Exposition "Jean Marc Saulnier, Morceaux de choix"Du 8 septembre au 30 dĂ©cembre 2020Prolongation du 19 mai au 4 juillet 2021 Jean Marc Saulnier prĂ©lĂšve, dĂ©tourne, assemble, fragmente, recompose et crĂ©e peintures, livres dâartiste et objets en volume, quâil appelle des Gamelles ». Exposition en deux volets, au musĂ©e et Ă la mĂ©diathĂšque d'UzĂšsAu musĂ©e 8 septembre-30 dĂ©cembre 2020 et 19 mai-4 juillet 2021 Une peinture acrylique, encre, collage sur papier peint - 2 faces, sur une surface de 15 mÂČ environ Quatorze objets nommĂ©s Gamelles » collages - diamĂštre 25 cm environ Dont la piĂšce nommĂ©e Glun 07 â 06 novembre 2019 â Voyageuse itinĂ©rante » et Textes rassemblĂ©s » Ă©crits autour de cet objet par des artistes, peintres, Ă©crivains, musiciens, philosophes, cĂ©ramistes, poĂštes, photographes, galeristes, plasticiens et amis de lâartiste. A la mĂ©diathĂšque 8 septembre-17 octobre 2020 Une peinture acrylique, encre, collage sur carton - 2 faces, format fragmentĂ© en une quarantaine de piĂšcesUne demi-douzaine dâobjets nommĂ©s Gamelles » collages - diamĂštre 25 cm environLivres dâartiste une douzaine dâunitĂ©s Editions RiviĂšres, Editions du Livre Pauvre Exposition HermĂšs, mystĂšres et hĂ©ritage dâun dieu grec mĂ©connu » Du 20 septembre au 31 dĂ©cembre 2019 HermĂšs Ă©tait un dieu grec aux multiples pouvoirs, protecteur des Ă©changes, des voyages, du commerce... et des voleurs ! Connu par les Romains sous le nom de Mercure, il a aussi Ă©tĂ© adoptĂ© par les Gaulois. Figure tutĂ©laire des chemins et des carrefours, HermĂšs nâaurait-il pas eu un rĂŽle dans la dĂ©limitation des territoires des diffĂ©rents peuples gaulois ? Et quels sont ses liens avec la divinitĂ© romaine Janus et avec le dieu celte Lug ? Une enquĂȘte archĂ©ologique qui vous prouvera quâHermĂšs a laissĂ© sa trace partout, mĂȘme en UzĂšge ! Exposition conçue par le Groupe ArchĂ©ologique Forez-Jarez et lâassociation ArchĂ©a Commissaire scientifique François FĂ©raud Visites guidĂ©es pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Exposition Les 1000 Visages dâAndrĂ© Gide » Du 14 mars au 2 juin 2019 2019 sera lâannĂ©e de la cĂ©lĂ©bration du 150e anniversaire de la naissance dâAndrĂ© Gide. Gide a probablement Ă©tĂ© lâun des Ă©crivains les plus photographiĂ©s et les plus portraiturĂ©s de son Ă©poque, depuis sa naissance en 1869 jusquâĂ sa mort en 1951. Photos mises en scĂšne ou spontanĂ©es, tableaux, caricatures lâensemble de tous ces documents provenant de diverses collections publiques et privĂ©es dont le fonds dâarchives de la Fondation Catherine Gide, permet de reconstituer le parcours exceptionnel de lâĂ©crivain, dans ses multiples activitĂ©s, ses rencontres, ses voyages. Il Ă©claire sa personnalitĂ© annĂ©e aprĂšs annĂ©e, lâĂ©volution Ă la fois de lâimage de lui quâil a voulu laisser, ou de celle quâon lui a prĂȘtĂ©, lâĂ©volution de son aspect physique, mais aussi de son goĂ»t pour les tenues vestimentaires les plus originales. Ces portraits sont prĂ©sentĂ©s sous forme de reproductions agrandies, classĂ©es par ordre chronologique, et accompagnĂ©es de textes prĂ©cisant leur contexte historique et biographique, officiel ou anecdotique. Exposition rĂ©alisĂ©e en partenariat avec la Fondation Catherine Gide Commissaire dâexposition Jean-Pierre PrĂ©vost Inauguration samedi 23 mars Ă 11h, avec concert des Ă©lĂšves de lâĂ©cole municipale de musique. Exposition Les 1000 Visages dâAndrĂ© Gide » Ancien EvĂȘchĂ©, 1er Ă©tage EntrĂ©e libre Visites guidĂ©es pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Un guide de visite est publiĂ© Ă lâoccasion de lâexposition Les 1000 visages dâAndrĂ© Gide Textes Jean-Pierre PrĂ©vost 54 p., prix de vente 5 âŹ, en vente sur place Animations autour de lâexposition Concert Mercredi 27 mars Ă 15h audition de piano, par lâĂ©cole municipale de musique. EntrĂ©e libre. Nuit des MusĂ©es 2019 Samedi 18 mai ouverture nocturne, de 20h Ă 23h. PrĂ©sentation des travaux des Ă©lĂšves du lycĂ©e Charles Gide dans la salle Gide du musĂ©e. EntrĂ©e libre. Avril en balade 2019 Samedi 13 avril Ă 14h balade-lecture Sur les pas dâAndrĂ© Gide Ă UzĂšs », dans le cadre de la manifestation Avril en balade ». Visite de lâexposition Les 1000 visages dâAndrĂ© Gide » au musĂ©e d'UzĂšs, puis trajet Ă pied dans le val d'Eure et dans UzĂšs, avec pauses-lectures. Exposition DĂ©serts. Victoria Arney, DaniĂšle Meunier-Letan et Marie-Do Pain »Biennale SUDestampe 2018 Du 28 septembre au 30 dĂ©cembre 2018 A lâoasis je prĂ©fĂšre Ă prĂ©sent le dĂ©sert⊠ce pays de mortelle gloire et dâintolĂ©rable splendeur. Lâeffort de lâhomme y paraĂźt laid et misĂ©rable. Maintenant toute autre terre mâennuie. » AndrĂ© Gide, LâImmoraliste Depuis 2010, le musĂ©e dâUzĂšs a le plaisir de sâassocier Ă la biennale de lâestampe organisĂ©e par lâassociation SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e trois artistes, invitĂ©es Ă exposer dans la salle Gide du musĂ©e, se sont confrontĂ©es au thĂšme du dĂ©sert si souvent Ă©voquĂ© par lâĂ©crivain. DĂ©couvert lors de ses premiers voyages au Maghreb, le dĂ©sert exercera sur Gide une fascination durable, exprimĂ©e dans de nombreux textes Les Nourritures terrestres, LâImmoraliste, Amyntas. Victoria Arney se dĂ©finit comme paysagiste contemporaine », recherchant dans les paysages le sublime et le tragique. Sa suite de quatre gravures nous plonge dans un espace infini. DaniĂšle Meunier-Letan a gardĂ© de ses Ă©tudes en biologie vĂ©gĂ©tale lâĂ©merveillement devant le miracle de la vie prĂ©sent jusque dans le dĂ©sert. Cet espace de puretĂ© et de silence est Ă©voquĂ© par les empreintes de fragments de vĂ©gĂ©taux sur le papier blanc. Marie-Do Pain transcrit dans ses gravures sur bois les violents contrastes de lumiĂšre et les vibrations de lâair surchauffĂ© du dĂ©sert. Lâinauguration de lâexposition sâinscrit dans la miNuit Blanche » proposĂ©e par lâassociation Et Alors lâArt », le vendredi 28 septembre 2018 un parcours nocturne dans les rues dâUzĂšs, pour dĂ©couvrir diffĂ©rentes propositions artistiques concerts, installations, actions théùtralesâŠ. miNuit Blanche » inauguration de lâexposition et ouverture nocturne de 20h Ă 23h, vendredi 28 septembre 2018 entrĂ©e libre. Programme complet de la Biennale 2018 SUDestampe sur Exposition L'Aventure des jeux Saussine » De l'UzĂšge Ă Paris Du 19 mai au 16 septembre 2018 En 1860, un jeune UzĂ©geois, LĂ©on Saussine, part chercher fortune Ă Paris il devient Ă©diteur de jeux de sociĂ©tĂ©. Lâentreprise Saussine, reprise par ses fils, va durer plus dâun siĂšcle. Les Saussine ont produit des jeux originaux, magnifiquement prĂ©sentĂ©s dans des cartonnages illustrĂ©s en chromolithographie, emblĂ©matiques du dĂ©veloppement des jeux de sociĂ©tĂ© Ă la fin du 19e siĂšcle. Porteurs d'une volontĂ© Ă©ducative, ils prĂ©figurent aussi lâavĂšnement de la sociĂ©tĂ© des loisirs. Empruntant aussi bien aux jeux les plus traditionnels quâaux innovations technologiques, les Saussine ont su crĂ©er un univers de fantaisie inimitable, Ă dĂ©couvrir grĂące aux prĂȘts du collectionneur Alain Rabussier. Au total une quarantaine de jeux sont prĂ©sentĂ©s. Un catalogue est publiĂ© Ă lâoccasion de lâexposition L'Aventure des jeux Saussine Textes GwenaĂ«l Beuchet 48 p., prix de vente 6 ⏠En vente sur place au musĂ©e et par correspondance DĂ©couvrez les jeux Saussine prĂ©sentĂ©s par Alain Rabussier dans l'Ă©mission " FrĂ©quence MusĂ©es " sur radio Fuze ! Exposition Histoires dâargile autour du Pont du Gard» Potiers et tuiliers entre RhĂŽne et Gardon, de lâAntiquitĂ© au 20e siĂšcle Du 22 juillet au 26 novembre 2017 Exposition prolongĂ©e jusqu'au 31 dĂ©cembre 2017 De Meynes Ă ThĂ©ziers, de Castillon-du-Gard Ă FournĂšs, lâargile abondante entre RhĂŽne et Gardon a toujours Ă©tĂ© exploitĂ©e pour fabriquer vaisselle, tuiles, briques, pots de fleurs... Des potiers et tuiliers gallo-romains aux poteries, tuileries et briqueteries du 20e siĂšcle, des carriĂšres dâargile aux fours et aux productions, lâexposition prĂ©sente lâĂ©tat des recherches inĂ©dites menĂ©es par lâarchĂ©ologue Freddy Thuillier sur lâactivitĂ© cĂ©ramique dans ce territoire. Commissariat scientifique Freddy Thuillier, Docteur en archĂ©ologie, archĂ©ologue professionnel, chercheur rattachĂ© au Centre Camille-Jullian Aix-Marseille UniversitĂ© Un catalogue est publiĂ© Ă lâoccasion de lâexposition Histoires dâargile autour du Pont du Gard Textes Freddy Thuillier 28 p., prix de vente 6 ⏠En vente sur place au musĂ©e et par correspondance DĂ©couvrez l'exposition prĂ©sentĂ©e par Freddy Thuillier dans l'Ă©mission " FrĂ©quence MusĂ©es " sur radio Fuze ! Exposition David Maes, "Offrandes inĂ©galables" du 30 septembre au 31 dĂ©cembre 2016 Depuis 2010, le musĂ©e dâUzĂšs a le plaisir de sâassocier Ă la biennale de lâestampe organisĂ©e par lâassociation SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e notre invitĂ© est David Maes, peintre et graveur de renommĂ©e internationale ses oeuvres figurent dans les collections de la BNF et de nombreux musĂ©es français et Ă©trangers, qui a longtemps vĂ©cu en UzĂšge. Il a choisi dâinvestir la salle Gide pour y prĂ©senter ses estampes spĂ©cialement rĂ©alisĂ©es pour lâexposition, librement inspirĂ©es par deux livres dâAndrĂ© Gide ThĂ©sĂ©e et Et nunc manet in te. A partir de ce dernier texte, consacrĂ© Ă la mĂ©moire de Madeleine Gide, lâĂ©pouse de lâĂ©crivain, David Maes sâattache Ă la trop discrĂšte figure de celle qui Ă©crivit Ă son mari Ma part a Ă©tĂ© trĂšs belle. Jâai eu le meilleur de ton Ăąme, la tendresse de ton enfance et de ta jeunesse. Et je sais que, vivante ou morte, jâaurai lâĂąme de ta vieillesse. » I Am a Wonder Among Flowers Pour Madeleine, pointe sĂšche, 2016 David Maes Quelques mots Ă propos des gravures prĂ©sentĂ©es au musĂ©e Georges Borias Deux livres de Gide ont attirĂ© mon attention, ThĂ©sĂ©e 1946 et Et Nunc Manet in Te 1951. Le thĂšme du sacrifice parcourt ces deux livres, et câest Ă partir de ce thĂšme que jâai choisi de travailler. Sacrifice compris dans sa double acception celle de lâoffrande faite Ă une divinitĂ©, celle du renoncement volontaire Ă quelque chose ou Ă quelquâun. Offrande Dans ThĂ©sĂ©e, Gide bĂątit un rĂ©cit autour de ce personnage complexe de la mythologie grecque. ThĂ©sĂ©e est celui qui rĂ©ussit Ă tuer le Minotaure, ce monstre possĂ©dant le corps dâun homme et la tĂȘte dâun taureau, nĂ© des amours de PasiphaĂ© et dâun taureau blanc envoyĂ© par PosĂ©idon. Le Minotaure fut enfermĂ© par le roi Minos dans le labyrinthe, situĂ© Ă Cnossos CrĂšte et concçu par DĂ©dale, afin quâil ne puisse sâen Ă©chapper et que nul ne dĂ©couvre son existence. Lors dâune guerre provoquĂ©e par la mort dâun des fils du roi Minos, AthĂšnes est affamĂ©e par un terrible siĂšge qui ne prend fin quâĂ partir du moment oĂč les AthĂ©niens proposent Ă Minos de choisir le tribut quâil veut pour le lever. Minos exige alors que tous les neuf ans, EgĂ©e, roi dâAthĂšnes et pĂšre de ThĂ©sĂ©e, lui livre sept jeunes hommes et sept jeunes femmes qui seront sacrifiĂ©s au Minotaure. ThĂ©sĂ©e se porte volontaire. Câest Ă partir de cette histoire de sacrifice de quatorze jeunes personnes que jâai choisi de rĂ©aliser quatorze portraits de jeunes gens que je connais ou que jâai eu lâoccasion de croiser. Une partie de cette sĂ©rie de portraits occupe un des murs de la salle AndrĂ© Gide. Parmi ces portraits se trouve une gravure du Minotaure que jâai rĂ©alisĂ©e en 2002 pour lâexposition Le Minotaure » qui a eu lieu Ă la Chapellle des JĂ©suites Ă NĂźmes. Renoncement Face Ă ces portraits se trouve un grand triptyque I am a Wonder Among Flowers. Cette gravure est dĂ©dicacĂ©e Ă Madeleine Gide, femme dâAndrĂ© Gide et le sujet de Et Nunc Manet in Te ce titre est tirĂ© dâun poĂšme de Virgile, le Culex, et signifie Et maintenant elle survit en toi ». Ecrit peu aprĂšs la mort de Madeleine, Et Nunc Manet in Te apparaĂźt comme une sorte de confession dans laquelle Gide dresse le portrait de sa vie conjugale, son cĂŽtĂ© impossible » dĂ» Ă son homosexualitĂ©. Pour cette raison, mais pas seulement, Madeleine a passĂ© sa vie dans une forme de renoncement au point oĂč elle en devient presque absente. I am a Wonder Among Flowers nâest pas un portrait de Madeleine, mais une tentative de lui donner une certaine prĂ©sence dans cette salle dĂ©diĂ©e Ă son mari. David Maes, septembre 2016 Exposition "AndrĂ© Gide et UzĂšs" Aux racines de la famille Gide Exposition du 27 juin au 11 octobre 2015 LâĂ©crivain AndrĂ© Gide 1869-1951 se revendiquait issu dâun pĂšre UzĂ©tien et dâune mĂšre Normande ». Sâil nâest pas nĂ© Ă UzĂšs, il a sĂ©journĂ© rĂ©guliĂšrement dans la ville natale de son pĂšre. Ces sĂ©jours dâenfance lâont marquĂ© profondĂ©ment. Lâexposition se propose de montrer lâempreinte dâUzĂšs dans lâĆuvre de Gide et de retracer lâhistoire de sa famille paternelle, notables protestants en UzĂšge. Publications Catalogue AndrĂ© Gide et UzĂšs, aux racines de la famille Gide »Textes de Brigitte Chimier, Jean-Christophe Galant et Daniel avec le soutien de la Fondation Catherine p. couleur, prix de vente 6 âŹ. Portfolio Ă petite ville dâUzĂšs », 9 photographies noir et blanc de Jean-Pierre LoubatTirage limitĂ© Ă 26 exemplaires numĂ©rotĂ©s, prix de vente 90 âŹ.En vente par souscription aux Ă©ditions IFYP, editionsifyp Animations Balades en calĂšche sur les traces dâAndrĂ© Gide Pendant lâĂ©tĂ© seront proposĂ©es des visites guidĂ©es comprenant la visite de lâexposition au musĂ©e et un circuit en calĂšche avec l'Ă©curie Font Clarette pour dĂ©couvrir les lieux liĂ©s Ă la famille Gide Ă jeudis 2 et 9 juillet, 20 et 27 aoĂ»t, 3 septembre, de 16h30 Ă 18h30. Sur rĂ©servation, tarif 5⏠/ de places limitĂ© Ă 10 personnes par visite. RĂ©servation uniquement par tĂ©lĂ©phone au 04 66 22 40 23 aux heures dâouverture du musĂ©e pas dâinscription par rĂ©pondeur, jusquâĂ la veille de la visite. Ouverture nocturne le 25 septembre A lâoccasion de la miNuit Blanche organisĂ©e Ă UzĂšs par lâassociation Et Alors lâArt », lâexposition sera ouverte de 20h Ă 23h le vendredi 25 septembre 2015 entrĂ©e libre. Le photographe Jean-Pierre Loubat prĂ©sentera ses Ćuvres et son portfolio Ă petite ville dâUzĂšs ». Exposition Double Vue » Florence BarbĂ©ris et Mireille Laborie revisitent le musĂ©e dâUzĂšs Exposition du 3 octobre au 31 dĂ©cembre 2014 Depuis 2010, le musĂ©e dâUzĂšs a le plaisir de sâassocier Ă la biennale de lâestampe organisĂ©e par lâassociation SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e deux artistes sont invitĂ©es, Florence BarbĂ©ris et Mireille Laborie. Elles ont choisi de sâinfiltrer dans les collections du musĂ©e et dâen proposer des versions bien personnelles. Les visiteurs vont voir double dans les vitrines, entre les objets anciens et les variations contemporaines imaginĂ©es par le duo de crĂ©atrices⊠Sauront-ils reconnaĂźtre leurs interventions ? Un vĂ©ritable jeu de piste Ă travers les salles du musĂ©e, pour voir les collections dâun autre Ćil ! Lâinauguration de lâexposition sâinscrit dans la MiNuit Blanche » proposĂ©e par lâassociation Et Alors lâArt », le vendredi 3 octobre 2014 jusquâĂ minuit un parcours nocturne dans les rues dâUzĂšs, pour dĂ©couvrir diffĂ©rentes propositions artistiques concerts, installations, actions théùtrales⊠MiNuit Blanche » inauguration de lâexposition et ouverture nocturne de 20h Ă 23h, vendredi 3 octobre 2014 Programme complet de la Biennale 2014 SUDestampe sur Melchior Doze, dessinateurProjets pour les Ă©glises du Gard Etude de tĂȘte et de mains, sanguine sur papierCollection musĂ©e Georges Borias, UzĂšs Exposition du 3 octobre au 31 dĂ©cembre 2013 A lâoccasion du centenaire de sa disparition, lâexposition propose de redĂ©couvrir un artiste nĂ© Ă UzĂšs, Melchior Doze 1827-1913. Ce peintre a puisĂ© son inspiration dans les thĂšmes religieux. Il a notamment rĂ©alisĂ© des peintures pour de nombreuses Ă©glises du Gard, tableaux isolĂ©s comme Ă la cathĂ©drale de NĂźmes mais aussi ensembles de dĂ©cors, notamment Ă Saint-Gervasy, SumĂšne, Marguerittes. Lâexposition prĂ©sentera les dessins prĂ©paratoires pour certaines de ces compositions, permettant dâapprĂ©cier le talent de dessinateur de Doze et sa sensibilitĂ© dans ces Ćuvres moins apprĂȘtĂ©es que les rĂ©alisations finales. Exposition rĂ©alisĂ©e grĂące Ă des prĂȘts du musĂ©e des Beaux-Arts de NĂźmes et de collections privĂ©es. Vivre en UzĂšge il y a 4000 ans Poteries, fouilles ArchĂ©a, La Capelle Exposition du 12 septembre au 30 dĂ©cembre 2012 Depuis une vingtaine dâannĂ©es, des fouilles menĂ©es dans la rĂ©gion dâUzĂšs ont permis de trouver la trace des habitants dâil y a 4000 ans. Comment vivaient-ils au quotidien ? et quelles Ă©taient les caractĂ©ristiques de leur culture, la culture de Fontbouisse 2800 Ă 2400 av. JC ? NommĂ©e dâaprĂšs le site du Gard qui a permis de la caractĂ©riser, la culture de Fontbouisse est une forme de civilisation spĂ©cifique au Languedoc, dans la lignĂ©e de la rĂ©volution du NĂ©olithique », initiĂ©e Ă partir du 6e millĂ©naire avant notre Ăšre dĂ©veloppement de lâĂ©levage et de lâagriculture, sĂ©dentarisation. Ses reprĂ©sentants sâinstallent dans les garrigues, dans des enclos de pierre sĂšche englobant habitations et troupeaux. Ils maĂźtrisent divers artisanats tissage, vannerie, cĂ©ramique. Ils rĂ©alisent aussi les premiers essais de mĂ©tallurgie du cuivre. La culture de Fontbouisse est particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ©e en UzĂšge. Les fouilles menĂ©es sous le contrĂŽle du Service RĂ©gional de lâArchĂ©ologie durant les annĂ©es 1980-90 par lâassociation Histoire et Civilisation de lâUzĂšge, et actuellement par lâassociation ArchĂ©a, permettent de proposer une prĂ©sentation de la culture matĂ©rielle de cette pĂ©riode. Faisant un clin dâĆil aux magazines dâarchitecture et de dĂ©coration, lâexposition mettra en vedette une maison-tĂ©moin » prĂ©historique fouillĂ©e par ArchĂ©a Ă La Capelle et MasmolĂšne, avec les nombreuses cĂ©ramiques qui en proviennent, dont un Ă©tonnant fourneau. Lâexposition sera aussi lâoccasion dâun hommage Ă Albert Ratz, animateur de lâassociation Histoire et Civilisation de lâUzĂšge, dĂ©cĂ©dĂ© en 2010. - Visite guidĂ©e gratuite les 15 et 16 septembre Ă 17h, Il Ă©tait une faim » se nourrir au NĂ©olithique. Dans le cadre des JournĂ©es du Patrimoine. - ConfĂ©rence de François FĂ©raud le samedi 29 septembre Ă 17h mĂ©diathĂšque les fouilles de lâassociation ArchĂ©a Ă La Capelle et MasmolĂšne Retrouvez lâexposition dans lâĂ©mission FrĂ©quence MusĂ©es » du mois dâoctobre, sur FrĂ©quence UzĂšge AndrĂ© Gide, un album de famille 100 photos commentĂ©es par Catherine Gide et Jean-Pierre PrĂ©vost Exposition du 29 juin au 25 septembre 2011 AndrĂ© Gide et sa fille en 1940 Ces photos, pour beaucoup inĂ©dites, nous racontent une histoire peu banale. Elle commence en 1899. AndrĂ© Gide, le jeune auteur de Paludes, a trente ans et il est mariĂ© Ă Madeleine Rondeaux, sa cousine, qui vit seule en Normandie. Dans un Salon, Ă Paris, il rencontre le peintre nĂ©o-impressionniste belge ThĂ©o Van Rysselberghe et sa femme Maria. Câest le dĂ©but dâune grande, belle et fidĂšle amitiĂ©, plus spĂ©cialement avec Maria, qui ne sâachĂšvera quâĂ la mort de Gide en 1951. Gide voyage, souvent en compagnie de Maria et ThĂ©o, Gide Ă©crit, Gide multiplie les rencontres importantes, Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger, tant dâautres, Gide aime la compagnie des jeunes garçons, Gide est amoureux de Marc AllĂ©gret, le futur cinĂ©aste dont il sera lâĂ©ducateur ⊠Tout ce que fait Gide, tout ce que pense Gide, Maria - dite la Petite Dame » - le consignera au jour le jour dans des cahiers quâon appellera plus tard les Cahiers de la Petite Dame » Maria et ThĂ©o ont une fille, Elisabeth, ĂągĂ©e de neuf ans en 1899, qui a pour lâĂ©crivain une grande affection, une affection dâailleurs partagĂ©e et qui ne se dĂ©mentira jamais. Qui peut alors imaginer que vingt ans plus tard, en 1922, Gide et Elisabeth choisiraient en toute libertĂ© de donner naissance Ă un enfant, hors de toute union officielle ? Une facĂ©tie du destin ou une volontĂ© dâaffirmer lâun et lâautre leur goĂ»t absolu de lâindĂ©pendance ? Cet enfant naĂźt le 18 avril 1923. Gide espĂ©rait bien sĂ»r un garçon ⊠ce sera une fille, Catherine. LâidentitĂ© de son pĂšre nâest alors connue que de quelques initiĂ©s ; et Catherine elle-mĂȘme lâignorera jusquâĂ lâĂąge de treize ans. Familles je vous hais » avait Ă©crit Gide. Gide va devenir un pĂšre attentif et aimant, Ă sa façon, puis un grand-pĂšre comblĂ© de quatre petits enfants. Et Catherine sera, avec sa grand-mĂšre Maria â la Petite Dame » â, le tĂ©moin privilĂ©giĂ© de ce climat de ferveur hors normes si cher Ă lâauteur des Nourritures terrestres. Cet album de souvenirs », prĂ©sentĂ© ici en exposition, est extrait dâun livre accompagnĂ© dâun DVD, et composĂ© dâarchives privĂ©es rĂ©unies et commentĂ©es par Catherine Gide et Jean-Pierre PrĂ©vost. Il trace les contours de cette singuliĂšre famille, et nous fait dĂ©couvrir cinquante ans de la vie dâun Gide intime et voyageur entourĂ© de ses proches et de ses amis. Le fonds Gide au musĂ©e dâUzĂšs Le musĂ©e Georges Borias conserve un fonds, unique au monde, consacrĂ© Ă AndrĂ© Gide, dont la famille paternelle Ă©tait originaire dâUzĂšs. Ce fonds est constamment enrichi par des acquisitions achats, dons, en particulier grĂące au soutien de Catherine Gide. RĂ©guliĂšrement, des expositions temporaires viennent mettre en lumiĂšre diffĂ©rentes facettes de lâĂ©crivain et de son Ćuvre. Autour de lâexposition, Ă la mĂ©diathĂšque dâUzĂšs La mĂ©diathĂšque se joint Ă cette manifestation avec la projection de films sur AndrĂ© Gide, du 19 au 30 juillet. Le samedi 3 septembre, elle accueille Ă©galement une confĂ©rence de Jean-Pierre PrĂ©vost. Vernissage de lâexposition et signature du livre le 29 juin 2011 Ă 18h30 ConfĂ©rence de Jean-Pierre PrĂ©vost Ă la mĂ©diathĂšque dâUzĂšs le 3 septembre 2011 Ă 17h 100 ans, le bel Ăąge. Centenaire du musĂ©e dâUzĂšs Exposition du 28 septembre au 31 dĂ©cembre 2010 DĂ©jĂ cent ans ! En juillet 1910, sâouvrait dans les locaux de lâHĂŽtel de Ville dâUzĂšs un double musĂ©e. Double parce quâissu de deux projets celui dâun musĂ©e de peinture et de sculpture, voulu par le peintre JosĂ© Belon, et celui dâun MusĂ©on UzĂ©tien musĂ©e des traditions locales, sur le modĂšle du MusĂ©on Arlaten créé par FrĂ©dĂ©ric Mistral Ă Arles, fondĂ© par le poĂšte Albert Roux. La guerre, puis les dĂ©cĂšs des fondateurs, avaient quelque peu cassĂ© le bel Ă©lan des dĂ©buts.. AprĂšs une pĂ©riode dâabandon, aggravĂ© par la deuxiĂšme guerre, Georges Borias sauva de la disparition le musĂ©e qui porte dĂ©sormais son nom. GrĂące Ă ses efforts et Ă ceux de ses successeurs, soutenus par lâassociation des Amis du MusĂ©e, câest un musĂ©e ressuscitĂ© et enrichi qui fĂȘte son centenaire. Lâexposition retrace cet historique et prĂ©sente les collections fondatrices du musĂ©e, tel que les UzĂ©tiens pouvaient le dĂ©couvrir il y a cent ans. Venez voir le chemin parcouru, et souhaiter longue vie au musĂ©e ! Pour lâamour de la science Ulysse Dumas 1872-1909, archĂ©ologue et photographe Exposition du 5 octobre au 31 dĂ©cembre 2009 Il y a cent ans disparaissait un personnage peu ordinaire Ulysse Dumas, pionnier de la recherche archĂ©ologique en UzĂšge. Simple agriculteur, nĂ© Ă Baron, entre UzĂšs et AlĂšs, il Ă©tait devenu un spĂ©cialiste de la PrĂ©histoire dans notre rĂ©gion. Il sut faire partager son enthousiasme Ă de jeunes UzĂ©tiens qui formĂšrent sous sa direction en 1903 le Groupe SpĂ©lĂ©o-ArchĂ©ologique dâUzĂšs. HĂ©las le dĂ©cĂšs prĂ©coce dâUlysse Dumas Ă 36 ans, en 1909, puis la guerre de 1914-1918 sonnĂšrent le glas du petit groupe⊠OrganisĂ©e grĂące aux prĂȘts des descendants dâUlysse Dumas et des musĂ©es de NĂźmes, lâexposition retrace lâaventure de ces gens ordinaires, saisis par la passion de lâarchĂ©ologie⊠Elle prĂ©sente aussi une facette moins connue de la personnalitĂ© dâUlysse Dumas son Ćuvre de photographe. DonnĂ©s par ses descendants, des dizaines de nĂ©gatifs sur plaques de verre conservent les portraits des proches dâUlysse Dumas toute une tranche de vie en UzĂšge autour de 1900⊠En contrepoint, la photographe uzĂ©tienne Catherine Tauveron nous livre un regard contemporain interprĂ©tations Ă partir des nĂ©gatifs dâUlysse Dumas et dialogue avec ses propres images. Catalogue "Ulysse Dumas 1872-1909 et le Groupe SpĂ©lĂ©o-ArchĂ©ologique d'UzĂšs", 32 p. couleur, prix 6 euros. Pichon Ă UzĂšs, deux siĂšcles de cĂ©ramique Collection Jean-Paul Pichon A partir du 16 septembre 2008 Depuis deux siĂšcles, la famille Pichon fabrique Ă UzĂšs des poteries extraor- dinaires. Le savoir-faire Pichon, transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, a donnĂ© naissance Ă des crĂ©ations raffinĂ©es coupes tressĂ©es, dĂ©cors en relief et surtout les fameuses terres mĂȘlĂ©es», un mĂ©lange unique de terres colorĂ©es dans la masse donnant lâeffet dâun marbre aux veines multicolores. Le musĂ©e dâUzĂšs possĂ©dait dĂ©jĂ plusieurs poteries signĂ©es Pichon. Monsieur Jean-Paul Pichon, descendant de la cĂ©lĂšbre famille de potiers uzĂ©tiens, a Ă©tĂ© sĂ©duit par leur qualitĂ©. Câest ainsi quâil a acceptĂ© de mettre sa collection de cĂ©ramiques en dĂ©pĂŽt au musĂ©e dâUzĂšs, jugeant quâelle pouvait dignement figurer dans ce lieu, qui lâaccueille pour une durĂ©e de cinq ans, renouvelables si affinitĂ©s ! De magnifiques piĂšces montrent lâĂ©volution des formes et des techniques, des origines aux crĂ©ations rĂ©centes, dans le respect de la tradition familiale. Vaisselle de table, vases, bonbonniĂšres, unis ou en terres mĂȘlĂ©es⊠tous sont reprĂ©sentĂ©s pour le plus grand bonheur des amoureux de la cĂ©ramique. Publication Le dĂ©but de lâexposition coĂŻncide avec la parution du livre Ă UzĂšs, une famille de potiers, les Pichon », Lucie Editions, collection CĂ©ramique, 84 pages couleur. Renseignements Lucie Ăditions, 34 bis rue ClĂ©risseau, 30 000 NĂźmes, tĂ©l./fax 04 66 29 10 04, courriel contact DĂ©lectables chimĂšres Exposition AgnĂšs Gomez » Du 27 juin au 31 aoĂ»t 2008 Selon la dĂ©finition du Conseil international des musĂ©es ICOM, le musĂ©e est un lieu dâĂ©ducation et de dĂ©lectation ». Lâune ne va pas sans lâautre la visite dâun musĂ©e, si instructive quâelle soit, ne laisse un souvenir durable que si elle touche Ă lâĂ©motion. En rassemblant des objets trĂšs divers, naturels ou artificiels, les musĂ©es condensent aussi toute une somme dâanecdotes, de lĂ©gendes et de souvenirs. DerriĂšre les classifications rationnelles, lâimaginaire est partout prĂ©sent, prĂȘt Ă envahir les visiteurs rĂ©ceptifs. AgnĂšs Gomez a su percevoir cette part de rĂȘve dans les salles du musĂ©e dâUzĂšs. Exemple parmi dâautres dâun musĂ©e encyclopĂ©dique » du siĂšcle dernier, il rĂ©unit des collections trĂšs variĂ©es, allant des fossiles Ă la poterie de lâUzĂšge et de lâarchĂ©ologie Ă la peinture. Les chimĂšres créées par AgnĂšs Gomez se fondent tout naturellement dans cet ensemble, dont elles renforcent le caractĂšre Ă la fois incongru et poĂ©tique. SirĂšnes et autres crĂ©atures mi-insectes mi-vĂ©gĂ©tales, survivants dâon ne sait quel cataclysme, se glissent dans les vitrines parmi les fossiles et les pipes en terre de Saint-Quentin. Le musĂ©e retourne ainsi vers sa forme primitive, celle des cabinets de curiositĂ©s » créés pour la dĂ©lectation des amateurs, Ă une Ă©poque oĂč science et imaginaire nâĂ©taient pas encore sĂ©parĂ©s. DissĂ©minĂ©es au sein du musĂ©e comme un jeu de piste, les Ćuvres dâAgnĂšs Gomez invitent les visiteurs Ă partager cette dĂ©lectation au fil des salles, tout en redĂ©couvrant les collections permanentes. Ainsi que lâĂ©crit lâartiste, En bouleversant ainsi leur environnement familier, je souhaite que mon intervention permette de mieux voir les Ćuvres, quâelle en rĂ©vĂšle la beautĂ© singuliĂšre, pour retrouver en quelque sorte lâĂ©motion des premiers visiteurs du musĂ©e. RĂ©activer le regard artistique, en somme. » Au fil de la patience, Collections textiles du musĂ©e dâUzĂšs » Exposition du 11 septembre au 30 dĂ©cembre 2007 Le musĂ©e Georges Borias rend hommage Ă la patience et au talent de petites mains» anonymes couturiĂšres, brodeuses, dentelliĂšres⊠LâĂ©ducation des jeunes filles dâautrefois les prĂ©parait dĂšs le plus jeune Ăąge Ă la pratique de ces ouvrages de dames», seul domaine oĂč il leur Ă©tait permis dâexprimer leur crĂ©ativitĂ©. Lâexposition permet de redĂ©couvrir les collections textiles du musĂ©e, rarement exposĂ©es en raison de la fragilitĂ© des tissus robes de baptĂȘme, vĂȘtements et lingerie fĂ©minine dâautrefois, piĂšces de dentelle, etc.. Elle prĂ©sente aussi des outils tels que nĂ©cessaires Ă coudre, machine Ă coudre et fers Ă repasser anciens. De lâart exotique aux arts premiers. Objets africains et ocĂ©aniens du musĂ©e dâUzĂšs » Exposition du 12 septembre au 31 dĂ©cembre 2006 Parmi les collections variĂ©es du musĂ©e Georges Borias - de la peinture Belle Epoque » Ă lâarchĂ©ologie, et de la poterie de lâUzĂšge aux souvenirs dâAndrĂ© Gide - se glissent quelques objets de provenance lointaine, qui ne manquent pas dâintriguer les visiteurs. Lâexposition De lâart exotique aux arts premiers » se propose de retracer lâhistorique de ces objets, liĂ© au passĂ© colonial de la France. Créé en 1910, le musĂ©e dâUzĂšs accueille dĂšs lâorigine des objets africains. En 1947, le conservateur Georges Borias organise une grande exposition dâart exotique » ; par la suite il obtient de nouveaux dons dâobjets provenant dâAfrique et dâOcĂ©anie. Lâobjectif de cette politique dâacquisition volontariste est de montrer lâapport culturel dĂ» Ă la prĂ©sence Ă UzĂšs de nombreux anciens cadres de lâadministration coloniale. AprĂšs la dĂ©colonisation, quel regard porter dĂ©sormais sur cet ensemble disparate ? Il nây a dâunitĂ© ni dans les provenances, ni dans les types dâobjets, ni dans leur qualitĂ© des objets traditionnels, parfois anciens, cĂŽtoient des productions rĂ©centes dâartisanat pour touristes. Lâexposition sĂ©lectionne les objets les plus authentiques et les plus significatifs, provenant dâAfrique de lâOuest CĂŽte-dâIvoire, Mali, GuinĂ©e et Centrale Congo, ainsi que de Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e. Elle Ă©voque aussi dâillustres voyageurs aux origines uzĂ©tiennes le duc Jacques de Crussol et lâĂ©crivain AndrĂ© Gide, explorant le Congo Ă trente ans dâintervalle⊠Loin dâavoir la prĂ©tention de rendre compte de lâart africain et ocĂ©anien tout entier, cette exposition nous parle de notre rapport Ă lâAutre, et de notre passĂ© colonisateur. Sans réécrire lâHistoire, mais en rappelant quâĂ cĂŽtĂ© de la domination politique et culturelle, il y eut aussi la rencontre dâautres formes dâart, dâautres sensibilitĂ©s. Le renversement actuel des appellations, de lâart dit primitif » aux arts premiers », en dit long sur cette fascination grandissante de notre culture pour les autres, comme en tĂ©moigne Ă©galement lâouverture rĂ©cente du musĂ©e du quai Branly⊠Catalogue De lâart exotique aux arts premiers. Objets africains et ocĂ©aniens du musĂ©e dâUzĂšs. 2006. Textes de Fabien Laty. 32 p., 25 ill. couleur. Prix 6 âŹ. Des bijoux dans les tranchĂ©es » Exposition du 4 octobre au 31 dĂ©cembre 2005 En partenariat avec la 4e Biennale du Bijou contemporain Du 4 au 30 octobre 2005, divers lieux Ă NĂźmes et UzĂšs Le musĂ©e dâUzĂšs est heureux de sâassocier pour la premiĂšre fois Ă la Biennale du Bijou contemporain de NĂźmes, en prĂ©sentant une exposition sur le thĂšme des bijoux de poilus ». Ces objets bagues, mĂ©daillons, briquets⊠faits de mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration furent fabriquĂ©s par les soldats dans les tranchĂ©es pendant la premiĂšre Guerre mondiale. Le musĂ©e dâUzĂšs possĂšde un certain nombre de ces bijoux, ainsi que des outils ayant servi Ă leur fabrication. Ce fonds sera complĂ©tĂ© par des prĂȘts provenant de musĂ©es et de collections privĂ©es, exposĂ©s du 4 octobre au 31 dĂ©cembre 2005. Pendant la durĂ©e de la Biennale du Bijou contemporain du 4 au 30 octobre, ces piĂšces historiques seront confrontĂ©es aux crĂ©ations de bijoutiers contemporains, Thierry VendĂŽme et Pierre Cavalan, travaillant sur des thĂšmes proches mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration, univers des mĂ©dailles et des insignes militaires⊠Lâexposition permettra ainsi un dialogue entre le patrimoine et la crĂ©ation, entre lâĂ©ternitĂ© du musĂ©e et lâĂ©vĂ©nement de la Biennale. Elle soulignera aussi les diffĂ©rentes significations du bijou, de la plus officielle Ă la plus intime document historique, tĂ©moignage de bravoure ou de patriotisme, expression de crĂ©ativitĂ© et dâhabiletĂ© manuelle, gage dâaffection envers lâĂȘtre aimé⊠Les Ornements de la Foi â Tableaux religieux de la cathĂ©drale dâUzĂšs» Exposition du 3 mai au 4 septembre 2005 NoĂ«l Coypel l'Ancien et le Nouveau Testament Le patrimoine religieux dâUzĂšs est Ă lâhonneur cette annĂ©e. En lien avec lâexposition Ă la MĂ©diathĂšque dâUzĂšs Un livre, une foi, une ville. Le BrĂ©viaire manuscrit dâUzĂšs de 1472 », le MusĂ©e Georges Borias prĂ©sente un ensemble de tableaux provenant de la cathĂ©drale dâUzĂšs. Habituellement conservĂ©es dans les sacristies de la cathĂ©drale non visitables, ces peintures sont exceptionnellement montrĂ©es au public pendant quatre mois. Il sâagit de tableaux Ă sujets religieux, essentiellement des XVIIe-XVIIIe siĂšcles, bien reprĂ©sentatifs de lâart de la Contre-RĂ©forme, ainsi que de portraits d'Ă©vĂȘques d'UzĂšs. A lâoccasion de lâexposition, un guide des peintures visibles en permanence dans les Ă©glises dâUzĂšs est publiĂ© Guide des tableaux des Ă©glises dâUzĂšs. 40 p., 18 ill. couleur. Prix 6 âŹ. La MĂ©decine Ă UzĂšs autrefois » Exposition du 12 septembre au 31 dĂ©cembre 2004 Dans le cadre des JournĂ©es du Patrimoine 2004, le musĂ©e Georges Borias prĂ©sente une exposition-dossier sur lâhistoire de la mĂ©decine. Des objets et documents provenant des collections du musĂ©e et des archives municipales retracent lâĂ©volution de la mĂ©decine Ă partir du XVIIe siĂšcle. Lâexposition permet de comprendre lâorganisation des professions mĂ©dicales et, en particulier, des pharmaciens, dont le plus cĂ©lĂšbre fut lâUzĂ©tien MoĂŻse Charas, avec ses remĂšdes aux recettes surprenantes⊠Façade de l'hĂŽpital par RouviĂšre, 1785 La lutte contre les Ă©pidĂ©mies ainsi que lâorganisation de lâhĂŽpital dâUzĂšs sont Ă©galement Ă©voquĂ©es. Des visites guidĂ©es exceptionnelles gratuites de lâexposition du musĂ©e et de la chapelle de lâhĂŽpital dâUzĂšs XVIIIe siĂšcle, dĂ©cor classĂ© sont proposĂ©es samedi 18 et dimanche 19 septembre 2004 dĂ©parts Ă 15h00 et 16h30 du musĂ©e. DĂ©sir du Sud. AndrĂ© Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb » Exposition du 4 mai au 29 aoĂ»t 2004 Le souvenir et le dĂ©sir du Sud mâobsĂ©daient » LâImmoraliste. Lorsque AndrĂ© Gide sâembarqua pour la Tunisie et lâAlgĂ©rie en 1893, pressentait-il que ce voyage allait le rĂ©vĂ©ler Ă lui-mĂȘme ? La terre africaine fut pour lui une nouvelle Arcadie et le lieu dâune vĂ©ritable renaissance. Cet Ă©blouissement, renouvelĂ© par de frĂ©quents voyages jusquâen 1903, est sensible tout au long de son Ćuvre Les Nourritures terrestres 1896, El Hadj 1899, LâImmoraliste 1902, Amyntas 1906, Si le Grain ne meurt 1921⊠Rudolf Lehnert jeunes Ouled NaĂŻl Lâexposition DĂ©sir du Sud » ne cherche pas Ă retracer fidĂšlement lâhistorique des voyages gidiens, mais plutĂŽt Ă reflĂ©ter cet imaginaire du Sud, en associant aux textes dâAndrĂ© Gide les images de Rudolf Lehnert. Bien quâils ne se soient jamais rencontrĂ©s, lâĂ©crivain et le photographe partageaient la mĂȘme vision. RĂ©alisĂ©es au dĂ©but du XXe siĂšcle en Tunisie, les photographies de Rudolf Lehnert Ă©taient Ă©ditĂ©es sous forme de cartes postales coloriĂ©es et commercialisĂ©es avec son associĂ© Landrock. Ces images dâune exceptionnelle qualitĂ© artistique sont lâĂ©vocation parfaite de la terre de voluptĂ© » cĂ©lĂ©brĂ©e par Gide. On y retrouve lâanimation des souks, le regard amusĂ© sur le petit peuple de Tunis et dâAlger, mais aussi la fascination pour le dĂ©sert, les oasis paradisiaques, les jeunes filles de la tribu des Ouled NaĂŻl, peintes comme des idoles », et la beautĂ© troublante des adolescents qui rĂ©vĂ©lĂšrent Ă Gide sa sensualitĂ©. Catalogue DĂ©sir du Sud. AndrĂ© Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb. 2004. Textes de Pierre Masson, Fatima Safi et Michel MĂ©gnin. 16 p., 7 ill. couleur. Prix 5 âŹ.
Lesjournaux se multiplient Ă l'arriĂšre du front. Ă cet endroit et parfois mĂȘme dans les tranchĂ©es, on trouve des ateliers oĂč sont fabriquĂ©s les objets les plus divers : les dĂ©bris d'obus fournissent l'aluminium ou le cuivre qui servent Ă de multiples rĂ©alisations.Soigneusement reconstituĂ©s Ă partir d'originaux ou de photos, ces drĂŽles d'instruments bricolĂ©s, nĂ©s de l'horreur de la PremiĂšre Guerre mondiale, seront Ă l'honneur lors d'un concert ce vendredi Ă la CitĂ© de la musique Ă Paris, dans le cadre des cĂ©lĂ©brations du centenaire de la Guerre de 14-18. En premiĂšre ligne, dans les tranchĂ©es, il n'y avait Ă©videmment pas de place pour la musique mais seulement pour "une vie d'insomnie, de peur, le brouhaha et les explosions", rappelle Ă l'AFP le comĂ©dien Olivier Hussenet, l'un des chanteurs de ce spectacle. A l'arriĂšre, en revanche, dans les zones de repos organisĂ©es Ă quelques kilomĂštres des tranchĂ©es, les "Poilus" cherchent tous les moyens d'oublier l'angoisse et l'ennui. Quand certains jouent aux cartes, sculptent ou fabriquent des bijoux, les plus mĂ©lomanes se fabriquent des instruments avec ce qu'ils ont sous la main pour tenter de divertir leurs camarades d'infortune. "La musique, c'est un objet de rĂ©sistance incroyable. Pendant toutes les guerres, les musiciens, qu'ils soient professionnels ou amateurs, ont besoin de jouer", rappelle Serge Hureau, directeur du Centre national du patrimoine de la chanson, Le Hall, qui accueillera aussi le concert 22-23 novembre. Parmi ces instruments bricolĂ©s, il y a cette petite guitare-mandoline fabriquĂ©e Ă partir d'un casque de poilu endommagĂ©, dotĂ© d'un manche sculptĂ© dans une branche et de cordes en fil de fer qu'on accorde en tournant des petites chevilles fabriquĂ©es Ă partir de balles. Il y aussi ce violon conçu Ă partir d'une vieille gourde en mĂ©tal avec une boĂźte de sardines en guise de mentonniĂšre. Des instruments trĂšs 'jouables' "Un instrument trĂšs connu est le +Poilu+, un violoncelle fabriquĂ© par un soldat nommĂ© Maurice MarĂ©chal, un trĂšs bon violoncelliste qui aprĂšs l'Armistice, a fait une tournĂ©e parce que tout le monde voulait voir ce violoncelle des tranchĂ©es", ajoute Olivier Hussenet. Cet instrument historique, taillĂ© dans une caisse de munitions, est dĂ©sormais exposĂ© Ă la CitĂ© de la musique. C'est une rĂ©plique exacte, oeuvre de la violoncelliste Emmanuelle Bertrand, qui sera utilisĂ©e lors des concerts parisiens. "Ces instruments sonnent Ă©videmment moins bien que des instruments normalisĂ©s mais lors des rĂ©pĂ©titions, on a Ă©tĂ© surpris de voir que ça sonnait finalement moins bizarrement que ce qu'on aurait pu croire au dĂ©but", explique le chanteur. "Ce qui est trĂšs Ă©tonnant, c'est que ces instruments ont un son bizarre mais on arrive tout Ă fait Ă en jouer et mĂȘme Ă jouer des arrangement hypersophistiquĂ©s", renchĂ©rit Serge Hureau, pour qui ces instruments bricolĂ©s se rapprochent de ceux qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans la musique africaine. Lors des concerts, le public pourra aussi entendre des percussions issues d'un "clavier de bouteilles", de gourdes de mĂ©tal et d'un tambour de l'Ă©poque, comme celles utilisĂ©es par les soldats-musiciens pour tenter, encore et toujours, de couvrir le fracas de la guerre. Cette musique accompagnera des chansons Ă©crites entre 1913 et 1918, signĂ©es Ă la fois par des artistes professionnels du music-hall, comme Vincent Scotto, mais aussi par des amateurs, des soldats sur le front, qui dĂ©crivaient leur haine de l'ennemi et leur angoisse sur des mĂ©lodies existantes. Sont ainsi au programme une trentaine de chansons de cent ans d'Ăąge, dont quelques "tubes" de l'Ă©poque comme "Quand Madelon...", mis au goĂ»t du jour par des arrangements modernes afin, prĂ©cise Olivier Hussenet, "que des oreilles d'aujourd'hui Ă©coutent sans effort supplĂ©mentaire un rĂ©pertoire quand mĂȘme assez datĂ© en termes de paroles et de mĂ©lodies". AFP Relax News Reproductionsur papier de qualitĂ©. - 21 X 29,5cm.