recherches inĂ©dites menĂ©es par l’archĂ©ologue Freddy Thuillier sur l’activitĂ© cĂ©ramique dans ce territoire. Commissariat scientifique Freddy Thuillier, Docteur en archĂ©ologie, archĂ©ologue professionnel, chercheur rattachĂ© au Centre Camille-Jullian Aix-Marseille UniversitĂ© Un catalogue est publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard Textes Freddy Thuillier 28 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musĂ©e et par correspondance DĂ©couvrez l'exposition prĂ©sentĂ©e par Freddy Thuillier dans l'Ă©mission " FrĂ©quence MusĂ©es " sur radio Fuze ! Exposition David Maes, "Offrandes inĂ©galables" du 30 septembre au 31 dĂ©cembre 2016 Depuis 2010, le musĂ©e d’UzĂšs a le plaisir de s’associer Ă  la biennale de l’estampe organisĂ©e par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e notre invitĂ© est David Maes, peintre et graveur de renommĂ©e internationale ses oeuvres figurent dans les collections de la BNF et de nombreux musĂ©es français et Ă©trangers, qui a longtemps vĂ©cu en UzĂšge. Il a choisi d’investir la salle Gide pour y prĂ©senter ses estampes spĂ©cialement rĂ©alisĂ©es pour l’exposition, librement inspirĂ©es par deux livres d’AndrĂ© Gide ThĂ©sĂ©e et Et nunc manet in te. A partir de ce dernier texte, consacrĂ© Ă  la mĂ©moire de Madeleine Gide, l’épouse de l’écrivain, David Maes s’attache Ă  la trop discrĂšte figure de celle qui Ă©crivit Ă  son mari Ma part a Ă©tĂ© trĂšs belle. J’ai eu le meilleur de ton Ăąme, la tendresse de ton enfance et de ta jeunesse. Et je sais que, vivante ou morte, j’aurai l’ñme de ta vieillesse. » I Am a Wonder Among Flowers Pour Madeleine, pointe sĂšche, 2016 David Maes Quelques mots Ă  propos des gravures prĂ©sentĂ©es au musĂ©e Georges Borias Deux livres de Gide ont attirĂ© mon attention, ThĂ©sĂ©e 1946 et Et Nunc Manet in Te 1951. Le thĂšme du sacrifice parcourt ces deux livres, et c’est Ă  partir de ce thĂšme que j’ai choisi de travailler. Sacrifice compris dans sa double acception celle de l’offrande faite Ă  une divinitĂ©, celle du renoncement volontaire Ă  quelque chose ou Ă  quelqu’un. Offrande Dans ThĂ©sĂ©e, Gide bĂątit un rĂ©cit autour de ce personnage complexe de la mythologie grecque. ThĂ©sĂ©e est celui qui rĂ©ussit Ă  tuer le Minotaure, ce monstre possĂ©dant le corps d’un homme et la tĂȘte d’un taureau, nĂ© des amours de PasiphaĂ© et d’un taureau blanc envoyĂ© par PosĂ©idon. Le Minotaure fut enfermĂ© par le roi Minos dans le labyrinthe, situĂ© Ă  Cnossos CrĂšte et concçu par DĂ©dale, afin qu’il ne puisse s’en Ă©chapper et que nul ne dĂ©couvre son existence. Lors d’une guerre provoquĂ©e par la mort d’un des fils du roi Minos, AthĂšnes est affamĂ©e par un terrible siĂšge qui ne prend fin qu’à partir du moment oĂč les AthĂ©niens proposent Ă  Minos de choisir le tribut qu’il veut pour le lever. Minos exige alors que tous les neuf ans, EgĂ©e, roi d’AthĂšnes et pĂšre de ThĂ©sĂ©e, lui livre sept jeunes hommes et sept jeunes femmes qui seront sacrifiĂ©s au Minotaure. ThĂ©sĂ©e se porte volontaire. C’est Ă  partir de cette histoire de sacrifice de quatorze jeunes personnes que j’ai choisi de rĂ©aliser quatorze portraits de jeunes gens que je connais ou que j’ai eu l’occasion de croiser. Une partie de cette sĂ©rie de portraits occupe un des murs de la salle AndrĂ© Gide. Parmi ces portraits se trouve une gravure du Minotaure que j’ai rĂ©alisĂ©e en 2002 pour l’exposition Le Minotaure » qui a eu lieu Ă  la Chapellle des JĂ©suites Ă  NĂźmes. Renoncement Face Ă  ces portraits se trouve un grand triptyque I am a Wonder Among Flowers. Cette gravure est dĂ©dicacĂ©e Ă  Madeleine Gide, femme d’AndrĂ© Gide et le sujet de Et Nunc Manet in Te ce titre est tirĂ© d’un poĂšme de Virgile, le Culex, et signifie Et maintenant elle survit en toi ». Ecrit peu aprĂšs la mort de Madeleine, Et Nunc Manet in Te apparaĂźt comme une sorte de confession dans laquelle Gide dresse le portrait de sa vie conjugale, son cĂŽtĂ© impossible » dĂ» Ă  son homosexualitĂ©. Pour cette raison, mais pas seulement, Madeleine a passĂ© sa vie dans une forme de renoncement au point oĂč elle en devient presque absente. I am a Wonder Among Flowers n’est pas un portrait de Madeleine, mais une tentative de lui donner une certaine prĂ©sence dans cette salle dĂ©diĂ©e Ă  son mari. David Maes, septembre 2016 Exposition "AndrĂ© Gide et UzĂšs" Aux racines de la famille Gide Exposition du 27 juin au 11 octobre 2015 L’écrivain AndrĂ© Gide 1869-1951 se revendiquait issu d’un pĂšre UzĂ©tien et d’une mĂšre Normande ». S’il n’est pas nĂ© Ă  UzĂšs, il a sĂ©journĂ© rĂ©guliĂšrement dans la ville natale de son pĂšre. Ces sĂ©jours d’enfance l’ont marquĂ© profondĂ©ment. L’exposition se propose de montrer l’empreinte d’UzĂšs dans l’Ɠuvre de Gide et de retracer l’histoire de sa famille paternelle, notables protestants en UzĂšge. Publications Catalogue AndrĂ© Gide et UzĂšs, aux racines de la famille Gide »Textes de Brigitte Chimier, Jean-Christophe Galant et Daniel avec le soutien de la Fondation Catherine p. couleur, prix de vente 6 €. Portfolio Ô petite ville d’UzĂšs », 9 photographies noir et blanc de Jean-Pierre LoubatTirage limitĂ© Ă  26 exemplaires numĂ©rotĂ©s, prix de vente 90 €.En vente par souscription aux Ă©ditions IFYP, editionsifyp Animations Balades en calĂšche sur les traces d’AndrĂ© Gide Pendant l’étĂ© seront proposĂ©es des visites guidĂ©es comprenant la visite de l’exposition au musĂ©e et un circuit en calĂšche avec l'Ă©curie Font Clarette pour dĂ©couvrir les lieux liĂ©s Ă  la famille Gide Ă  jeudis 2 et 9 juillet, 20 et 27 aoĂ»t, 3 septembre, de 16h30 Ă  18h30. Sur rĂ©servation, tarif 5€ / de places limitĂ© Ă  10 personnes par visite. RĂ©servation uniquement par tĂ©lĂ©phone au 04 66 22 40 23 aux heures d’ouverture du musĂ©e pas d’inscription par rĂ©pondeur, jusqu’à la veille de la visite. Ouverture nocturne le 25 septembre A l’occasion de la miNuit Blanche organisĂ©e Ă  UzĂšs par l’association Et Alors l’Art », l’exposition sera ouverte de 20h Ă  23h le vendredi 25 septembre 2015 entrĂ©e libre. Le photographe Jean-Pierre Loubat prĂ©sentera ses Ɠuvres et son portfolio Ô petite ville d’UzĂšs ». Exposition Double Vue » Florence BarbĂ©ris et Mireille Laborie revisitent le musĂ©e d’UzĂšs Exposition du 3 octobre au 31 dĂ©cembre 2014 Depuis 2010, le musĂ©e d’UzĂšs a le plaisir de s’associer Ă  la biennale de l’estampe organisĂ©e par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e deux artistes sont invitĂ©es, Florence BarbĂ©ris et Mireille Laborie. Elles ont choisi de s’infiltrer dans les collections du musĂ©e et d’en proposer des versions bien personnelles. Les visiteurs vont voir double dans les vitrines, entre les objets anciens et les variations contemporaines imaginĂ©es par le duo de crĂ©atrices
 Sauront-ils reconnaĂźtre leurs interventions ? Un vĂ©ritable jeu de piste Ă  travers les salles du musĂ©e, pour voir les collections d’un autre Ɠil ! L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la MiNuit Blanche » proposĂ©e par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 3 octobre 2014 jusqu’à minuit un parcours nocturne dans les rues d’UzĂšs, pour dĂ©couvrir diffĂ©rentes propositions artistiques concerts, installations, actions théùtrales
 MiNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h Ă  23h, vendredi 3 octobre 2014 Programme complet de la Biennale 2014 SUDestampe sur Melchior Doze, dessinateurProjets pour les Ă©glises du Gard Etude de tĂȘte et de mains, sanguine sur papierCollection musĂ©e Georges Borias, UzĂšs Exposition du 3 octobre au 31 dĂ©cembre 2013 A l’occasion du centenaire de sa disparition, l’exposition propose de redĂ©couvrir un artiste nĂ© Ă  UzĂšs, Melchior Doze 1827-1913. Ce peintre a puisĂ© son inspiration dans les thĂšmes religieux. Il a notamment rĂ©alisĂ© des peintures pour de nombreuses Ă©glises du Gard, tableaux isolĂ©s comme Ă  la cathĂ©drale de NĂźmes mais aussi ensembles de dĂ©cors, notamment Ă  Saint-Gervasy, SumĂšne, Marguerittes. L’exposition prĂ©sentera les dessins prĂ©paratoires pour certaines de ces compositions, permettant d’apprĂ©cier le talent de dessinateur de Doze et sa sensibilitĂ© dans ces Ɠuvres moins apprĂȘtĂ©es que les rĂ©alisations finales. Exposition rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  des prĂȘts du musĂ©e des Beaux-Arts de NĂźmes et de collections privĂ©es. Vivre en UzĂšge il y a 4000 ans Poteries, fouilles ArchĂ©a, La Capelle Exposition du 12 septembre au 30 dĂ©cembre 2012 Depuis une vingtaine d’annĂ©es, des fouilles menĂ©es dans la rĂ©gion d’UzĂšs ont permis de trouver la trace des habitants d’il y a 4000 ans. Comment vivaient-ils au quotidien ? et quelles Ă©taient les caractĂ©ristiques de leur culture, la culture de Fontbouisse 2800 Ă  2400 av. JC ? NommĂ©e d’aprĂšs le site du Gard qui a permis de la caractĂ©riser, la culture de Fontbouisse est une forme de civilisation spĂ©cifique au Languedoc, dans la lignĂ©e de la rĂ©volution du NĂ©olithique », initiĂ©e Ă  partir du 6e millĂ©naire avant notre Ăšre dĂ©veloppement de l’élevage et de l’agriculture, sĂ©dentarisation. Ses reprĂ©sentants s’installent dans les garrigues, dans des enclos de pierre sĂšche englobant habitations et troupeaux. Ils maĂźtrisent divers artisanats tissage, vannerie, cĂ©ramique. Ils rĂ©alisent aussi les premiers essais de mĂ©tallurgie du cuivre. La culture de Fontbouisse est particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ©e en UzĂšge. Les fouilles menĂ©es sous le contrĂŽle du Service RĂ©gional de l’ArchĂ©ologie durant les annĂ©es 1980-90 par l’association Histoire et Civilisation de l’UzĂšge, et actuellement par l’association ArchĂ©a, permettent de proposer une prĂ©sentation de la culture matĂ©rielle de cette pĂ©riode. Faisant un clin d’Ɠil aux magazines d’architecture et de dĂ©coration, l’exposition mettra en vedette une maison-tĂ©moin » prĂ©historique fouillĂ©e par ArchĂ©a Ă  La Capelle et MasmolĂšne, avec les nombreuses cĂ©ramiques qui en proviennent, dont un Ă©tonnant fourneau. L’exposition sera aussi l’occasion d’un hommage Ă  Albert Ratz, animateur de l’association Histoire et Civilisation de l’UzĂšge, dĂ©cĂ©dĂ© en 2010. - Visite guidĂ©e gratuite les 15 et 16 septembre Ă  17h, Il Ă©tait une faim » se nourrir au NĂ©olithique. Dans le cadre des JournĂ©es du Patrimoine. - ConfĂ©rence de François FĂ©raud le samedi 29 septembre Ă  17h mĂ©diathĂšque les fouilles de l’association ArchĂ©a Ă  La Capelle et MasmolĂšne Retrouvez l’exposition dans l’émission FrĂ©quence MusĂ©es » du mois d’octobre, sur FrĂ©quence UzĂšge AndrĂ© Gide, un album de famille 100 photos commentĂ©es par Catherine Gide et Jean-Pierre PrĂ©vost Exposition du 29 juin au 25 septembre 2011 AndrĂ© Gide et sa fille en 1940 Ces photos, pour beaucoup inĂ©dites, nous racontent une histoire peu banale. Elle commence en 1899. AndrĂ© Gide, le jeune auteur de Paludes, a trente ans et il est mariĂ© Ă  Madeleine Rondeaux, sa cousine, qui vit seule en Normandie. Dans un Salon, Ă  Paris, il rencontre le peintre nĂ©o-impressionniste belge ThĂ©o Van Rysselberghe et sa femme Maria. C’est le dĂ©but d’une grande, belle et fidĂšle amitiĂ©, plus spĂ©cialement avec Maria, qui ne s’achĂšvera qu’à la mort de Gide en 1951. Gide voyage, souvent en compagnie de Maria et ThĂ©o, Gide Ă©crit, Gide multiplie les rencontres importantes, Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger, tant d’autres, Gide aime la compagnie des jeunes garçons, Gide est amoureux de Marc AllĂ©gret, le futur cinĂ©aste dont il sera l’éducateur 
 Tout ce que fait Gide, tout ce que pense Gide, Maria - dite la Petite Dame » - le consignera au jour le jour dans des cahiers qu’on appellera plus tard les Cahiers de la Petite Dame » Maria et ThĂ©o ont une fille, Elisabeth, ĂągĂ©e de neuf ans en 1899, qui a pour l’écrivain une grande affection, une affection d’ailleurs partagĂ©e et qui ne se dĂ©mentira jamais. Qui peut alors imaginer que vingt ans plus tard, en 1922, Gide et Elisabeth choisiraient en toute libertĂ© de donner naissance Ă  un enfant, hors de toute union officielle ? Une facĂ©tie du destin ou une volontĂ© d’affirmer l’un et l’autre leur goĂ»t absolu de l’indĂ©pendance ? Cet enfant naĂźt le 18 avril 1923. Gide espĂ©rait bien sĂ»r un garçon 
 ce sera une fille, Catherine. L’identitĂ© de son pĂšre n’est alors connue que de quelques initiĂ©s ; et Catherine elle-mĂȘme l’ignorera jusqu’à l’ñge de treize ans. Familles je vous hais » avait Ă©crit Gide. Gide va devenir un pĂšre attentif et aimant, Ă  sa façon, puis un grand-pĂšre comblĂ© de quatre petits enfants. Et Catherine sera, avec sa grand-mĂšre Maria – la Petite Dame » –, le tĂ©moin privilĂ©giĂ© de ce climat de ferveur hors normes si cher Ă  l’auteur des Nourritures terrestres. Cet album de souvenirs », prĂ©sentĂ© ici en exposition, est extrait d’un livre accompagnĂ© d’un DVD, et composĂ© d’archives privĂ©es rĂ©unies et commentĂ©es par Catherine Gide et Jean-Pierre PrĂ©vost. Il trace les contours de cette singuliĂšre famille, et nous fait dĂ©couvrir cinquante ans de la vie d’un Gide intime et voyageur entourĂ© de ses proches et de ses amis. Le fonds Gide au musĂ©e d’UzĂšs Le musĂ©e Georges Borias conserve un fonds, unique au monde, consacrĂ© Ă  AndrĂ© Gide, dont la famille paternelle Ă©tait originaire d’UzĂšs. Ce fonds est constamment enrichi par des acquisitions achats, dons, en particulier grĂące au soutien de Catherine Gide. RĂ©guliĂšrement, des expositions temporaires viennent mettre en lumiĂšre diffĂ©rentes facettes de l’écrivain et de son Ɠuvre. Autour de l’exposition, Ă  la mĂ©diathĂšque d’UzĂšs La mĂ©diathĂšque se joint Ă  cette manifestation avec la projection de films sur AndrĂ© Gide, du 19 au 30 juillet. Le samedi 3 septembre, elle accueille Ă©galement une confĂ©rence de Jean-Pierre PrĂ©vost. Vernissage de l’exposition et signature du livre le 29 juin 2011 Ă  18h30 ConfĂ©rence de Jean-Pierre PrĂ©vost Ă  la mĂ©diathĂšque d’UzĂšs le 3 septembre 2011 Ă  17h 100 ans, le bel Ăąge. Centenaire du musĂ©e d’UzĂšs Exposition du 28 septembre au 31 dĂ©cembre 2010 DĂ©jĂ  cent ans ! En juillet 1910, s’ouvrait dans les locaux de l’HĂŽtel de Ville d’UzĂšs un double musĂ©e. Double parce qu’issu de deux projets celui d’un musĂ©e de peinture et de sculpture, voulu par le peintre JosĂ© Belon, et celui d’un MusĂ©on UzĂ©tien musĂ©e des traditions locales, sur le modĂšle du MusĂ©on Arlaten créé par FrĂ©dĂ©ric Mistral Ă  Arles, fondĂ© par le poĂšte Albert Roux. La guerre, puis les dĂ©cĂšs des fondateurs, avaient quelque peu cassĂ© le bel Ă©lan des dĂ©buts.. AprĂšs une pĂ©riode d’abandon, aggravĂ© par la deuxiĂšme guerre, Georges Borias sauva de la disparition le musĂ©e qui porte dĂ©sormais son nom. GrĂące Ă  ses efforts et Ă  ceux de ses successeurs, soutenus par l’association des Amis du MusĂ©e, c’est un musĂ©e ressuscitĂ© et enrichi qui fĂȘte son centenaire. L’exposition retrace cet historique et prĂ©sente les collections fondatrices du musĂ©e, tel que les UzĂ©tiens pouvaient le dĂ©couvrir il y a cent ans. Venez voir le chemin parcouru, et souhaiter longue vie au musĂ©e ! Pour l’amour de la science Ulysse Dumas 1872-1909, archĂ©ologue et photographe Exposition du 5 octobre au 31 dĂ©cembre 2009 Il y a cent ans disparaissait un personnage peu ordinaire Ulysse Dumas, pionnier de la recherche archĂ©ologique en UzĂšge. Simple agriculteur, nĂ© Ă  Baron, entre UzĂšs et AlĂšs, il Ă©tait devenu un spĂ©cialiste de la PrĂ©histoire dans notre rĂ©gion. Il sut faire partager son enthousiasme Ă  de jeunes UzĂ©tiens qui formĂšrent sous sa direction en 1903 le Groupe SpĂ©lĂ©o-ArchĂ©ologique d’UzĂšs. HĂ©las le dĂ©cĂšs prĂ©coce d’Ulysse Dumas Ă  36 ans, en 1909, puis la guerre de 1914-1918 sonnĂšrent le glas du petit groupe
 OrganisĂ©e grĂące aux prĂȘts des descendants d’Ulysse Dumas et des musĂ©es de NĂźmes, l’exposition retrace l’aventure de ces gens ordinaires, saisis par la passion de l’archĂ©ologie
 Elle prĂ©sente aussi une facette moins connue de la personnalitĂ© d’Ulysse Dumas son Ɠuvre de photographe. DonnĂ©s par ses descendants, des dizaines de nĂ©gatifs sur plaques de verre conservent les portraits des proches d’Ulysse Dumas toute une tranche de vie en UzĂšge autour de 1900
 En contrepoint, la photographe uzĂ©tienne Catherine Tauveron nous livre un regard contemporain interprĂ©tations Ă  partir des nĂ©gatifs d’Ulysse Dumas et dialogue avec ses propres images. Catalogue "Ulysse Dumas 1872-1909 et le Groupe SpĂ©lĂ©o-ArchĂ©ologique d'UzĂšs", 32 p. couleur, prix 6 euros. Pichon Ă  UzĂšs, deux siĂšcles de cĂ©ramique Collection Jean-Paul Pichon A partir du 16 septembre 2008 Depuis deux siĂšcles, la famille Pichon fabrique Ă  UzĂšs des poteries extraor- dinaires. Le savoir-faire Pichon, transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, a donnĂ© naissance Ă  des crĂ©ations raffinĂ©es coupes tressĂ©es, dĂ©cors en relief et surtout les fameuses terres mĂȘlĂ©es», un mĂ©lange unique de terres colorĂ©es dans la masse donnant l’effet d’un marbre aux veines multicolores. Le musĂ©e d’UzĂšs possĂ©dait dĂ©jĂ  plusieurs poteries signĂ©es Pichon. Monsieur Jean-Paul Pichon, descendant de la cĂ©lĂšbre famille de potiers uzĂ©tiens, a Ă©tĂ© sĂ©duit par leur qualitĂ©. C’est ainsi qu’il a acceptĂ© de mettre sa collection de cĂ©ramiques en dĂ©pĂŽt au musĂ©e d’UzĂšs, jugeant qu’elle pouvait dignement figurer dans ce lieu, qui l’accueille pour une durĂ©e de cinq ans, renouvelables si affinitĂ©s ! De magnifiques piĂšces montrent l’évolution des formes et des techniques, des origines aux crĂ©ations rĂ©centes, dans le respect de la tradition familiale. Vaisselle de table, vases, bonbonniĂšres, unis ou en terres mĂȘlĂ©es
 tous sont reprĂ©sentĂ©s pour le plus grand bonheur des amoureux de la cĂ©ramique. Publication Le dĂ©but de l’exposition coĂŻncide avec la parution du livre À UzĂšs, une famille de potiers, les Pichon », Lucie Editions, collection CĂ©ramique, 84 pages couleur. Renseignements Lucie Éditions, 34 bis rue ClĂ©risseau, 30 000 NĂźmes, tĂ©l./fax 04 66 29 10 04, courriel contact DĂ©lectables chimĂšres Exposition AgnĂšs Gomez » Du 27 juin au 31 aoĂ»t 2008 Selon la dĂ©finition du Conseil international des musĂ©es ICOM, le musĂ©e est un lieu d’éducation et de dĂ©lectation ». L’une ne va pas sans l’autre la visite d’un musĂ©e, si instructive qu’elle soit, ne laisse un souvenir durable que si elle touche Ă  l’émotion. En rassemblant des objets trĂšs divers, naturels ou artificiels, les musĂ©es condensent aussi toute une somme d’anecdotes, de lĂ©gendes et de souvenirs. DerriĂšre les classifications rationnelles, l’imaginaire est partout prĂ©sent, prĂȘt Ă  envahir les visiteurs rĂ©ceptifs. AgnĂšs Gomez a su percevoir cette part de rĂȘve dans les salles du musĂ©e d’UzĂšs. Exemple parmi d’autres d’un musĂ©e encyclopĂ©dique » du siĂšcle dernier, il rĂ©unit des collections trĂšs variĂ©es, allant des fossiles Ă  la poterie de l’UzĂšge et de l’archĂ©ologie Ă  la peinture. Les chimĂšres créées par AgnĂšs Gomez se fondent tout naturellement dans cet ensemble, dont elles renforcent le caractĂšre Ă  la fois incongru et poĂ©tique. SirĂšnes et autres crĂ©atures mi-insectes mi-vĂ©gĂ©tales, survivants d’on ne sait quel cataclysme, se glissent dans les vitrines parmi les fossiles et les pipes en terre de Saint-Quentin. Le musĂ©e retourne ainsi vers sa forme primitive, celle des cabinets de curiositĂ©s » créés pour la dĂ©lectation des amateurs, Ă  une Ă©poque oĂč science et imaginaire n’étaient pas encore sĂ©parĂ©s. DissĂ©minĂ©es au sein du musĂ©e comme un jeu de piste, les Ɠuvres d’AgnĂšs Gomez invitent les visiteurs Ă  partager cette dĂ©lectation au fil des salles, tout en redĂ©couvrant les collections permanentes. Ainsi que l’écrit l’artiste, En bouleversant ainsi leur environnement familier, je souhaite que mon intervention permette de mieux voir les Ɠuvres, qu’elle en rĂ©vĂšle la beautĂ© singuliĂšre, pour retrouver en quelque sorte l’émotion des premiers visiteurs du musĂ©e. RĂ©activer le regard artistique, en somme. » Au fil de la patience, Collections textiles du musĂ©e d’UzĂšs » Exposition du 11 septembre au 30 dĂ©cembre 2007 Le musĂ©e Georges Borias rend hommage Ă  la patience et au talent de petites mains» anonymes couturiĂšres, brodeuses, dentelliĂšres
 L’éducation des jeunes filles d’autrefois les prĂ©parait dĂšs le plus jeune Ăąge Ă  la pratique de ces ouvrages de dames», seul domaine oĂč il leur Ă©tait permis d’exprimer leur crĂ©ativitĂ©. L’exposition permet de redĂ©couvrir les collections textiles du musĂ©e, rarement exposĂ©es en raison de la fragilitĂ© des tissus robes de baptĂȘme, vĂȘtements et lingerie fĂ©minine d’autrefois, piĂšces de dentelle, etc.. Elle prĂ©sente aussi des outils tels que nĂ©cessaires Ă  coudre, machine Ă  coudre et fers Ă  repasser anciens. De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et ocĂ©aniens du musĂ©e d’UzĂšs » Exposition du 12 septembre au 31 dĂ©cembre 2006 Parmi les collections variĂ©es du musĂ©e Georges Borias - de la peinture Belle Epoque » Ă  l’archĂ©ologie, et de la poterie de l’UzĂšge aux souvenirs d’AndrĂ© Gide - se glissent quelques objets de provenance lointaine, qui ne manquent pas d’intriguer les visiteurs. L’exposition De l’art exotique aux arts premiers » se propose de retracer l’historique de ces objets, liĂ© au passĂ© colonial de la France. Créé en 1910, le musĂ©e d’UzĂšs accueille dĂšs l’origine des objets africains. En 1947, le conservateur Georges Borias organise une grande exposition d’art exotique » ; par la suite il obtient de nouveaux dons d’objets provenant d’Afrique et d’OcĂ©anie. L’objectif de cette politique d’acquisition volontariste est de montrer l’apport culturel dĂ» Ă  la prĂ©sence Ă  UzĂšs de nombreux anciens cadres de l’administration coloniale. AprĂšs la dĂ©colonisation, quel regard porter dĂ©sormais sur cet ensemble disparate ? Il n’y a d’unitĂ© ni dans les provenances, ni dans les types d’objets, ni dans leur qualitĂ© des objets traditionnels, parfois anciens, cĂŽtoient des productions rĂ©centes d’artisanat pour touristes. L’exposition sĂ©lectionne les objets les plus authentiques et les plus significatifs, provenant d’Afrique de l’Ouest CĂŽte-d’Ivoire, Mali, GuinĂ©e et Centrale Congo, ainsi que de Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e. Elle Ă©voque aussi d’illustres voyageurs aux origines uzĂ©tiennes le duc Jacques de Crussol et l’écrivain AndrĂ© Gide, explorant le Congo Ă  trente ans d’intervalle
 Loin d’avoir la prĂ©tention de rendre compte de l’art africain et ocĂ©anien tout entier, cette exposition nous parle de notre rapport Ă  l’Autre, et de notre passĂ© colonisateur. Sans réécrire l’Histoire, mais en rappelant qu’à cĂŽtĂ© de la domination politique et culturelle, il y eut aussi la rencontre d’autres formes d’art, d’autres sensibilitĂ©s. Le renversement actuel des appellations, de l’art dit primitif » aux arts premiers », en dit long sur cette fascination grandissante de notre culture pour les autres, comme en tĂ©moigne Ă©galement l’ouverture rĂ©cente du musĂ©e du quai Branly
 Catalogue De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et ocĂ©aniens du musĂ©e d’UzĂšs. 2006. Textes de Fabien Laty. 32 p., 25 ill. couleur. Prix 6 €. Des bijoux dans les tranchĂ©es » Exposition du 4 octobre au 31 dĂ©cembre 2005 En partenariat avec la 4e Biennale du Bijou contemporain Du 4 au 30 octobre 2005, divers lieux Ă  NĂźmes et UzĂšs Le musĂ©e d’UzĂšs est heureux de s’associer pour la premiĂšre fois Ă  la Biennale du Bijou contemporain de NĂźmes, en prĂ©sentant une exposition sur le thĂšme des bijoux de poilus ». Ces objets bagues, mĂ©daillons, briquets
 faits de mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration furent fabriquĂ©s par les soldats dans les tranchĂ©es pendant la premiĂšre Guerre mondiale. Le musĂ©e d’UzĂšs possĂšde un certain nombre de ces bijoux, ainsi que des outils ayant servi Ă  leur fabrication. Ce fonds sera complĂ©tĂ© par des prĂȘts provenant de musĂ©es et de collections privĂ©es, exposĂ©s du 4 octobre au 31 dĂ©cembre 2005. Pendant la durĂ©e de la Biennale du Bijou contemporain du 4 au 30 octobre, ces piĂšces historiques seront confrontĂ©es aux crĂ©ations de bijoutiers contemporains, Thierry VendĂŽme et Pierre Cavalan, travaillant sur des thĂšmes proches mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration, univers des mĂ©dailles et des insignes militaires
 L’exposition permettra ainsi un dialogue entre le patrimoine et la crĂ©ation, entre l’éternitĂ© du musĂ©e et l’évĂ©nement de la Biennale. Elle soulignera aussi les diffĂ©rentes significations du bijou, de la plus officielle Ă  la plus intime document historique, tĂ©moignage de bravoure ou de patriotisme, expression de crĂ©ativitĂ© et d’habiletĂ© manuelle, gage d’affection envers l’ĂȘtre aimé  Les Ornements de la Foi – Tableaux religieux de la cathĂ©drale d’UzĂšs» Exposition du 3 mai au 4 septembre 2005 NoĂ«l Coypel l'Ancien et le Nouveau Testament Le patrimoine religieux d’UzĂšs est Ă  l’honneur cette annĂ©e. En lien avec l’exposition Ă  la MĂ©diathĂšque d’UzĂšs Un livre, une foi, une ville. Le BrĂ©viaire manuscrit d’UzĂšs de 1472 », le MusĂ©e Georges Borias prĂ©sente un ensemble de tableaux provenant de la cathĂ©drale d’UzĂšs. Habituellement conservĂ©es dans les sacristies de la cathĂ©drale non visitables, ces peintures sont exceptionnellement montrĂ©es au public pendant quatre mois. Il s’agit de tableaux Ă  sujets religieux, essentiellement des XVIIe-XVIIIe siĂšcles, bien reprĂ©sentatifs de l’art de la Contre-RĂ©forme, ainsi que de portraits d'Ă©vĂȘques d'UzĂšs. A l’occasion de l’exposition, un guide des peintures visibles en permanence dans les Ă©glises d’UzĂšs est publiĂ© Guide des tableaux des Ă©glises d’UzĂšs. 40 p., 18 ill. couleur. Prix 6 €. La MĂ©decine Ă  UzĂšs autrefois » Exposition du 12 septembre au 31 dĂ©cembre 2004 Dans le cadre des JournĂ©es du Patrimoine 2004, le musĂ©e Georges Borias prĂ©sente une exposition-dossier sur l’histoire de la mĂ©decine. Des objets et documents provenant des collections du musĂ©e et des archives municipales retracent l’évolution de la mĂ©decine Ă  partir du XVIIe siĂšcle. L’exposition permet de comprendre l’organisation des professions mĂ©dicales et, en particulier, des pharmaciens, dont le plus cĂ©lĂšbre fut l’UzĂ©tien MoĂŻse Charas, avec ses remĂšdes aux recettes surprenantes
 Façade de l'hĂŽpital par RouviĂšre, 1785 La lutte contre les Ă©pidĂ©mies ainsi que l’organisation de l’hĂŽpital d’UzĂšs sont Ă©galement Ă©voquĂ©es. Des visites guidĂ©es exceptionnelles gratuites de l’exposition du musĂ©e et de la chapelle de l’hĂŽpital d’UzĂšs XVIIIe siĂšcle, dĂ©cor classĂ© sont proposĂ©es samedi 18 et dimanche 19 septembre 2004 dĂ©parts Ă  15h00 et 16h30 du musĂ©e. DĂ©sir du Sud. AndrĂ© Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb » Exposition du 4 mai au 29 aoĂ»t 2004 Le souvenir et le dĂ©sir du Sud m’obsĂ©daient » L’Immoraliste. Lorsque AndrĂ© Gide s’embarqua pour la Tunisie et l’AlgĂ©rie en 1893, pressentait-il que ce voyage allait le rĂ©vĂ©ler Ă  lui-mĂȘme ? La terre africaine fut pour lui une nouvelle Arcadie et le lieu d’une vĂ©ritable renaissance. Cet Ă©blouissement, renouvelĂ© par de frĂ©quents voyages jusqu’en 1903, est sensible tout au long de son Ɠuvre Les Nourritures terrestres 1896, El Hadj 1899, L’Immoraliste 1902, Amyntas 1906, Si le Grain ne meurt 1921
 Rudolf Lehnert jeunes Ouled NaĂŻl L’exposition DĂ©sir du Sud » ne cherche pas Ă  retracer fidĂšlement l’historique des voyages gidiens, mais plutĂŽt Ă  reflĂ©ter cet imaginaire du Sud, en associant aux textes d’AndrĂ© Gide les images de Rudolf Lehnert. Bien qu’ils ne se soient jamais rencontrĂ©s, l’écrivain et le photographe partageaient la mĂȘme vision. RĂ©alisĂ©es au dĂ©but du XXe siĂšcle en Tunisie, les photographies de Rudolf Lehnert Ă©taient Ă©ditĂ©es sous forme de cartes postales coloriĂ©es et commercialisĂ©es avec son associĂ© Landrock. Ces images d’une exceptionnelle qualitĂ© artistique sont l’évocation parfaite de la terre de voluptĂ© » cĂ©lĂ©brĂ©e par Gide. On y retrouve l’animation des souks, le regard amusĂ© sur le petit peuple de Tunis et d’Alger, mais aussi la fascination pour le dĂ©sert, les oasis paradisiaques, les jeunes filles de la tribu des Ouled NaĂŻl, peintes comme des idoles », et la beautĂ© troublante des adolescents qui rĂ©vĂ©lĂšrent Ă  Gide sa sensualitĂ©. Catalogue DĂ©sir du Sud. AndrĂ© Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb. 2004. Textes de Pierre Masson, Fatima Safi et Michel MĂ©gnin. 16 p., 7 ill. couleur. Prix 5 €.

Lesjournaux se multiplient Ă  l'arriĂšre du front. À cet endroit et parfois mĂȘme dans les tranchĂ©es, on trouve des ateliers oĂč sont fabriquĂ©s les objets les plus divers : les dĂ©bris d'obus fournissent l'aluminium ou le cuivre qui servent Ă  de multiples rĂ©alisations.
Soigneusement reconstituĂ©s Ă  partir d'originaux ou de photos, ces drĂŽles d'instruments bricolĂ©s, nĂ©s de l'horreur de la PremiĂšre Guerre mondiale, seront Ă  l'honneur lors d'un concert ce vendredi Ă  la CitĂ© de la musique Ă  Paris, dans le cadre des cĂ©lĂ©brations du centenaire de la Guerre de 14-18. En premiĂšre ligne, dans les tranchĂ©es, il n'y avait Ă©videmment pas de place pour la musique mais seulement pour "une vie d'insomnie, de peur, le brouhaha et les explosions", rappelle Ă  l'AFP le comĂ©dien Olivier Hussenet, l'un des chanteurs de ce spectacle. A l'arriĂšre, en revanche, dans les zones de repos organisĂ©es Ă  quelques kilomĂštres des tranchĂ©es, les "Poilus" cherchent tous les moyens d'oublier l'angoisse et l'ennui. Quand certains jouent aux cartes, sculptent ou fabriquent des bijoux, les plus mĂ©lomanes se fabriquent des instruments avec ce qu'ils ont sous la main pour tenter de divertir leurs camarades d'infortune. "La musique, c'est un objet de rĂ©sistance incroyable. Pendant toutes les guerres, les musiciens, qu'ils soient professionnels ou amateurs, ont besoin de jouer", rappelle Serge Hureau, directeur du Centre national du patrimoine de la chanson, Le Hall, qui accueillera aussi le concert 22-23 novembre. Parmi ces instruments bricolĂ©s, il y a cette petite guitare-mandoline fabriquĂ©e Ă  partir d'un casque de poilu endommagĂ©, dotĂ© d'un manche sculptĂ© dans une branche et de cordes en fil de fer qu'on accorde en tournant des petites chevilles fabriquĂ©es Ă  partir de balles. Il y aussi ce violon conçu Ă  partir d'une vieille gourde en mĂ©tal avec une boĂźte de sardines en guise de mentonniĂšre. Des instruments trĂšs 'jouables' "Un instrument trĂšs connu est le +Poilu+, un violoncelle fabriquĂ© par un soldat nommĂ© Maurice MarĂ©chal, un trĂšs bon violoncelliste qui aprĂšs l'Armistice, a fait une tournĂ©e parce que tout le monde voulait voir ce violoncelle des tranchĂ©es", ajoute Olivier Hussenet. Cet instrument historique, taillĂ© dans une caisse de munitions, est dĂ©sormais exposĂ© Ă  la CitĂ© de la musique. C'est une rĂ©plique exacte, oeuvre de la violoncelliste Emmanuelle Bertrand, qui sera utilisĂ©e lors des concerts parisiens. "Ces instruments sonnent Ă©videmment moins bien que des instruments normalisĂ©s mais lors des rĂ©pĂ©titions, on a Ă©tĂ© surpris de voir que ça sonnait finalement moins bizarrement que ce qu'on aurait pu croire au dĂ©but", explique le chanteur. "Ce qui est trĂšs Ă©tonnant, c'est que ces instruments ont un son bizarre mais on arrive tout Ă  fait Ă  en jouer et mĂȘme Ă  jouer des arrangement hypersophistiquĂ©s", renchĂ©rit Serge Hureau, pour qui ces instruments bricolĂ©s se rapprochent de ceux qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans la musique africaine. Lors des concerts, le public pourra aussi entendre des percussions issues d'un "clavier de bouteilles", de gourdes de mĂ©tal et d'un tambour de l'Ă©poque, comme celles utilisĂ©es par les soldats-musiciens pour tenter, encore et toujours, de couvrir le fracas de la guerre. Cette musique accompagnera des chansons Ă©crites entre 1913 et 1918, signĂ©es Ă  la fois par des artistes professionnels du music-hall, comme Vincent Scotto, mais aussi par des amateurs, des soldats sur le front, qui dĂ©crivaient leur haine de l'ennemi et leur angoisse sur des mĂ©lodies existantes. Sont ainsi au programme une trentaine de chansons de cent ans d'Ăąge, dont quelques "tubes" de l'Ă©poque comme "Quand Madelon...", mis au goĂ»t du jour par des arrangements modernes afin, prĂ©cise Olivier Hussenet, "que des oreilles d'aujourd'hui Ă©coutent sans effort supplĂ©mentaire un rĂ©pertoire quand mĂȘme assez datĂ© en termes de paroles et de mĂ©lodies". AFP Relax News Reproductionsur papier de qualitĂ©. - 21 X 29,5cm.
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objets fabriqués par les poilus dans les tranchées